Se révélant comme des voies royales pour pénétrer dans des régions dépourvues d’infrastructures, les fleuves inspirent depuis ses origines l’esprit de Fleuves du Monde. Les territoires qu’ils parcourent, souvent oubliés par les acteurs touristiques, sont de véritables concentrés d’humanité où alternent témoignages de civilisations et paysages millénaires. Qu’il n’y ait ni routes, ni structures touristiques sur les berges des régions traversées par ses bateaux devient une force pourles équipages de Fleuves du Monde. Bénéficiant d’un hébergement et de services de qualités naviguant au fil de l’eau, multipliant les escales tout en laissant le moins de traces possibles, ses voyageurs disposent d’un formidable moyen d’exploration etd’échanges. Expériences inédites Car les voyages de Fleuves du Monde ne se limitent pas au simple plaisir de se retrouver à bord d’une chaleureuse embarcation, ils s’intéressent avant tout à ce qui se trouve sur les rives : le quotidien des populations rencontrés, qu’elles soient rurales ou citadines, le patrimoine naturel, historique ou architectural, sans oublier la faune et la flore environnante. C’est cet esprit responsable et d’ouverture que Fleuves du Monde aime à faire partager. ...
Le bâtiment qui abrite L’Épicurien était un ancien corps de ferme haut-savoyard, rénové et reconverti. Le nom que lui a donné François Kohli, son propriétaire, n’est en rien le fruit du hasard. L’épicurisme, symbolisant la rencontre, l’amitié, la convivialité et la simplicité, est une valeur chère de l’établissement, que François s’efforce de respecter et de rendre en tout point. Bienvenue à L’Épicurien ! À la fois gite et maison d’hôtes L’Épicurien a commencé son activité en 2002 avec un gite rural et une maison d’hôtes, encore maintenus jusqu’à présent. Situé à 10 min d’Annecy, il bénéficie d’une bonne localisation : un havre de paix et de calme idéal pour se ressourcer. Comme l’établissement se trouve près des stations montagnardes (20 min de Semnoz, 40 min des Aravis), il constitue un excellent pied-à-terre pour partir à l’assaut des pistes en hiver. Il met à disposition de ses hôtes un gite rural accueillant jusqu’à 5 personnes et cinq chambres meublées, d’une capacité totale de 15 personnes. L’établissement est doté de tout le confort nécessaire et convient parfaitement pour les séjours en famille et entre amis. Il peut accueillir les soirées festives comme les anniversaires, les enterrements de vie de jeune fille ou encore des soirées d’entreprise. Une cuisine simple et savoureuse À ses débuts, L’Épicurien proposait une table d’hôtes, qui n’a pas tardé à connaitre un vif succès. François a alors décidé d’ouvrir un restaurant gastronomique en 2007, destiné principalement à la population locale. Une terrasse champêtre, disponible durant les beaux jours à partir d’avril. Cette table chavanodine met en avant une cuisine simple, généreuse, élaborée avec des produits frais. En effet, la maison se fournit chez des producteurs locaux qui sont privilégiés. La cuisine bourguignonne est particulièrement mise en avant comme les escargots bourguignons, l’œuf en meurette, la terrine de lapin aux deux moutardes, sans oublier les fromages en l’honneur des origines du propriétaire. Le chef concocte aussi une grande variété de salades savoureuses : salade des Aravis, salade du Semnoz… avec des sauces dont il est le seul à avoir le secret. La carte des desserts, quant à elle, offre un large panel de délices faits maison : tarte aux myrtilles, tiramisu à la framboise, crème brulée ou encore mousse au chocolat. L’Épicurien dispose également d’une rôtissoire magnifique, installée dans l’ancien fumoir de la ferme. Les côtes de bœuf, andouillettes 5A, travers de porc, côtelettes d’agneau et même poissons y émanent d’arômes enivrants. Le feu est alimenté en bois noble de hêtre et de chêne, provenant de la commune voisine de Chavanod. Toutes ces succulentes suggestions se dégustent dans une ambiance musicale car n’oublions pas que François a été pianiste de bar pendant près d’une vingtaine d’années. ...
L’univers de la boisson est une affaire de longue date à la Distillerie Janot. Cette expérience a permis à la famille de connaitre toutes les subtilités du secteur et lui a appris à exploiter l’arôme des produits. Racheté en 2007 à la famille Maunier par Serge Girardot, l’établissement fait aujourd’hui raisonner son nom au-delà des frontières hexagonales. Distillerie Janot : le N°1 des fabricants de boissons avec ou sans alcool C’est l'histoire d’une exploitation familiale qui a débuté en 1928. A l’époque, Alfred MAUNIER tenait les rênes de l’entreprise. Sa longue carrière de négociant en vins et spiritueux le pousse plus tard à lancer sa propre affaire en composant sa gamme de produits. De là naît la Distillerie Janot dont le principal objectif sera de transmettre l’intensité et la richesse des arômes issus des boissons créées. En adoptant pour le Pastis une technique de fabrication peu commune, il réussit à offrir une qualité exceptionnelle à son produit phare. Celui-ci macère le plus longtemps possible afin qu’il libère sagement et en douceur ses arômes, sans trop de contraintes. La maison veut perpétuer la tradition et l’esprit de la Distillerie Janot. A l’heure actuelle, elle fait partie des rares fabricants du pays à encore produire du Pastis. Pastis, liqueur et crèmes : des boissons alcoolisées de grande qualité L’arôme dégagé par les boissons de la Distillerie fait la réputation de l’entreprise. Dans la gamme des Pastis, qui est d’ailleurs la fierté de l’établissement, il existe quelques produits phares à commencer par le Pastis Tradition 45°. Assemblage d'armoise, d'épices et de réglisse, il est macéré pour une durée minimum de trois semaines. Autre incontournable : le Pastis Bleu se distingue davantage par sa couleur unique et son goût désaltérant. Adouci en réglisse, il a une bonne longueur en bouche. Quant au Pastis Alfred Maunier d’une teneur en alcool de 45°, ses saveurs en Cardamone et épices contribuent à son succès. Dans la catégorie des boissons sans alcool, la Distillerie Janot doit sa notoriété à la production du fameux sirop Gambetta. Issue de la macération de différents produits (plantes, fruits, écorces d’une cinquantaine de plantes, etc…), cette boisson emblématique qui, à l’origine se dégustait normalement en apéritif, dévoile un goût caramel sucré légèrement acidulé. Aujourd’hui, elle est surtout considérée comme un sirop. Parmi les ambassadrices de cette gamme de boissons d’origine provençale ancienne figurent le Gambetta classique et le Gambetta Bitter. La gamme Bio pour encore plus de saveurs La Distillerie Janot propose depuis sept ans une gamme Bio. Cette catégorie renferme un large choix de bouteilles telles que le Whisky Main Fields Bio 40° 70cl, un produit très recherché grâce à la présence du malt d’orge biologique. Apprécié pour son goût unique relevé par le zeste d’orange, de vanille et de grains torréfiés, il se distingue par son intensité, son parfum et sa complexité. ...
Faisant partie des rares 17 villages classés Grand Cru, Aÿ est situé au croisement des trois grandes régions champenoises, à savoir la Côte des Blancs, la Vallée de la Marne et la Montagne de Reims. Sur ces coteaux inscrits aujourd’hui au patrimoine mondial de l’Unesco, la maison Gatinois cultive deux cépages, le pinot noir et le chardonnay, qui donnent des vins riches et gourmands, mais qui gardent une part de fraîcheur. Une démarche qualitative : ADN de la maison Gatinois Le domaine Gatinois a été le théâtre de trois siècles d’histoire durant lesquels douze générations de viticulteurs se sont succédé. C’est aujourd’hui au tour de Louis Cheval de perpétuer 300 ans de savoir-faire. Un défi qu’il compte relever avec brio dans une volonté de « conserver un style maison dans la tradition » selon ses propres mots. Ce trentenaire spécialiste en géologie décide d’adopter dans ses vignes, une démarche raisonnée. « Aucun désherbage chimique n’est réalisé. Nous réalisons un travail du sol et un enherbement maîtrisé dans nos parcelles. J’ai une approche durable pour tout ce qui est traitement et apport dans les vignes. Les fertilisations sont réalisées avec des produits labellisés bio. Une étape d’observation est toujours réalisée avant tout traitement ou tous travaux dans les vignes », explique-t-il. Des méthodes extrêmement rigoureuses qui s’appliquent jusque dans la vinification. Les soutirages, par exemple, sont tardifs, pour laisser les vins sur lie et avoir une clarification naturelle. Les vins ne sont également pas brusqués lors de la fermentation. « Nous donnons du temps et de l’attention tout au long de l’année pour l’élevage », précise notre interlocuteur. Un style généreux et unique La démarche durable et responsable à laquelle est fortement rattaché Louis Cheval contribue à la qualité et au caractère affirmé de ses cuvées. Au rang des ambassadrices de la maison figure la cuvée Brut Réserve, à majorité de pinot noir d’Aÿ, qui lui procure son volume, sa structure et toute sa force. Représentatif et respectueux des particularités et de la typicité du terroir d’Aÿ, le brut rosé évoque quant à lui force et élégance. Ce vin d’assemblage élaboré en toute subtilité est un vrai charmeur à table, surtout s’il est accompagné d’un saumon fumé, d'un sashimi de saumon ou avec de desserts d’été, comme une soupe de fruits rouges. ...
Accessible puisque située à 45 minutes de TGV de Paris, à 2 heures de Lille et 3 heures de Lyon, la Marne se distingue par son importance historique. En effet, ce territoire est intimement lié à la grande histoire française grâce notamment au sacre de 35 rois de France. Ce lieu s’est aussi bâti dans la souffrance, celle de 4 batailles de la première guerre mondiale, chacun des ses sites, conservant une trace indélébile. Au fil du temps, de nombreuses personnalités, telles que Victor Hugo, Blaise Cendrars ou encore Robert Hossein, ont pu gouter aux saveurs de la Champagne tout en profitant de ses beaux et longs espaces. Un Vignoble sans pareil La Route touristique du Champagne propose à ses visiteurs près de 400 kilomètres de trajets dédiés à l’art complexe du mariage des cépages ou des cuvées offrant une infinie variété de goûts. Plus grand territoire labellisé « Vignobles & Découvertes » de France, la Champagne dispose de 8 territoires représentant plus de 30 000 hectares. Une garantie de qualité d’accueil sur plus de 500 prestations oenotouristiques. Et la possibilité de découvrir des maisons prestigieuses comme celle de Reims ou de la célèbre « Avenue de Champagne » d’Epernay, en-dessous desquelles se trouvent des centaines de kilomètres de caves creusées dans la pierre renfermant précieusement des millions de bouteilles. Une gastronomie gourmande et raffinée La Champagne promet aussi une halte gastronomique avec ses plaisirs gourmands et ses tables raffinées. Les restaurants étoilés servent des produits locaux travaillés avec amour et créativité. La cuisine champenoise se compose d’ingrédients traditionnels comme les choux, du gibier et des céréales. Cependant, la Marne apporte d’autres saveurs comme les « lentillons de Champagne » d’aspect plus fin et d’une couleur plus rosée. Assaisonné au champagne, le « jambon de Reims » est moulé et chapeluré. Tandis que le pied de cochon à la « Sainte-Menou » est longuement mijoté puis pané. Même si peu de fromages agrémentent les tables marnaises, on peut toutefois retrouver quelques petits chèvres fermiers absolument délicieux. De grands espaces naturels riches et variés La Champagne possède de grands et beaux espaces pouvant combler les esprits curieux et les âmes sportives. Parmi eux, se distingue Le Lac du Der, un des plus grands lacs artificiels d’Europe, avec sa réserve ornithologique d’exception en passant par les faux de Verzy dont les sources d’émerveillement sont nombreuses. La Marne présente plus de 2 000 kms de sentiers de randonnées balisés, flirtant avec le vignoble et nous entrainant sur les traces de l’histoire de la Grande Guerre au cœur des profondes forêts d’Argonne. Un bonheur pour les amateurs de vélos grâce aux pistes cyclables et aux nombreux circuits. Avec ses 176 communes labellisées de 1 à 4 fleurs (dont 11 communes disposant du label 4 fleurs au niveau national), la Marne est le premier département fleuri de France. Lieu incontournable pour les passionnés de fleurs et de jardins, ce territoire est l’endroit ou la flore fait partie intégrante de l’art de vivre. Afin de le découvrir, il suffit d’emprunter l’une des « balade fleurie » authentiques circuits pédestres thématiques se situant au cœur des villes et des villages. Enfin, les parcs et jardins de la Marne comblent de plaisir les yeux et les sens révélant ses petits coins de nature tout comme certains de ses secrets. ...
Marie-Line et Michel Roche, les propriétaires commencent à faire des travaux à partir de 1988 pour construire un petit restaurant, puis une partie hôtellerie en 2002. Pour optimiser l’ambiance et le charme du lieu, ils aménagent l’extérieur d’un jardin personnalisé et mettent aussi sur pied une jolie terrasse ombragée. Les clients de l’Auberge y viennent pour « passer un bon moment et se reposer en même temps. », d'après Michel Roche. Aujourd'hui, l'établissement compte 60 places assises, 11 chambres et 4 suites. Une ambiance douce L’Auberge Bienvenue porte bien son nom. Son magnifique jardin fleuri et verdoyant reflète d’ores et déjà son accueil chaleureux. Ses murs extérieurs de couleur naturelle et les auvents roses présagent une ambiance conviviale, où il fait bon vivre. L’intérieur n’en est pas moins coquet et chic. Des belles arcades surplombent la salle, le bois modernisé apporte élégance et raffinement. Les chambres, quant à elles, sont décorées avec goût, bien spacieuses et confortables. Une cuisine originale Au piano : Michel Roche se plaît à revisiter les recettes traditionnelles pour en faire ressortir des plats savoureux. Il ne cuisine que des produits frais, en grande partie issus du terroir. Ses sauces, dont il est le seul à connaître le secret, relèvent le goût de ses assiettes, ce qui lui vaut d’ailleurs d’être primé par plusieurs guides culinaires, tels que Logis, le Guide Michelin, le Bottin Gourmand et le Gault et Millau. Les menus sont tous attirants, l’entrée la plus prisée est la demi-mangue rôtie et son escalope de foie gras poêlée. En résistance, le filet de sandre rôti au four avec sa sauce rehaussée de vin savennières crée une explosion de saveurs qui séduit tous les palais. Pour finir en beauté, le parfait glacé au Cointreau et ses zestes d’orange confits est un incontournable « que l’on a régulièrement à la carte, ce dessert est très sollicité», souligne le maître des lieux. Une carte de vins élaborée au rythme des saisons vient valoriser chaque plat. En été, les vins du Val de Loire sont mis à l’honneur, tandis qu’en hiver, les Bordeaux et Bourgognes prennent le relais. « Il y a de quoi satisfaire les clients, autochtones comme plaisanciers », conclut notre interlocuteur. ...
100 % local, Thaki Voyage est spécialisé dans l’organisation de voyages privés cousus main, sur tout le territoire bolivien. Cette agence s’appuie sur sa parfaite connaissance du pays pour proposer des circuits insolites aussi bien en haute montagne qu’en pleine forêt amazonienne. Le tout, sous la conduite de guides chevronnés et formés de manière à ce que chaque voyage procure aux visiteurs une expérience unique. La Bolivie, un pays aux mille facettes À la fois fascinante et imprévisible, la Bolivie est sans conteste l’une des destinations incontournables en Amérique du Sud. Des paysages incroyablement variés, des espaces naturels encore vierges loin des flux touristiques, des sites uniques au monde… Elle ne se lasse jamais de surprendre les voyageurs qui ont la chance de la découvrir. « C’est vraiment un pays incroyable avec une telle variété de paysages accessibles », déclare avec enthousiasme Anne Bialek, la cofondatrice de l’agence Thaki Voyage. La Bolivie, c’est d’abord la cordillère des Andes, une chaîne de montagnes à couper le souffle, avec quelques sommets dépassant les 6 000 m d’altitude. Un terrain de jeu presque infini pour les alpinistes, les trekkeurs et autres amateurs de sports extrêmes. Tout près de la frontière avec le Chili, la cordillère occidentale abrite un ancien volcan, le Sajama, le sommet le plus haut de Bolivie, qui s’élève à 6 542 m au-dessus du niveau de la mer. Côté oriental, trois cordillères retiennent tout particulièrement l’attention, dont la Royale, la plus connue mais aussi la plus accessible. Celle-ci se trouve non loin de la capitale administrative La Paz, point de départ pour de nombreuses randonnées aux alentours. Nichée à 3 650 m d’altitude, cette ville est la plus haute du monde et présente un cadre naturel exceptionnel en étant entourée d’une centaine de pics enneigés. Emplie de contrastes, La Paz fait partie de ces villes qui ne font pas dans la demi-mesure. « Soit vous aimez, soit vous n’aimez pas, mais c’est ce qui fait aussi le charme de cette ville », prévient notre interlocutrice. A noter qu'un guide pratique co-écrit par Anne Bialek intitulé « Cordillère Royale - Treks et alpinisme en Bolivie » est paru en 2015 aux éditions Glénat. Ce guide livre toutes les clés pour mieux explorer la cordillère Royale et les amateurs de montagne sont invités à le consulter pour de plus amples informations sur le sujet. La Bolivie, c’est aussi des sites naturels qui n’existent nulle part ailleurs. Au sud-ouest du pays, plus précisément dans le département de Potosi, se dresse par exemple le salar d’Uyuni, le désert de sel le plus vaste de la planète. Avec ses nombreuses lagunes colorées, ce site naturel d’exception figure parmi les incontournables de la Bolivie. Et que dire du légendaire lac Titicaca ? Situé à la frontière entre le Pérou et la Bolivie, ce joyau naturel attise la curiosité des voyageurs qui viennent des quatre coins de la planète. Par ailleurs, le pays compte au total 22 parcs nationaux et réserves ainsi qu’une quarantaine de sites protégés, qui représentent 18 % de l’ensemble de son territoire. Au nord-ouest du département de La Paz, le parc national de Madidi vaut absolument le détour. Ce parc abrite une telle diversité de faune et de flore qu’il est classé aujourd’hui « zone la plus biodiverse au monde ». Les visiteurs peuvent ainsi y admirer d’innombrables espèces tout en ayant un aperçu de l’immense richesse de la forêt amazonienne. Des circuits privés sur mesure Basée à La Paz, Thaki Voyage a été lancée en 2011 sous l’initiative d’Anne Bialek et de Jérôme Benassi. Les deux associés se sont rencontrés en 2007 lorsqu’ils travaillaient ensemble pour le compte d’une agence installée en Bolivie. Animés par la même passion pour ce magnifique pays et ses habitants, Anne et Jérôme décident alors de tout quitter et créent leur propre structure. Thaki Voyage se spécialise dans l’organisation de voyages sur mesure, tout en offrant des expériences uniques hors des sentiers battus. « Nous établissons le pr...
Quel est le concept du festival Radio France Occitanie Montpellier ? Sa vocation, ses origines, son histoire ? Les initiateurs de l’évènement sont Georges Frêche, le maire de la ville de Montpellier en 1985, et Jean-Noël Jeanneney, PDG de Radio France à l’époque. L’idée de départ était de créer un festival dans le sud de la France, essentiellement de musique classique et de jazz qui servirait aussi de vitrine aux antennes et aux formations musicales de Radio France. On parle beaucoup de démocratisation culturelle aujourd’hui, mais le Festival a été un véritable précurseur. Et cela n’a pas changé depuis. Nous ouvrons la voie aux jeunes talents, aux œuvres rares, aux répertoires et partitions inconnus ou laissés dans l’ombre, aux nouveaux langages musicaux. Tout tourne autour de la découverte et de la création. Le Festival Radio France est accessible au plus grand nombre étant donné que 85% des manifestations organisées sont gratuites. Je suis directeur du festival depuis maintenant quatre ans et je m'inscris complètement dans cette continuité. On ne change pas une formule qui gagne ! Pourquoi la ville de Montpellier et la région Occitanie ? Le Festival est né à Montpellier mais assez vite s'est développé d'abord dans les communes alentour (qui forment aujourd'hui la Métropole) et la région Languedoc-Roussillon. Depuis 2016, le Festival s'est étendu à toute la grande région Occitanie - qui est le premier et principal soutien du Festival -. Mais le Festival reste bien ancré à Montpellier et le restera, pour des raisons historiques… et d’ordre technique. Il faut en réalité une grosse infrastructure pour organiser 180 concerts et accueillir plus de 100 000 spectateurs en moins de 3 semaines. Montpellier possède, plus qu'aucune autre ville de la région, les lieux, les salles de concerts, le domaine d'O maintenant, nécessaires à la réalisation du Festival. Ainsi sur 180 événements cet été, une centaine a lieu à Montpellier et dans sa métropole. Pour cette édition 2018 qui a lieu du 9 au 27 juillet 2018, quels sont les temps forts de la programmation ? « Douce France » constitue le générique de cette saison 2018. Beaucoup de moments forts et de nouveautés vont marquer l’évènement dont la recréation de trois ouvrages du passé, issus d’un répertoire datant du 18e et du 19esiècle. L’une d’elles intitulée Les Cris de Paris revivra grâce à la participation de l’Orchestre Symphonique et l’Harmonie de la Garde Républicaine. C'est vraiment une œuvre inédite, signée de Jean-Georges Kastner, un contemporain de Berlioz et Sous-titrée "grande symphonie humoristique". La direction du projet est assurée par Hervé Niquet, ça promet d’être mémorable. Je mentionnerai aussi notre contribution au 20ème anniversaire de l'inscription des Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle au patrimoine mondial : le 25 juillet 2018, nous proposons simultanément six concerts dans six hauts-lieux différents qui se trouvent sur l’itinéraire des Chemins de Saint-Jacques en Occitanie. L’année 2018 marque également deux centenaires la naissance de Leonard Bernstein le 25 aout 1918 et la mort de Debussy le 25 mars 1918. À Montpellier, ce centenaire sera commémoré notamment par la projection de documentaires exceptionnels sur Bernstein chef, pédagogue, inventeur des "Young People's Concerts". En outre, nous aurons un spectacle orchestré autour des grands classiques de la chanson française, intitulé Douce France avec Isabelle Georges, Roland Romanelli - l'accordéoniste mythique de Barbara, l'orchestre de Pau, etc. Vous programmez une première mondiale avec l'intégrale des 555 de Domenico Scarlatti en 35 concerts du 14 au 23 juillet. Pouvez-vous nous en parler ? C’est un défi qui est parti d’un rêve partagé avec Marc Voinchet, le directeur de France Musique. Scott Ross a été le premier et le seul à avoir enregistré l’intégrale au disque de ces sonates de Scarlatti. Il a achevé cette colossale entreprise en 1988, il y a 30 ans, au château d'Assas, près de Montpellier. Cette fois, c'est une première mondiale, 30 c...
S’asseoir au Chamarré Montmartre, c’est offrir à ses papilles un intermède savoureux où l’exception est la règle. Une cuisine du terroir classique ? Très peu pour le chef tombé dans la marmite du métissage en étant petit. Tel l’aquarelliste cherchant les bonnes mesures de tons à accorder, ce virtuose du goût conjugue le sucré et l’acidulé, le salé et l’épicé dans une vibrante partition à laquelle les papilles disent un grand oui. Chamarré veut dire très coloré… Et c’est fidèle à cet esprit que le chef déploie son énergie à la tête des fourneaux dans une vibrante chorégraphie où ses racines susurrent aux produits du terroir des notes d’ailleurs. Un petit coup d’Asie, quelques influences d’Amérique du Sud, deux-trois souffles d’océan Indien. Il distille les ingrédients en faisant force usage de ses souvenirs de voyage et de ses racines profondes. Préparer les papilles à une explosion de saveurs où crustacés et coquillages frayent avec les agrumes dans la composition de prédilection du maestro aux commandes. Le condiment aux agrumes qui accompagne les huîtres leur confère une touche indéfinissable de fraîcheur. Les crustacés relevés des notes de mandarine du yuzu laissent en bouche une sensation fort agréable. À la saison des gibiers, l’on résiste mal à la cuisson lente et parfaite du rôti de lièvre. À l’ancienne SVP : au sautoir et avec du lard de Colonnata. La sauce à base de chocolat et d’épices en accompagnement est à tomber. Et puis, moment d’extase difficile à contenir quand le savarin maison fond sur la langue dans un fini voluptueux. Dans ce régal sucré, un mariage à trois très accommodant : vanille Bourbon, black mélasse et farine de sarrasin. ...
Tous deux issus d’une longue lignée de vignerons, ces époux décident, en 1985, de perpétuer l’héritage familial. La marque Fabrice Lecourt est réputée pour les saveurs et les arômes de son champagne fin puisant sa typicité dans le sol argilo-calcaire de la commune de Cormoyeux. Des cuvées traditionnelles au goût authentique « Nos parents et grands-parents travaillaient déjà la vigne », s’exclame Véronique. Afin de mettre ce patrimoine vinicole de six hectares en avant, les Lecourt privilégient un champagne représentant les valeurs familiales que sont l’authenticité et la qualité. Au travers de leur Brut Tradition ou de leurs millésimes, la maison s’attèle à donner le meilleur du terroir en privilégiant les méthodes traditionnelles héritées des aînés à l’instar des vendanges manuelles ou de la vinification en fûts de chêne pour la cuvée Grains d’Arômes notamment. Cette dernière, véritable ambassadrice de la marque, accompagnera avec élégance les apéritifs de par son caractère gras tantôt épicé, tantôt fruité. Les plus audacieux ponctueront leurs plateaux de fruits de mer par un Brut Nature, une cuvée dotée d’arômes délicats, fraîche, mais fougueuse. Une viticulture dans le respect de la terre Dans le but de préserver « la richesse de la terre et [de valoriser] les vignes familiales », la maison Lecourt donne la primauté à la viticulture conduite de façon raisonnée. Les spécificités du terroir sont ainsi préservées dans chaque vigne. Le choix du cépage parcelle par parcelle est déterminant. C'est pourtant le meunier le cépage de prédilection de cette région champenoise. Chaque flûte de champagne Fabrice Lecourt révèle et sublime ainsi les caractéristiques propres de la terre. ...
En février 2018, le gouvernement français présentait sa stratégie de transformation du système de santé. Parmi les 5 axes qu’il comptait travailler, la qualité et la pertinence des soins ont été citées. Cependant, comment améliorer celles-ci sans la collaboration des médecins ? Et comment ces derniers peuvent-ils constituer leurs bases de données, lorsque leur métier prend tout leur temps ? Le logiciel Doqboard a été conçu pour soutenir les praticiens, mais également pour favoriser les échanges entre eux. Une solution simple et polyvalente Doqboard vient répondre aux besoins des praticiens dans la conduite de projets cliniques. Généralement, ces professionnels de la médecine sont confrontés à un manque cruel de solution fiable et efficace pour réaliser lesdits projets. Et pour cause, les moyens dont ils disposent sont le plus souvent obsolètes et chronophages : papiers, tableurs de données sous Excel, analyses statistiques réalisées à la main... Une situation qui décourage bon nombre d’acteurs. La startup rouennaise entend résoudre cette problématique en leur offrant un gain de temps considérable. « Un des points forts de cet outil est sa simplicité d’utilisation puisqu’il est à la fois intuitif et automatisé », explique Éric Sarrazin, le fondateur. Ensuite, grâce au système de regroupement automatique des données, le médecin a la possibilité de constituer au fur et à mesure des bases de données fiables et qualitatives. Celles-ci présentent l’avantage d’être réunies et disponibles à tout moment sur un seul et unique outil. En disposant de toutes ces données, l’utilisateur peut les consulter à chaque fois qu’il le souhaite, les analyser et optimiser ainsi ses projets futurs. Mieux encore, des fonctionnalités supplémentaires ont été développées comme la réalisation d’analyses statistiques prédictives automatisées. « Les utilisateurs n’ont qu’à sélectionner les résultats qu'ils souhaitent comparer. Ensuite, l’outil se charge d’appliquer les tests adaptés. Un temps précieux est ainsi économisé et les praticiens bénéficient d'un apport d'expertise en temps réel », explique Éric Sarrazin. Collaborer efficacement, mutualiser les ressources Avec Doqboard, il est également possible de mener un projet en mode collaboratif tout en mutualisant les ressources. « Un médecin peut inviter des collègues d’un autre centre à travailler sur un projet clinique d’autoévaluation ou de recherche et échanger avec eux des données en toute sécurité », nous rapporte-t-on. En outre, la solution est conçue pour permettre aux autres acteurs de la santé (associations de recherche, sociétés savantes, autorités sanitaires ou encore industriels) de collaborer plus efficacement avec les praticiens. À travers des échanges anonymisés et sécurisés, ces entités bénéficient des données réelles mises à leur disposition et peuvent les exploiter. Les retours très positifs de ses premiers utilisateurs amènent Doqboard à s'impliquer davantage au service de la qualité des soins en France et dans le monde. Dans cette perspective, la startup prévoit pour bientôt des évolutions majeures de sa solution. (voir encart ci-contre). ...
C’est pour en finir une bonne fois pour toutes sur les fausses informations dont fait l’objet la médecine douce que Julien Morel et son père Christian Morel ont décidé de fonder l’Institut de formation en médecines douces (IFMD). Au moment de sa création, l’Institut ne proposait que deux cursus. Depuis, il a largement étoffé son programme de formations, qui intègre aujourd’hui la grande majorité des techniques de médecines douces. Des formations complètes L’IFMD dispose d’un programme de formations incluant l’ensemble des disciplines inhérentes à la médecine douce. Sophrologie, réflexologie, massage, hypnose, phytothérapie, aromathérapie ou encore naturopathie font, entre autres, partie des cursus proposés. La formation en naturopathie (ensemble de méthodes de soins visant à renforcer les défenses de l'organisme par des moyens naturels et biologiques) propose une approche très complète de cette discipline. « Notre formation est l’une des seules qui traite tous les domaines de la naturopathie », souligne Julien Morel. Pour la pratique, un stage de 3 jours en milieu hospitalier est également suggéré. L’objectif est en effet de permettre à chaque apprenant de devenir un professionnel compétent. « À la différence d’autres écoles, nous faisons énormément de pratique », fait valoir notre interlocuteur. Cette approche pédagogique s’applique également dans la formation en aromathérapie, où les participants sont invités à essayer les mélanges d’huiles essentielles sur leur propre corps. Le tout, bien sûr, sous l’œil avisé des formateurs. Outre les formations, l’IFMD propose des ateliers thématiques et des conférences visant à faire découvrir au public les techniques de la médecine douce, tout en l’informant des disciplines dispensées par l’Institut. Des formateurs qualifiés Les formateurs de l’IFMD ont été sélectionnés selon des critères rigoureux. « Ce sont tous des professionnels exerçant dans leur propre cabinet depuis de nombreuses années », nous indique-t-on. Le corps enseignant est composé de 16 intervenants qui excellent dans leur domaine respectif. « Ils font bénéficier leur retour d’expérience aux participants : c’est très important ! » Parallèlement à leur activité d’enseignement, les formateurs apportent également leur aide dans la préparation de mémoire de fin de formation. En effet, pour espérer décrocher leur certificat professionnel de praticien, les apprenants doivent présenter une soutenance de mémoire devant un jury et obtenir une note supérieure à 12/20. ...
De bonnes raisons pour ne plus négliger son sommeil Inutile de rappeler à quel point un bon sommeil conditionne le bien-être. Or 62 % des Français rencontrent des difficultés à dormir, selon les statistiques de l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES) publiées en mars 2018. Les chiffres sont plus alarmants quand il est question de maux de dos. En effet, 80 % des personnes interrogées déclarent ressentir cette douleur au moins une fois dans leur vie. Dès lors, en collaborant avec un ostéopathe, Thomas Hervet a créé Wopilo. Particularité ? C’est un oreiller à la conception innovation qui favorise un meilleur sommeil. Quand on sait qu’une personne passe un tiers de sa vie à dormir, l’oreiller Wopilo vient à point nommé pour nous entrainer dans les bras de Morphée. Assurer un sommeil réparateur « Le sujet du sommeil n’est pas toujours abordé de la bonne manière », déplore Florian Deveaux, responsable marketing de la startup. « Le premier réflexe se dirige souvent vers le matelas ou d’autres facteurs externes. Nous négligeons le rôle essentiel de l’oreiller dans le choix de la literie », rapporte-t-il. Mais pourquoi accorder tant d’importance à l’oreiller ? En réalité, il contribue à assurer un sommeil réparateur en détendant le corps tout en soulageant les tensions au niveau des vertèbres cervicales. En d’autres termes, dormir correctement avec un oreiller adapté est le point de départ d’un réveil matinal agréable. « Nous voulons sensibiliser le fait que dormir est aussi fondamental que savoir manger équilibré, consommer sainement ou faire du sport », fait savoir notre interlocuteur. En effet, sur le long terme, une bonne qualité de sommeil va influencer l’amélioration de la santé physique et morale. Nuit après nuit, les muscles se détendent, l’organisme se répare et les tissus se régénèrent, permettant au corps de retrouver son tonus. Confort et maintien cervical La solution Wopilo repose sur une savante combinaison de confort et de maintien cervical optimal. Le design du coussin est thermostable, simple et élégant. Il est conçu de façon à accueillir un cœur en mousse à mémoire de forme, qui épouse chaque mouvement pendant le sommeil. « Cela permet d'atténuer les douleurs cervicales et de soulager la nuque pendant le sommeil. Nous venons répondre à un vrai besoin que nous avons personnellement vécu », explique Florian Deveaux. Grâce aux deux poches d’épaisseurs différentes qui renferment le cœur, les personnes peuvent choisir entre une face plus moelleuse et une face plus ferme selon leur goût. Quant au garnissage, l’équipe a choisi d’utiliser la microfibre, « la plus fine du marché et très résistante pour obtenir le même gonflant qu’un garnissage naturel », nous précise-t-on. Enfin, une enveloppe anti-allergène 100% coton vient envelopper le tout pour assurer le maximum d’innocuité. L’oreiller Wopilo, 100 % made in France, est confectionné par un atelier spécialisé dans la petite literie pour l’hôtellerie de luxe. En plus de réduire le coût de fabrication, ce choix est surtout cohérent avec le souci d’offrir un produit de qualité. « Nous pouvons affirmer que nos utilisateurs consomment moins mais mieux et investissent dans la durabilité en choisissant Wopilo », déclare l’équipe. ...
L’association est installée à la Halle aux Grains, place Chateaubriand à Dol, en Bretagne, à l’endroit même où se tenait l’ancien marché de Dol. La Halle est ouverte au public sept jours sur sept d’avril à fin octobre. La raison d’être de l’association « Le but véritable de l’association est de présenter les artisans, leur métier et leur savoir-faire au grand public. De les faire travailler devant les gens » explique Elisabeth Pellissier, trésorière de l’association et artisan verrier. Cela se fait par le biais d’ateliers temporaires, expositions et toute autre action culturelle et éducative. L’association Beaux-Arts, etc. ! donne aussi ponctuellement des initiations à la poterie, à l’illustration, en fonction de l’artiste qui présente ses œuvres à la Halle. Une association pluridisciplinaire Actuellement, elle dénombre 32 artistes adhérents qui sont dans des domaines artistiques aussi divers que variés. « Ces artistes peuvent travailler sous les Halles pour une période variant de trois jours à huit mois », toujours selon les explications d’Elisabeth Pellissier. A titre d’exemple, l’association compte dans ses rangs un potier et un maquettiste de bateaux qui ont résidé sous les Halles durant huit mois. Un tisserand s’est installé quinze jours durant pour montrer aux visiteurs son savoir-faire. Des peintres, des photographes, des couturières, des céramistes, des verriers, une feutrière, des mosaïstes, des brodeuses talentueuses ou une bijoutière qui travaille les graines de son pays natal, à savoir le Brésil, sont également déjà passés sous la Halle. La plupart des membres de l’association sont en général des artistes locaux même si sa porte reste grande ouverte pour les artistes de tous horizons. Une association qui se bouge A tout juste un an, l’entité bénéficie déjà d’une importante notoriété. Elle participe et organise de nombreux évènements culturels en Bretagne dans le but de promouvoir ses artistes. Ainsi du 1er au 3 avril dernier, ses adhérents ont participé aux JEMA ou Journées Européennes des Métiers d’Arts, avec trente-trois artisans d’arts et artistes qui exposèrent. Dans la même foulée, ils ont participé au mois de la photo, en mai, organisé au niveau de la Bretagne. « Lors de cette manifestation qui a été organisée à l’intérieur des Halles, on a fait une exposition off. On a invité et on a fait participer d’autres photographes, amateurs ou professionnels… Entre autres, des élèves qui sont encore à l’école ou qui sont en fin de parcours » déclare Elisabeth. Les artistes de l’association vont également être présents à la « Fête du Rouget de Dol », un évènement autour de la pomme durant lesquels ils vont réaliser des expositions. Pour les fêtes de fin d’année, du 14 au 31 décembre, l’association organisera une vente où les œuvres de ses adhérents seront à l’honneur. Fin décembre, une exposition-vente des artistes et des artisans est attendue. ...
Dans la famille Cazals depuis quatre générations, le goût du bon champagne se fait ressentir de par la qualité exceptionnelle des cuvées de la marque. Avec des méthodes oscillant harmonieusement entre modernité et artisanat, la maison Cazals est une « maison familiale, très conviviale […] et forte de traditions héritées de père en fille », selon Camille Crochet, Sales Manager Marketing de la marque. Un vignoble riche en histoire C’est Ernest Cazals, alors tonnelier, qui fonde la maison Cazals en 1897 en choisissant un terrain noble et ouvert pour ses premières vignes. Un clos de 3 hectares, acquis par son fils Olivier Cazals dans les années 1930, va par la suite venir s’ajouter au domaine familial, donnant ainsi naissance aux 10 hectares de vignes classées Premier et Grand crus de la maison Cazals. Parmi les cuvées ambassadrices de la marque, appréciez les « grands crus d’exception nés de vignes de plus de cinquante ans », continue Camille. Délectez-vous ainsi de la Chapelle du clos, un 100 % chardonnay léger aux saveurs suaves, ou du millésime Clos Cazals doté d’une large palette de goûts et d’une mosaïque de succulences typées. Une passion et un héritage à préserver La maison Cazals, dans un élan d’engagement envers l’environnement, se trouve dans une phase de transition vers l’agriculture durable, avec la « volonté de certifier le clos Haute Valeur Environnementale (HVE) », reprend Camille. Outre cette promesse noble, la famille tient à préserver un patrimoine unique qui leur a été légué par leurs ascendants. Tout le processus de production, allant des vendanges à la maturation dans les caves voûtées en passant par la vinification en fûts de chêne, se fait ainsi suivant les méthodes artisanales utilisées dès la création de la marque. ...
Exquise marque de fabrique, la cuisine bistronomique d’exception de ce restaurant est inspirée de l’empreinte créative et passionnée du couple Mengus. La qualité et le goût du vrai, valeurs phares de la maison, sont révélés au fil des plats concoctés par une équipe qualifiée et talentueuse conduite par un chef qui excelle dans son art. Le détour gourmand fleurant bon les traditions revêt alors la forme d’une expérience gustative unique. La vraie cuisine du terroir Cette table proposant « une cuisine créative et gourmande », selon Laure Mengus, se veut être l’ambassadrice des délices alsaciens. Les plats traditionnels simples, mais sublimés par la générosité de Fabien Mengus, sont la signature du terroir. Dans l’élaboration de chaque recette, Laure s’assure que « la saisonnalité des ingrédients est respectée et les produits locaux privilégiés ». Ce vibrant hommage à la richesse de leurs terres se ressent dans chaque bouchée des plats proposés dans des menus révélateurs, à l’instar du menu « Délice du terroir ». L’extase gustative dans un cadre élégant À l’occasion d’une escapade gourmande, les Mengus accueillent leurs hôtes dans « un décor aux couleurs sobres et élégantes à l’ambiance chic et feutrée », selon les propos de Laure. La carte changeante au gré des saisons promet un voyage au cœur de l’art gastronomique savamment raffiné d’une note artisanale. La maison, au travers de cette carte intense, promet des entrées dignes des plus grandes tables étoilées à l’image du foie gras d’oie traditionnel, un délice intemporel. Un plat de filet de sandre croûté au raifort suivi d’une glace rhum raisin et accompagné d’un vin alsacien sera « un clin d’œil au terroir », continue Laure. ...
Tout a débuté en 1952, lorsque neuf viticulteurs originaires du Pays Basque, s’associent pour créer une coopérative dont le but est de reconstruire un vignoble détruit par le phylloxéra ainsi que par le passage de la Première Guerre mondiale. « Aujourd’hui, la Cave d’Irouleguy, qui compte 42 coopérateurs en AOC Irouléguy, a pour volonté de perpétuer la notoriété de ce bout de terroir du Pays Basque et de mettre en valeur son produit de prédilection qui est le vin », indique Nadine Gaztambide, Directrice de la cave coopérative. AOC Irouléguy : des vins de qualité Territoire de beauté, bordé par la mer, oasis de verdure et couvert par des montagnes et des collines, les Pyrénées-Atlantiques abritent quelques trésors en matière viticole dont l’AOC Irouléguy. Incontournable dans le patrimoine gastronomique du Pays Basque, le vin d’Irouleguy tient la deuxième place après le jambon de Bayonne et le fromage de brebis. Il se distingue par la richesse de son cépage, classé en deux catégories, qui sont : les cépages noirs ; le tannat, le cabernet franc et le cabernet sauvignon et les cépages blancs : le gros manseng, le petit manseng et le courbu. L’appellation regroupe 250 hectares de vignes plantées, dont 60 % du vignoble est représenté par la cave coopérative. Onze domaines indépendants se départagent, quant à eux, les 40 %. « Selon l’INAO (Institut national des appellations d'origine), 1000 hectares de parcelle sont encore disponibles à la plantation, ce qui amène la Coopérative à redoubler d’efforts même s’il n’est pas simple de planter la vigne, puisque la culture s’effectue en terrasse », nous explique notre interlocutrice. Et elle de continuer que « malgré ces difficultés, le nombre de plantations augmente d’environ 10 hectares chaque année. » Par rapport au terroir justement, ce dernier est assez diversifié avec beaucoup de grès rouge et un peu de schiste. L’authenticité d’Irouléguy Afin d’améliorer les techniques viticoles, la cave d’Irouleguy effectue depuis deux ans une étude sur l’impact du climat sur la croissance des plantes en partenariat avec l’INRA (Institut national de la recherche agronomique) et l’ISVV (Institut des sciences de la vigne et du vin) de Bordeaux pour une durée de trois ans. Pour ce faire, elle s’est dotée de trois stations météo, trente-trois capteurs et trois pluviomètres. Les premiers résultats montrent que l’altitude constituerait le facteur prépondérant formant le terroir, et non uniquement le sol ou le climat. Forte de ses innovations, la cave est aussi très impliquée dans la préservation de l’écosystème. L’agriculture raisonnée constitue un véritable réflexe pour tous les adhérents à la coopérative. Beaucoup s’engagent aussi dans une démarche bio. « Nous avons de nombreux viticulteurs entamant une phase de reconversion. D’ici cinq ans, 50 % de la cave sera en bio », se félicite notre interlocutrice. Un environnement sain et préservé qui permettra aux jeunes générations de travailler dans les meilleures conditions. En parallèle, la cave investit énormément dans des équipements performants pour garantir la parfaite qualité de ses produits : vendanges en cagettes, réception gravitaire des raisins, … Aujourd’hui, plusieurs gammes issues de la coopérative sont à découvrir comme le Lehia, une cuvée Unique en blanc produite en très faible quantité, les cuvées Prestiges (Omenaldi enrouge et Xuri en blanc), les Incontournables (Le Mignaberry en rouge, blanc, rosé et le Kattalingorri, vin bio, en rouge et rosé) et les cuvées Plaisirs (Gorri en rouge et Argi en rosé). Parmi les produits, une attention particulière est portée pour le Mignaberry de la gamme Incontournable, facile à boire, frais et sec pour le blanc 2016, « très charmeur » pour le rosé 2016, qui est d’ailleurs cité au guide Hachette des rosés 2017-2018 et riche et harmonieux pour le rouge. ...
« De tous les arts, l'art culinaire est celui qui nourrit le mieux son homme. » C’est avec cette belle citation de Pierre Dac que le Bistrot des Anges fait son entrée en matière. Une manière de dire qu’au sein de cette brasserie bordelaise on vient pour le plaisir de déguster une cuisine savoureuse et traditionnelle, revisitée selon l’inspiration et l’humeur du chef. Une manière aussi de vous assurer qu’on y privilégie l’art de bien recevoir. Des anges pour s’occuper de vous Durant l’arrivée des beaux jours, vous ne résisterez pas à l’envie de vous installer sur cette belle et spacieuse terrasse ombragée. Il faut dire que, depuis la rue, on n’a d’yeux que pour elle. À l’intérieur, la salle invite aussi à passer de bons moments. Toute l’attention se focalise sur cet immense bar en bois éclairé par des luminaires encastrés. En face, des tables et des banquettes en cuir accolés en mur rappellent immédiatement l’ambiance bistrot. Une autre salle beaucoup plus intimiste est proposée aux clients en quête de discrétion à l’arrière du restaurant. Celle-ci révèle des couleurs claires qui procurent un effet élégant et apaisant. Dans cette ambiance conviviale et chaleureuse, vous serez accueilli par les anges. Aux manettes : Vincent, qui est le chef d’orchestre de cette équipe de professionnels et qui fera de votre passage au sein du restaurant un pur moment de plaisir. Aux fourneaux : Nuno, un chef passionné qui concocte une cuisine généreuse, à l’image de sa personnalité. Il régale les papilles avec ses plats traditionnels mâtinés de saveurs issues des quatre coins du monde. La maison propose des menus qui changent tous les jours en fonction des arrivages du marché. À midi, 4 formules, dont les tarifs commencent à 10 €, sont élaborées. Le soir, une carte modifiée régulièrement attend les habitués ou les voyageurs de passage. En entrée, le raviole au foie gras et sa crème de cèpes émoustilleront vos palais. En plat principal, optez pour les gambas flambées au pastis et risotto à l’encre de seiche. Une grosse faim ? Dans ce cas, la côte de bœuf d’un kilo accompagnée de salade et de frites pour 2 personnes est proposée. La touche de douceur, quant à elle, sera apportée par la sphère chocolat irish cream. Pour vos moments de détente La nuit tombée, l’ambiance prend une autre tournure. Le rythme effréné du midi destiné à servir rapidement les clients pressés est délaissé au profit d’une atmosphère plus conviviale et bon enfant. Que vous soyez en groupe, en couple ou solo, le Bistrot des Anges vous garantit un accueil digne de ce nom. Le Cocktail des anges, le Mojito royal, la Pinacolada, le Daiquiri, le Bloody Mary… grâce à la large sélection de cocktails, il y a de quoi passer une bonne soirée. L’établissement a sélectionné également un large choix de vins français et étrangers ainsi que de bières ; à consommer avec modération, cela va de soi. Pour les petites faims, des tapas à partager. Au choix : les calamars en persillade et balsamique, l’assiette de brebis, confiture de cerises noires ou, pourquoi pas, la grande planche du Bistrot. Dès l’approche du weekend, la température monte d’un cran au Bistrot des Anges. Sur un fond de bonne musique, vous pourrez échanger, partager et faire des rencontres. ...
Le vignoble de huit hectares idéalement exposé du domaine Coche est le berceau de cuvées authentiques fières d’une grande palette aromatique, d’un éventail de goût et d’un caractère affirmé. Le chardonnay (20 %), le pinot noir (20 %) et le dominant pinot meunier (60 %) s’épanouissent en coteaux plantés dans un sol argilo-calcaire, exprimant ainsi toute la richesse du terroir Chavenay dans la Vallée de la marne, mais aussi du terroir de Bouzy, commune du parc naturel régional de la Montagne de Reims. Cinq générations au service de l’excellence Vignerons dans l’âme, la famille Coche s’attelle, depuis cinq générations, à offrir le meilleur du terroir au travers des cuvées d’exception. La qualité de ces dernières réside dans une élaboration suivant la tradition champenoise, incluant des vendanges traditionnelles, et un savoir faire issue de l'héritage familial. À cela s’ajoute un vieillissement long conférant maturité et subtilité au champagne. Parmi les fleurons de cette gamme, la cuvée Charlotte s’illustre par son nez agréable, sa fine longueur en bouche et ses subtiles notes fruitées qui sublimeront vos instants gourmands et raffinés. Chaque bouteille de cette cuvée est élégamment ornée d’un collier en argent serti d’une perle unique, un bijou authentique idéal à offrir. Ce bijou collerette, une première dans le monde du champagne, fait la fierté de la Maison Coche, véritable joyau champenois. Outre cette cuvée scintillante de beauté, osez accompagner vos apéritifs, du Blanc de blancs (frais, équilibré et ponctué de généreuses notes florales,) vos repas et vos fêtes parmi un choix diversifié qui vous est offert. ...
Aujourd’hui, le restaurant Les Santons est devenu une affaire familiale, depuis que Stéphanie Girard a décidé de rejoindre son père Claude Girard juste après ses études. C’est en 2001 qu’elle prend officiellement les rênes de l’établissement aux côtés de son mari Julien Allegre, qui est également chef en cuisine et détenteur du titre Maître cuisinier de France. Cinquante ans d’histoire et de goût La culture et la tradition culinaire méditerranéennes sont restées intactes dans la famille Girard depuis déjà cinquante ans. L’établissement faisant partie des meilleures tables de France, se démarque pour son charme, mais surtout pour sa carte bien complète. Maison provençale au cadre classique ancien, avec une terrasse qui offre une vue sur le golfe de Saint-Tropez, le restaurant Les Santons est l’adresse qu’il faut absolument connaître pour savourer le goût d’une authentique cuisine provençale à la touche moderne. Des grands classiques du Sud Le restaurant Les Santons puise dans la richesse des produits du terroir pour mettre en scène une belle carte rythmée par la saisonnalité. Le menu parfait y commence par une tarte fine de saint-jacques au caviar Baeri, suivi d’un ris de veau rôti au petit croûton. Un repas qui s’achève par un classique : le baba au rhum à la crème chantilly vanillée. Comme le spécifie si bien Stéphanie Girard, « nos suggestions de plats changent le plus régulièrement possible en fonction des arrivages du marché et de la saison ». Comprenez donc que vous ne trouverez pas tout le temps les mêmes plats à la carte. Et c’est tout ce qui fait la différence ! Côté vins, le restaurant flatte les palais exigeants en proposant ses trouvailles issues de petits producteurs, mais aussi de quelques grandes maisons. À l’honneur, les côtes-de-provence qui « marchent le plus et qui s’ajustent bien aux tonalités provençales de notre cuisine », signale Stéphanie. ...
L’exploitation familiale Th. Petit a été reprise en 1995 par Bénédicte Bérard-Meuret. Aujourd’hui, elle et son époux travaillent ensemble sur un vignoble qui s’étend sur une superficie d’environ 6 ha. L’encépagement s’y compose majoritairement de pinot noir et de chardonnay. « Notre terroir jouit d’un très bon ensoleillement et il est très favorable à l’expression du pinot noir », souligne la gérante. Un processus maitrisé Depuis sa création, la maison Th. Petit a toujours cherché à privilégier une méthode culturale qui respecte l’environnement. Actuellement, elle s’est engagée sur une viticulture raisonnée, impliquant une utilisation très limitée de produits phytosanitaires. Concernant la vinification, le pressurage est confié à la coopérative vinicole du village. Les précieux jus rejoignent ensuite les cuves de l’Union Champagne à Avize. Il s’agit d’une structure qui regroupe plusieurs coopératives champenoises et dont le savoir-faire est reconnu par les plus grands experts en vin. « L’élaboration, quant à elle, est assurée par un œnologue », nous confie-t-on. Des cuvées prestigieuses Afin de satisfaire une large diversité de consommateurs, la maison propose une gamme complète de champagnes : Blanc de blancs, Brut, Brut rosé, Demi-Sec, Millésimé 2012 et Prestige Millésime 2006. La cuvée Brut et la cuvée Prestige Millésimé 2006 peuvent toutes les deux prétendre au titre de « cuvée emblématique » de la maison Th. Petit. La première est obtenue à partir de 75 % de pinot noir et de 25 % de chardonnay. Ce champagne de cœur revêt une teinte or brillant et séduit par ses arômes de fruits rouges et de pêche. Une cuvée de qualité exceptionnelle récompensée par 3 étoiles au Guide Hachette. Le Millésime 2006, quant à lui, s’obtient par l’assemblage de 50 % de pinot noir et de 50 % de chardonnay. C’est un champagne racé, puissant et qui saura accompagner parfaitement tous les moments d’exception. ...
À nouvelle gérance, nouveau décor ! En reprenant le restaurant il y a 2 ans et de par ses nombreux voyages un peu partout dans le monde, Loïc Ledu a apporté une signature unique. Il propose majoritairement « des menus de France revisités » comme il aime si bien le dire, avec une cuisine gourmande qui lui fait rappeler son enfance, une irrésistible nostalgie qui revient souvent dans ses inspirations. Un globe-trotter passionné Après une vie de globe-trotter (Écosse, Australie, Dubaï, Europe) au cours de laquelle il a toujours nourri sa passion pour le métier, Loïc Ledu a réussi de belles expériences de vie dans la restauration. Pour aller plus loin dans l’aventure, il choisit avec sa femme Céline de poser ses valises en terre française et de s’y installer. Son coup de cœur pour Le 111 a nourri en luide nouvelles inspirations créatives et originales. Un lieu de rencontres à l’ambiance intimiste Le 111 est un établissement qui plaît à la clientèle. Selon Loïc Ledu, c’est un « restaurant très fréquenté par les femmes », qui y trouvent un lieu idéal pour se retrouver. L’endroit offre en effet un décor intimiste aux couleurs à dominance gris et rouge imprégnées d’une ambiance feutrée qui séduit particulièrement les couples et les amoureux. « Le succès du restaurant vient du bouche à oreille », se satisfait le chef. Le 111 a une capacité d’accueil de 30 couverts en terrasse, de 40 couverts en salle et de 18 couverts pour les différents évènements de groupe (anniversaire, évènement familial…). Du fait maison bistronomique Le 111 propose une cuisine au concept bistronomique, c’est-à-dire des « produits simples, cuisinés de façon créative, avec de belles présentations et à prix abordables », fait valoir Loïc Ledu. Il tient notamment à préciser que l’établissement ne fait que du frais : « Tout ce qu’on a à la carte est fait maison, à base de produits bruts sans aucun produit transformé. » C’est d’ailleurs ce qui fait la particularité de la maison. À travers ses notes sucré-salé, aux couleurs et aux goûts de France, Le 111 porte bien la signature du chef. Pour garantir la fraicheur des produits proposés, le choix des fournisseurs est très strict (meilleure régularité, meilleure viande, meilleurs produits). Le bœuf Wellington, les Noix de Saint-Jacques et beurre de clémentine et les Ravioles de Joue de bœuf restent à ce jour les plats-signatures du restaurant, mais d’autres plats viennent s’y ajouter selon les goûts et préférences des fidèles de l’établissement. « Nous travaillons beaucoup le bœuf », explique Loïc Ledu, et les clients apprécient grandement « tartare et carpaccio », des produits coupés à la minute et au couteau. Le 111 possède également une section grill, qui permet de préparer du steak maison avec des frites coupées à la main. Pour satisfaire encore plus les clients, le restaurant vient de sortir sa nouvelle carte d’été avec des menus adaptés, dont des noix de Saint-Jacques, du suprême de pamplemousse et du tartare de saumon. Cerise sur le gâteau : toutes ces suggestions gourmandes peuvent se déguster depuis la salle du bas, tout en appréciant une vue imprenable sur une grande cave à vin vitrée révélant plus de 130 références. ...
Alors bonjour Perrine et merci d'avoir accepté notre invitation. Tout d'abord, pourriez-vous nous parler du patrimoine industriel incroyable qu'abrite la Grande Saline ? Perrine Lefebvre-Girardot | C'est déjà son histoire. Puisque l'histoire de la Grande saline de Salins-les-Bains, c'est au moins 1200 ans de production de sel sans interruption. C'est une histoire qui a commencé au VIIIe siècle et qui s'est achevée en 1962. Donc, il faut se dire que la Grande Saline, c'est un vrai livre ouvert sur l'histoire. Et l'arrêt récent de la production de sel a permis de garder des éléments techniques et architecturaux remarquables qui nous font bien comprendre les différentes étapes de production. La pièce maîtresse, vraiment de la Grande Saline, c'est sa galerie. Sa galerie bâtie au XIe siècle pour pouvoir protéger les sources salées. Elle s'étend sur 165 mètres de longueur et fait 8 à 10 mètres de hauteur. Il a fallu 120 ans pour la construire, et quand on la découvre, on a cette impression d'être dans une bulle temporelle. C’est une galerie qui est très impressionnante, qui dépasse en longueur celle de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Donc c'est vous dire quand même la Majesté finalement de cette infrastructure souterraine, c'est une galerie qui a été utilisée telle quelle jusqu'à la fermeture en 1962. Et on ne peut que s’émerveiller finalement face à un tel génie architectural. Il y a une autre pièce maîtresse qui est incroyable à la saline, c’est le système de pompage du XVIIIe et du XVIIIIe. Quand on avance dans cette galerie médiévale, on est attiré par le bruit de l'eau et à un moment donné, on arrive finalement sur cette roue qui fait quand même 5 mètres de diamètre, qui entraîne un grand balancier en bois qui date du XVIIIe siècle. Et, au bout de ce balancier, on voit une pompe. Et, tout ceci fonctionne ! Donc, imaginez l'émerveillement que ça peut générer. Ce sont vraiment les deux grandes pièces maîtresses à découvrir. Mais ce qui est très important aussi finalement chez nous, c'est la dimension humaine. Et ça, on le perçoit très bien quand on entre dans la salle d'évaporation, rien n'a été démonté, on a tout laissé sur place. On a simplement restauré pour mieux valoriser finalement ces différents éléments. Mais quand on entre dans la salle d'évaporation, on découvre encore la dernière poêle à sel de Salins mais aussi de France. Et c'est dans cette cuve finalement que les ouvriers en 1962 récoltaient encore le sel. On a encore l'espace muséographique où on découvre des éléments justement liés au séchage, au conditionnement. Donc c'est un vrai parcours. Et plus qu'une visite guidée, c'est un vrai moment de partage qu'on propose à nos visiteurs. Donc tous ces éléments-là, qui sont uniques au monde, permettent de continuer à faire vivre cette mémoire industrielle qui est encore très vive à la saline. Et pour continuer justement à faire résonner les voix de ces derniers ouvriers qui travaillaient encore dans ces bâtiments en 1962. Et donc, Perrine, on se demande comment a-t-on pu produire autant de sel si loin de la mer ? Perrine Lefebvre-Girardot | Alors déjà, il faut se dire que le sel est un élément indispensable dans nos vies, y compris aujourd’hui. Mais, au début de l’histoire de la Grande Saline, donc au VIIIe siècle, c’est encore plus vrai puisque le sel était le seul moyen pour conserver les aliments. La présence de sel en Franche-Comté et donc son exploitation pendant 1 200 ans à Salins-les-Bains a de quoi surprendre bien sûr, mais cela s’explique géologiquement. Le sel, d'où qu'il vienne dans le monde, a toujours une origine marine. Donc, on a du sel en Franche-Comté parce que la mer était présente sur notre territoire il y a 210 millions d’années ! On a un contexte géologique un peu particulier avec une mer peu profonde et un climat tropical, donc tout cela a provoqué l'évaporation de l'eau et le sel, en fait, est resté comme un souvenir finalement de cette mer t...
L’idée de créer un domaine viticole a surgi comme un vent de folie chez les Biancone. En 1983, Monique et Gérard ont décidé d’allier leur passion pour le vin et les vignes, en bâtissant ensemble le prestigieux Château Rasque. Un paradis créé de toutes pièces Le domaine est localisé à Taradeau, un village situé dans le centre du Var. Monique, fille de viticulteurs bordelais, et Gérard, passionné de vin : la vocation de vignerons s’est révélée comme une évidence chez les Biancone. Gérard, notamment, a également su déployer ses talents de maçon pour aménager le domaine à l’image de ses prestigieux ancêtres, les Rasque, une famille de notaires dracénois ayant occupé les lieux au XVIe siècle. Une des plus grandes fiertés de la famille est l’acquisition du Clos Jasmin, une irrésistible propriété de 12 ha, située au pied de la Sainte Victoire, sur laquelle s’enracinent de vieux ceps centenaires produisant exclusivement des rouges. Au fil des 35 ans passés, Monique et Gérard Biancone ont transmis leur passion ainsi que leur savoir-faire à leurs cinq enfants, qui ont tout simplement grandi au rythme de la vigne. À tel point qu’en 2005 leur fille Sophie reprend les rênes de l’entreprise familiale. Avec l’aide de son frère Enzo, « l’enfant des vignes », elle va apporter un vent de modernité qui ne sera que bénéfique dans la promotion de leurs vins en appellation Côtes-de-Provence. Notons qu’en 2003 la famille a également succombé au charme du domaine Hermitage de Saint-Pont, à Figanières, doté d’un vignoble de 31 ha et de 7 ha de bois. Un terroir particulièrement attachant Le vignoble du Château Rasque s’étend sur un sol argilo-calcaire de 30 ha. Perché à 260 m d’altitude, il bénéficie naturellement des conditions adéquates pour mener les vignes à parfaite maturation. D’autant plus que la couverture caillouteuse du sol limite les écarts de température entre le jour et la nuit et donc stabilise la température pour le bien-être des plantes. Le mariage de l’argile au calcaire permet le bon drainage du sol, ce qui prévient le stress hydrique chez les vignes. Ces traits caractéristiques confèrent d’onctueux arômes exotiques aux blancs et aux rosés, et leur tanicité soigneusement équilibrée aux rouges. Dans la liste des cépages travaillés figurent les célèbres variétés comme le rolle, le grenache, le cinsault, la syrah et l’ugni blanc. La vinification se fait de manière traditionnelle dans le but de tirer le meilleur du raisin, tout en le respectant. Il s’agit également de « valoriser l’âme du terroir », une terre pour laquelle la famille Biancone témoigne d’un amour particulier via une agriculture raisonnée. Ainsi, après les vendanges à la main, les raisins sont refroidis dans un échangeur tubulaire avant de passer au pressoir pneumatique. Le moût sera fermenté dans une cuve en inox, équipée d’un groupe de froid permettant de maintenir la température idéale pour la vinification. L’élevage des vins s’effectue dans des foudres de chêne installés à 8 m sous le sol, afin d’obtenir des cuvées authentiques au reflet de leurs racines. L’élégance en bouteille Grâce aux 3 domaines viticoles qui le composent, le Château Rasque peut produire différents types de vins. Réputée pour ses rosés, la maison consacre 50 % de sa production à ces cuvées. Le reste du pourcentage est départagé entre les rouges (30 %) et les blancs (20 %). Toutefois, la cuvée emblématique est la « Pièce noble », un vin rouge intense, dont la particularité se révèle à travers ses arômes de fruits confits légèrement épicés. Sa longueur en bouche et sa finale chocolatée s’avèrent être un réel plaisir pour le palais. Le Château Rasque est également connu pour ses blancs frais et complexes comme le « Blanc de blanc 100 % rolle » ou le « Clos de Madame ». ...