logo-flash-matin
© Geoffroy de Boismenu
portrait-chef-yannick-alleno

Interview avec Yannick Alléno
Chef du restaurant Le Pavillon Ledoyen



Restaurant
3 étoiles au Guide Michelin
situé à Paris
Région Île-de-france

Dans votre restaurant, comment définissez-vous votre cuisine ? Quels sont vos plats «Signature»? Avec quels produits aimez-vous travailler ?

Yannick Alléno Au pavillon Ledoyen, nous proposons une cuisine moderne qui s’inscrit dans un mouvement culinaire que nous avons initié en 2013 et qui est né de la volonté de faire correspondre la cuisine Française à notre époque. Les clients souhaitent manger moins gras et moins salé tout en découvrant de nouvelles saveurs. Aussi, j’avais envie de redécouvrir ce qui constitue l’identité de la cuisine française, sa complexité, après des années de cuisine dites « de produit ». Pour cela, nous modernisons les éléments fondateurs constitutifs de la cuisine pour les remettre au goût du jour. Cette envie se traduit par un travail continu de recherche. Ainsi, nous avons commencé à travailler sur la sauce qui est le verbe de la cuisine française : elle lie tous les ingrédients dans une assiette. Nous avons développé la technique de l’Extraction® qui nous permet de créer des sauces moins grasses moins salées mais plus goûteuse. Ce travail autour de la Cuisine Moderne m’enthousiasme et nous nous réjouissons chaque jour de l’engouement qu’elle provoque. Nos récentes récompenses n’en sont que l’écho.

Quelles émotions avez-vous ressenties lors de la remise des étoiles du Guide Michelin ?

YA Obtenir 3 étoiles au guide Michelin est le graal absolu ! J’ai eu l’immense privilège d’être triplement étoilés à trois occasions et ces moments sont à jamais gravés dans ma mémoire. La première fois était en 2007 ; j'étais aux Etats-Unis avec mes enfants et j'avais perdu mon téléphone dans un manège... Le guide Michelin ne réussissait pas à me joindre et pour cause. Je n’ai appris qu’à mon retour à Paris que j’étais triplement étoilé. C’était un bonheur immense ! Nous sommes d’ailleurs partis avec mes équipes faire la fête chez Paul Bocuse ! En 2015, nous venions de reprendre le Pavillon Ledoyen seulement 7 mois auparavant ; cela a été un grand moment de cohésion avec ma brigade à nouveau parce que nous n'avions pas ménagé notre peine pour y arriver... Quant à l'année dernière, en 2017, la veille de la sortie du guide, j'attendais avec espoir un appel qui n'est jamais arrivé. En me réveillant, j'avais 5 messages, j'ai compris, j'étais fou de joie. Se voir récompenser deux fois de trois étoiles avec le Pavillon Ledoyen à Paris et Le 1947 à Cheval Blanc Courchevel est fantastique. Chaque fois, c'est un grand sentiment de plénitude, pour autant, ces moments sont très fugaces car notre priorité est toujours le prochain client. En effet, cette excellence nous oblige à nous dépasser toujours parce que l'on attend cela de nous à chaque plat. Je tire d'ailleurs un grand chapeau à tous les cuisiniers et cuisinières qui travaillent à mes côtés ; la cuisine est un travail d'équipe, sans eux je n'accomplirais rien.

La cuisine est faite chaque jour de partage et d'émotions. Toutefois, certains moments de la vie sont à privilégier plus que d'autres... Pouvez-vous nous confier vos plats rêvés pour :
- Un repas de Noël ?

YA Je crois tout autant en l'implication et en la simplicité qu'en la détermination d'un menu compliqué. On peut faire simple et bon si on y met du cœur et le temps. Mes parents étaient bistrotiers, j'aime les plats goûteux et chacun connait mon engouement pour la sauce. Une bonne volaille fermière à Noël fait toujours plaisir, on l'humidifie bien pendant la cuisson pour qu'elle soit tendre et on la sert avec son jus sur le côté.
plat-restaurant-le-pavillon-ledoyen-paris
© Philippe Vaures Santamaria

Au fait, pour votre mariage, qui a fait la cuisine ? Pouvez-vous nous indiquer les plats cuisinés ?

YA J'ai fêté mon mariage au Pavillon Ledoyen évidemment ! Nous avons de nombreuses salles de réception et organisons d'ailleurs des mariages, comme toutes sortes de fêtes et d'événements professionnels tout au long de l'année. Toutes mes équipes étaient là. Ils nous ont préparé une Saint-Jacques en entrée, accompagnée d'épinards de Viroflay. Le terroir parisien dispose d'une multitude de produits merveilleux et j'encourage tout un chacun à manger local ; c'est meilleur et pas toujours plus cher. Ensuite, nous avions du bar en mousseline avec du céleri. J'adore le céleri, j'en mets partout... Et, en dessert, Aurélien Rivoire, notre chef pâtissier, avait préparé un fantastique buffet.
plat-restaurant-le-pavillon-ledoyen-paris

Sans trop réfléchir, pouvez-vous nous confier votre plus beau souvenir gustatif et certaines des émotions procurées ?

YA Mes meilleurs souvenirs gustatifs sont souvent associés à des grandes dégustations de vins ! Cela ne veut d'ailleurs pas forcement dire que l'on fasse appel à des grands vins ; on trouve de bons vins à des prix raisonnables aujourd'hui. Pour faire rêver un peu, j'ai le souvenir d'une gelée de courge et meringues aux pralines roses accompagnée d’un château Yquem 67. C’est un millésime incroyable, d’une grande complexité, avec une très belle note de safran qui trouve un écho parfait dans la texture fondante de la courge.

D'après la célèbre devise de Prosper Montagné "On ne fait du bon qu'avec du très bon", pouvez-vous nous révéler deux ou trois de vos adresses gourmandes. Vos producteurs et produits préférés sur votre région ou ailleurs (vins, produits frais, ou autres...)

YA Je peux vous conseiller "Antoine" près de la Tour Eiffel : un excellent restaurant de poisson. Je recommande également "Tomy&Co" rue Surcouf, chez "Astier" dans le 11ème, ou encore "Pertinence" qui vient d'obtenir une étoile. Pour les pâtisseries, je ne peux que recommander Yann Couvreur, Avenue Parmentier dans le 10ème... Pour le vin, il y a depuis peu le salon des vins de la vallée du Rhône et de la truffe sur les Champs-Elysées (www.salonvintruffeparis.com) et j'invite tous les lecteurs à y faire leur marché. Discuter avec les producteurs est un régal et une vraie source d'inspiration dans la cuisine du quotidien.

On parle aujourd’hui beaucoup de cuisine fusion, de plats végétariens, d'aliments biologiques, de « Trashcooking » (ingrédients destinés normalement au rebus), de « Freakshakes » pour marier un dessert à une boisson... Selon vous quelles seront les grandes tendances de la cuisine de demain ?

YA Je crois au bon sens gastronomique, à la nécessité du végétal et au respect de la nature. Je n'aime pas le mot "Trashcooking" ; à mon sens tout est noble en cuisine. C'est le traitement que l'on en fait qui est important ; une peau séchée peut faire un sublime assaisonnement et remplacer le sel que tout le monde décrie. L'ère où l'on jetait plus de la moitié du produit pour réaliser des assiettes trois étoiles est terminée et tant mieux. Tout doit être envisagé comme un don pour les produits issus de la culture ou un sacrifice pour les produits issus de l'élevage. Nous avons même fait faire des vestes de cuisinier par la maison Bragard sur lesquels nous y avons mis un petit bouton vert à coté de tous les autres boutons blancs. Une philosophie, pour garder en tête une démarche verte et respectueuse.

Culture - Cinéma Quelle est votre scène préférée de cinéma au restaurant ? Un souvenir de film avec une séquence particulière...

YA La danse de Louis de Funès dans Le Grand Restaurant ! Elle est tournée au Pavillon Ledoyen et nous a inspiré la carte de vœux 2016.
restaurant-le-pavillon-ledoyen-paris restaurant-le-pavillon-ledoyen-paris restaurant-le-pavillon-ledoyen-paris
© Philippe Vaures Santamaria

Si vous aviez un hommage à adresser à Paul Bocuse, quel serait-il ?

YA J'aimais profondément cet homme. Monsieur Paul a eu une influence déterminante sur le rayonnement de la gastronomie française au niveau mondial. Il était notre ambassadeur et sera irremplaçable. Il avait compris qu'il fallait moderniser la cuisine traditionnelle et il a montré l'exemple de ce qu’est et doit être la cuisine française dans le monde entier. Je suis devenu cuisinier parce que je l’admirais, c’était mon Zidane ! Et, je ne suis pas le seul. Il a donné envie à tant de jeunes de faire des choses extraordinaires. Imaginez le destin hors norme de cet homme qui se définissait comme Paulo des bords de Saône…
Je lui dirais simplement merci et qu'il me manque.
Adresse | Contacts utiles
image-prop-contact-le-pavillon-ledoyen Le Pavillon Ledoyen 8, avenue Duituit
75008 Paris

Tél. : 01 53 05 10 00
Site Internet

Récompenses
3 étoiles au Michelin
5 toques Gault et Millau
31e meilleur restaurant du monde selon les Worlds 50 Best (2017)
6e meilleure note au monde selon La Liste (2018)

Le Pavillon Ledoyen : les avis

LES ARTICLES LES PLUS LUS

Domaine La Chanade : des vins de Gaillac au naturel

Première information à retenir : le vignoble de Gaillac est le deuxième plus vieux vignoble de France. Les Romains ont choisi la région pour sa belle exposition au soleil et sa situation au croisement  des influences méditerranéennes et océaniques, qui confère aux vins une belle concentration aromatique. L’héritage de la passion Lors de son rachat en 1997, le Domaine de la Chanade était tout juste un domaine fermier doté d’un petit caveau. Grâce à la passion de la viticulture qu’il a développée au contact de son grand-père, Christian Hollevoet va monter de toute pièce le domaine, et y mener une restructuration générale, depuis les vignes jusqu’à la cave. A son tour, il a transmis cette passion à son fils Julien qui, d’ores et déjà, commence à prendre les rênes du domaine. « La passion du vin m’a été transmise par mon père. J’ai commencé  très tôt par des tâches au domaine, à apprendre petit à petit le métier, pour le suivre dans sa passion », raconte le viticulteur. Une équipe de choc « Le métier de vigneron est un métier vraiment rude, où il y a beaucoup de travail. Pour exercer cette profession, il faut avoir de la passion, du mordant. C’est aussi un métier très créatif et c’est ce qui m’a plu, il faut vraiment y croire » s’enflamme Julien Hollevoet à l’évocation de son métier. Aujourd’hui, ils sont quatre en tout et pour tout à s’occuper des quarante hectares de vignes du domaine. Damien Miralles, maître de chai, présent au sein de l’équipe depuis 2001, Jean-Luc Treilhes, le responsable de culture, dans le monde du vin depuis près d’une trentaine d’années et bien entendu Christian Hollevoet. Un contrat de confiance Au Domaine de la Chanade, une charte de travail rigoureuse est appliquée afin de produire dans le pur respect de l’homme et la nature : « Nous avons fait le choix de produire un vin naturel, c’est un contrat de confiance avec le client », explique Julien. « Nous travaillons comme les vignerons qui travaillent en agriculture biologique. Nous n’utilisons pas de pesticides et réalisons du travail mécanique. Même s’il faut faire des traitements à base de soufre et de cuivre, des doses très faibles sont utilisées » poursuit-il. Car n’oublions pas que le soufre est à l’origine de maux de tête s’il est dosé en trop grande quantité. Par ailleurs, aucune levure exogène n’est ajoutée pour la fermentation des vins, et spécifiquement pour les rouges, la mise en bouteille se fait sans filtration ni collage. La Griffe by Chanade Produire des vins simples à boire et surtout naturels, tel a toujours été le crédo du Domaine de la Chanade. La gamme de vins proposée par son équipe, dénommée « La Griffe by Chanade », suit bien évidemment cette ligne de conduite. Cette gamme est composée des trois cuvées suivantes : « Domaine de la Chanade » en blanc, blanc doux, rouge et rosé, les « Cuvées Galien » et la « Cuvée Ultime R&L ». Fleuron des vins du domaine, les « Cuvées Galien »  déclinées en rouge et blanc AOC Gaillac, sont des vins élaborés de façon très méticuleuse. Ils sont issus de raisins de grande qualité, vinifiés avec les levures naturelles du fruit et finalement affinés en barriques de chêne français. Annuellement, le domaine produit en tout dans les environs de 120 000 bouteilles majoritairement vouées à l’exportation. Les vins du domaine peuvent notamment se trouver aux Etats-Unis, en Angleterre, en Belgique, en Grèce et même en Chine. ...

TMM Software : la solution
de télésurveillance pour optimiser
la qualité des soins

TMM Software a été fondée en 2009. Dirigée par Serge Massot, l’entreprise compte aujourd’hui 26 collaborateurs, dont la majorité est constituée d’ingénieurs en informatique. S’appropriant l’approche living lab fondée sur la co-construction, l’entreprise a réussi à s’imposer comme acteur majeur sur son marché, en développant des solutions spécialisées et adaptées aux besoins réels des usagers. Ainsi sont nés apTeleCare, MultiMed et apFamilyLink, des dispositifs qui ont vocation à simplifier l’interaction entre patients et professionnels de santé, et ce dans le respect total de la règlementation et des normes en vigueur. Du patient au médecin Développé en 2012, apTeleCare permet aux patients d’être 100 % acteurs de leur suivi médical. « C’est une façon de responsabiliser le patient de sa maladie », souligne Serge Massot. Où qu’il se trouve, le patient peut rapidement communiquer avec son médecin via son smartphone ou sa tablette. Il se fiera naturellement à son intuition pour manipuler le logiciel, grâce à son interface ergonomique. ApTeleCare aide notamment au suivi des maladies chroniques comme l’insuffisance cardiaque ou rénale. Pour ce faire, l’entreprise collabore avec des CHU et des centres de santé. En utilisant son propre matériel, le patient peut, par exemple réaliser ses séances de dialyse péritonéale en toute autonomie, installé confortablement chez lui. Cette solution lui permet de rester mobile et indépendant. Il n’aura qu’à saisir ses constantes sur sa tablette de télésuivi ou les intégrer via des objets connectés avant de les envoyer au centre de soins. De l’équipe soignante au patient L’application s’installe facilement. A l’équipe médicale de paramétrer dans le logiciel, les éléments du protocole médical personnalisé à chaque patient. Ce protocole médical traduit la prise en charge de chaque patient : actes, protocoles de soins, etc. La solution permet une meilleure prise en charge et de corriger à tout instant certains paramètres, en lien avec l’évolution de la pathologie ou l’état de santé du patient. L’éditeur se chargera de personnaliser le contenu de l’application, en configurant chaque option spécifique sollicitée, par exemple en ajoutant des modules d’éducation thérapeutique adaptés à chaque pathologie et chaque patient, pour lui permettre d’être le plus possible acteur de sa maladie. Le patient est en lien permanent avec l’équipe soignante, ce qui le rassure. Désormais, tout pourra être géré via apTeleCare : prescriptions médicales, coordination du parcours de soins, suivi post-opératoire, éducation thérapeutique… L’application contient également un système de messagerie sécurisé, pensé pour favoriser l’échange entre patient et médecin. ...

Laure Demerson :
réveillez votre plein potentiel !

Après 17 ans d’expériences commerciales dans des grands groupes internationaux, Laure Demerson réalise que ce qui l’anime c’est d’accompagner les gens dans leurs réalisations. « Je sentais qu’il ne fallait pas grand-chose pour que les gens deviennent ce qu’ils ont envie d’être et qu’ils soient plus épanouis », explique-t-elle. Animée par cette volonté de venir en aide aux autres, elle suit une formation en PNL (programmation neurolinguistique), puis décide de se former au coaching.  Des coachings de vie Il n’est pas nécessaire de demander à Laure Demerson le type de coaching qu’elle dispense. « Je coache des hommes et des femmes, et non des problèmes. Quelle que soit la problématique, qu’il s’agisse de difficultés personnelles ou professionnelles... Pour moi, cela s’apparente toujours à des coachings de vie », souligne-t-elle. Afin d’instaurer la confiance et de créer un espace sécurisant pour le client, Laure Demerson commence par une séance de découverte dans le but d’établir une forme de connexion entre le coach et le coaché. « Cette séance d’une heure est essentielle pour faire connaissance et également pour vérifier que nous pourrons travailler ensemble. » C’est aussi l’occasion de cerner la ou les problématiques à traiter et d’aborder les modalités de coaching. Une fois cette étape franchie, il s’agit ensuite de définir les objectifs de chaque séance et de déterminer les résultats attendus par le client. Pour justement les atteindre, le rôle du coach est de guider, d’amener l’individu à trouver en lui-même les ressources et les solutions à ses problèmes. « Par un jeu de questions qui va déclencher un effet miroir, la personne va trouver la réponse en rapport à ses objectifs. Lors des accompagnements que je propose à mes clients, je mets l’accent sur les solutions, le passage à l’action, et je me concentre sur les objectifs à atteindre. », nous explique notre interlocutrice. ...

La Bodeguita : la bodega d'Arles

La bodega est en Espagne un bar à vins dans lequel se rassemblent les participants aux férias pour danser, discuter et boire. La Bodeguita revendique aujourd’hui cette étiquette de lieu de rendez-vous. Sa proximité avec les Arènes d’Arles est un atout favorable. Effectivement, les férias se déroulent dans cet amphithéâtre romain inspiré du Colisée de Rome qui est devenu le monument le plus visité de la ville.   Une cuisine méditerranéenne Le Chef Anthony Attouras aime mélanger les saveurs nord-africaines, italiennes et espagnoles dans ses recettes. Pour cela, il s’inspire un peu de tout. L’ardoise peut alors varier selon les trouvailles au marché, les saisons ou une illumination lors d’une émission culinaire à la télévision. Toujours en quête de la meilleure qualité de produit, le Chef n’hésite pas à franchir la frontière pour rencontrer ses fournisseurs en Catalogne ou à Barcelone. Cela ne l’empêche pas pour autant de travailler avec des partenaires locaux pour les fruits et légumes régionaux. Le restaurant n’impose aucun menu, les convives peuvent aussi bien commander une seule tapas que de savourer les assiettes généreuses du Chef. Ce dernier ne supporte pas l’idée que ses clients sortent insatisfaits de son établissement. La table de la Bodeguita s’identifie par les tapas et les plats à l’ardoise. Pour le premier, la maison suggère un voyage au-delà des Pyrénées. Avec le développement des produits espagnols, une nouvelle gamme de charcuterie 100% ibérique et de fromage espagnol a été ajoutée à la carte. « Jamon bellota ibérique la jabuguena » ou « Paleta belotta ibérique beher do guijelo », des appellations exotiques pour de savoureuses amuses-bouches. Pour les repas en groupe, la maison offre des formules comme la « planche XXL de charcuterie » ou la « planche de fromage queso espagnol » qui combine trois fromages d’Espagne. Toutefois, il est possible de commander une planche mixte. L’ardoise du restaurant affiche des propositions encore plus alléchantes, du camembert rôti au four farci de magret de canard fumé, des gambas à la plancha et différentes salades. La maison propose même des plats végétariens comme les champignons au vinaigre de Xérès ou les cœurs d’artichauts à la crème d’ail. Bref, il y en a pour tous les goûts. Cerise sur le gâteau : les commandes peuvent être à emporter.    La cave des vins français et espagnols La gestion de la cave repose sur la passion et l’expertise de la maîtresse des lieux Stéphanie Laugier. Elle travaille en étroite collaboration avec la Cave des saveurs pour acquérir les appellations de vins qui figureront à la carte. Leur sélection se fait généralement au coup de cœur. Le Bordeaux et la Bourgogne ont été laissés de côté pour faire découvrir les domaines issus des Côtes de Provence, de la Vallée du Rhône et de Languedoc. Stéphanie est aussi à l’aise sur la carte cocktails que sur les vins, c’est d’ailleurs elle qui en est à l’origine. On y trouve une gamme de shooters, de rhums arrangés et de cocktails traditionnels. La Bodeguita est la reine du Mojito sur Arles. La talentueuse compagne du Chef parfume cette boisson avec de la fraise, de la framboise ou de la banane. De délicieux mélanges à consommer avec modération.       Un écrin de culture et d’histoire, à l’image de la ville La Bodeguita est située en plein cœur de la ville d’Arles, une ville carrefour où se rencontre la route vers l’Italie et celle vers l’Espagne. Les passionnés de tauromachie, « aficionados » se donnent rendez-vous dans les Arènes de cette ville à l’occasion de la féria de Pâques qui se déroule du 25 au 28 mars, des fêtes des gardians en mai, des fêtes d’Arles en début juillet, de la féria des prémices du riz du 10 au 11 septembre, du Trophée des As en octobre et les courses de Camarguaises. En outre, la cité offre la possibilité de visiter le théâtre Antique, la place de la République, le Muséon Arlaten, le Mus&eac...

Partez pour un séjour touristique et itinérant en Nouvelle Aquitaine avec Evazio

Créée en 2003, Evazio a créé des circuits touristiques : dans la région bordelaise avec sa grande richesse culturelle et patrimoniale, au Pays Basque, en Périgord, en Charente-Maritime au départ de La Rochelle et en Charente aux environs de Cognac et Angoulême. Ces circuits sont conçus pour offrir aux touristes liberté, découverte et plaisir. Ils sont organisés autour de randonnée de 4 à 8 jours, à pied ou à vélo, pour admirer les aspects variés du Sud-Ouest de la France. Ainsi villages de caractère, paysages, châteaux viticoles et vignobles sont au rendez-vous. Les hébergements sont prévus dans des hôtels 3 ou 4 étoiles ou dans des chambres d’hôtes. Le déroulé d’un circuit Arrivés au 1er lieu d’hébergement, vous prenez possession de vos vélos, du dossier de voyage avec le road book, la carte détaillée du parcours et les éléments touristiques. Le transfert des bagages étant pris en charge, vous n’avez plus qu’à vous laisser guider et décider des visites que vous désirez réaliser. Un séjour actif, en toute liberté, sans contrainte ! ...

L’Assiette d’Arthur et Alex : le bon goût de la ferme à sa table

C’est souvent en étant privé d’une chose que l’on mesure sa vraie valeur. Le fondateur de la marque et son associé de cousin ont vécu cette expérience en s’éloignant de leur campagne d’origine pour faire leurs études. « C’est vraiment à ce moment-là qu’on a pris conscience de la chance qu’on avait […], de ce savoir-faire, de la gastronomie, de tous ces bons produits au final dont on peut bénéficier en France », nous confie Alexandre Nillès. Les deux comparses mûrissent alors l’idée d’un service faisant le trait d’union entre les producteurs du terroir et le consommateur épris de goûts authentiques. De la ferme à l’assiette Direct, simple, transparent, ce trépied de valeurs définit le concept de l’Assiette d’Arthur et Alex. Démarré avec les réseaux de relations des deux cousins, petits-fils de bouchers-charcutiers-traiteurs, le répertoire des producteurs associés à cette aventure s’est enrichi de fil en aiguille. « […] on a grandi en campagne, on a beaucoup d’amis producteurs, donc on s’est déjà inspiré de ce que l’on connaissait. » Cette connaissance profonde de leurs partenaires a ensuite aidé le duo d’entrepreneurs à définir les critères de sélection des nouveaux fournisseurs. Ceux-ci sont fédérés autour des mêmes valeurs de savoir-faire et de qualité pour proposer ensuite des produits 100 % français, parfaitement traçables. Ils assurent eux-mêmes la livraison de ces produits chez le client qui bénéficie, toute l’année, d’une fraîcheur garantie sur leur commande. L’interface de l’enseigne se veut ainsi  être le plus court chemin pour convier à sa table le meilleur des terroirs français. Du chapon en direct de la plaine de Bresse, du champignon du Périgord ou des terrines de la Bourgogne du Sud, le client peut sélectionner précisément ce qu’il souhaite faire venir et de quelle région. ...

Châteaux Paradis : La finesse provençale

La région de Provence-Alpes-Côte d’Azur est le terroir à forte inspiration gastronomique et viticole qui abritele Château Paradis. Poursuivant l’œuvre de leurs prédécesseurs, les nouveaux propriétaires,qui ont hérité de ce domaine, bénéficient d’un patrimoine d’exception et d’un savoir-faire particulier en termes de vinification. Une agriculture viticole raisonnée La famille Thieblin est installée et pratique la viticulture dans la commune de Puy-Sainte-Réparade depuis 2011. Bien avant, le domaine a été la propriété de Jacques Héon durant une vingtaine d'années. Par la suite, il est passé aux mains de la famille Deschamps en 2003. Xavier et Odile, exploitants de spiritueux à la Réunion, l'ont racheté ensuite et ont étendu le vignoble avec 50 hectares supplémentaires, passant de 30 à 80 hectares en 2012. Un soin particulier est apporté au travail des sols et une surveillance accrue de l’état des vignes permet un travail plus respectueux. De plus, l’ensoleillement et le Mistral sont naturellement propices à une culture raisonnée. Les vins du domaine sont élaborés à partir de cépages de qualité, comme le Grenache, le Sauvignon, le Cabernet Sauvignon et la Syrah. Ils se déclinent en deux gammes différentes :"Terre des Anges" et  "Château Paradis". Une vinification dans les règles de l’art « Terre des Anges rouge », à la robe pourpre profond, est ponctué en nez par son côté minéral. En bouche, il éveille les papilles par sa rondeur et sa finesse. Ce vin s’accorde bien avec une daube de sanglier. Pour une meilleure dégustation, il est conseillé de le servir entre 10 et 12 °C. « Château Paradis blanc », très séduisant par ses reflets dorés à l’œil, d’un nez frais ponctué de notes d’agrumes, enchante les papilles avec ses arômes de grenache blanc. Il s’apprécie parfaitement avec une papillote de bar, citron confit et coriandre. La douceur et la générosité de ces vins est la résultante d’une vinification faite dans les règles de l’art. Le processus de vinification bénéficie des conseils œnologiques de Michel Tardieu et de Philippe Cambie. Le domaine s’est doté, en 2003, d’une cave par gravité et utilise des cuves tronconiques pour altérer le moins possible la qualité et la nature du raisin. ...

Auberge L'École

L’Auberge L’École, au cœur des Monts du Lyonnais, est installée dans une ancienne école du hameau de Bouchala et gérée par un sympathique couple : Denis et Christine Peralta. Denis est aux fourneaux tandis que Christine, en salle, est aux petits soins pour les clients.  Un décor au charme incontestable C’est en 2010 que le couple reprend l’école, qui avait été fermée en 1983 puis mise en location à des particuliers pendant plusieurs années. Il la transforme en restaurant, tout en gardant des éléments de décor de l’école, une façon de revivre la chaleur conviviale et d’évoquer les instants de l’enfance.  Sur une énorme ardoise sont écrits les bons petits plats au choix. Équerres et crayons de couleur disposés un peu partout renforcent le style de la salle. Les photos de classe de 1930 à 1983, tels des tableaux de souvenir, racontent l’historique des lieux. Dans la cour de récréation transformée en agréable terrasse, les convives retrouvent la bonne et vieille marelle ainsi qu’un beau jardin doté de plantes aromatiques.  Aujourd’hui, l’Auberge L’École est labellisée « Qualité tourisme ». Elle dispose d’une quarantaine de places en intérieur et d’une trentaine en extérieur. La salle est également privatisable, notamment les weekends, pour recevoir les groupes dans la limite d’une trentaine de personnes.  De bons plats faits maison Denis Peralta a auparavant exercé dans le milieu de l’hôtellerie, plus précisément dans la gestion d’une chambre d’hôtes. Plus tard, il entame sa reconversion et s’intéresse à l’univers de la cuisine. Après l’acquisition de son auberge, il effectue une formation et sera encadré par de grands chefs.  Aujourd’hui, il se plaît à sublimer à sa manière les produits du terroir. À l’Auberge L’Ecole, tout est frais et fait maison, de quoi amplifier les saveurs des délicieuses propositions culinaires concoctées par ce chef passionné. Les papilles se délecteront de la charcuterie faite maison, de la volaille fermière, des escargots, des tripes bio... Il n’y a pas véritablement de menus mais, à la place, une formule libre composée d’une entrée, d’un plat et d’un dessert, à seulement 25 €, est proposée. On pourra se laisser tenter par un délicieux fondant aux herbes avant de continuer sur un duo de poissons à l’Américaine et finir avec un crumble pomme-noix.  Les vins répondent aussi à l’appel au travers de la sélection proposée par les maîtres des lieux pour rehausser le goût des différents plats. Côtes-du-Rhône, Côtes-de-Provence, Saint-Joseph, Mâcon… il y en a pour tous les palais.  ...

Le Château de Fesles,
une histoire millénaire avec le Bonnezeaux

Depuis sa construction en 1070 jusqu’à nos jours, le Château de Fesles a toujours été intimement lié au vin. Après presque un millénaire aux mains d’aristocrates et de vignerons passionnés du vin, la famille Helfrich, propriétaire depuis 2008, continue à œuvrer pour tirer le meilleur parti de ce terroir. Un terroir particulier La superficie du vignoble du Château de Fesles fait en totalité 37 hectares. Une partie des vignes occupe les hauts coteaux du village, à 85 m d’altitude, et domine la rivière Layon. Elles sont installées sur un terroir siliceux, recouvert de cailloux, de schistes décomposés et d’argiles bleutées et rouges, très propices au chenin blanc. Il est l’unique cépage qui entre dans la fabrication du Bonnezeaux et de l’Anjou Blanc. Le domaine possède également des parcelles de cabernet franc et cabernet sauvignon, réparties sur le plateau pour ses autres cuvées. Le domaine est conduit en agriculture raisonnée en limitant au minimum les intrants. Le « Bonnezeaux » Le Château de Fesles produit 6 types de vins : l’« Anjou Blanc », l’« Anjou Rouge », l’« Anjou Villages Rouge », le « Rosé d’Anjou », le « Cabernet d’Anjou » et le « Bonnezeaux ». Ce dernier fait la renommée et surtout la fierté du Château. Il est issu à 100 % du cépage Chenin, qui lui confère un caractère unique qui allie concentration, finesse et élégance. La qualité du Bonnezeaux résulte d’une vendange manuelle bien spécifique dont le secret relève d’une alchimie entre terroir, conditions climatiques particulières, surmaturation des raisins atteints de « pourritures nobles », rigueur extrême dans le tri et travail de l’homme. Après une fermentation longue et lente, le mout naturellement concentré en sucre grâce à cette « pourriture noble » se transformera en un vin couleur d’or et patientera en futs pour être mis en bouteille au printemps de l’année suivante. Agréable dès sa mise en bouche par sa fraicheur, il dégagera un parfum d’une extrême finesse et s’épanouira dans la bouche comme un bouquet de fleurs. On dit qu’il fait « la queue de paon ». Pour en tirer le meilleur parti, il est recommandé de le savourer avec des desserts au chocolat noir ou des fromages à pâte persillée. Ce vin de garde peut patienter et se bonifier en cave jusqu’à une vingtaine d’années. ...

Restaurant Seb'On, ou tout simplement chez Sébastien

« Que du frais et des produits de qualité ». Le restaurant Seb’on s’appuie sur ce concept pour séduire sa clientèle. Et ça marche ! « Nos clients viennent pour notre travail artisanal identitaire mettant à l’honneur le fait maison avec tendance gastronomique », raconte Sébastien Héloin, maître des lieux. Ainsi, pour préparer une glace au praliné, il préfère concocter sa propre praline lui-même, en caramélisant et en torréfiant les noisettes. Le plaisir de chaque convive étant la priorité de l’établissement, il s’efforce de changer ses menus toutes les semaines, en fonction des saisons et de la disponibilité des produits. « Néanmoins, grâce à un partenariat avec les fournisseurs de Rungis, il arrive que des changements s’opèrent en cours de semaine », annonce le propriétaire. Les spécialités de la maison Malgré la diversité de sa carte, l’établissement propose toujours son plat-signature depuis son ouverture, le 28 juillet 2014, à savoir le foie gras au vin rouge. Préparé avec des épices de vin chaud, de la cannelle ou des clous de girofle, ce mets est à faire précéder d’une entrée à base de poisson ou de viande. Il est très apprécié des « franchouillards », mais aussi des touristes venus visiter Montmartre, qui l’appellent parfois le « foie gras parisien ». Pour découvrir tout le savoir-faire du chef, les noix de Saint-Jacques snackées agrémentées de risotto noir et de jus de homard sont à déguster absolument. « Ce plat est préparé à base de riz noir riche en céréales, qui, autrefois, en Chine, était réservé à l’empereur », explique-t-il. Dans le registre du dessert, Monsieur Héloin fait preuve d’innovation en concoctant son diplomate au litchi, gâteau servi avec un crémeux de clémentine corse, le même que celui utilisé pour agrémenter les tartes au citron. Au coup de cœur… Pour accompagner les plats proposés par le restaurant Seb’On, le chef aime suggérer quelques accords à sa clientèle. Toutefois, toujours fidèle à son concept de diversification, il lui arrive de présenter d’autres vins choisis « au coup de cœur ». Ainsi, les convives pourront savourer des vins issus de la vallée du Rhône, de la Bourgogne ou des Hautes Côtes de Nuits, et notamment de chez Pierre Naigeon, un jeune passionné qu’il admire particulièrement. ...

Ravoire et Fils : une maison familiale tournée vers l’humain

Fondée par Roger RAVOIRE en 1987, la maison familiale Ravoire et Fils n’a eu de cesse de se développer. Aujourd’hui, elle est présente sur deux vignobles français phares et emploie une quarantaine de salariés. Un rayonnement en France et à l’international Ravoire et Fils ne profite pas seulement de deux sites d’exception (Châteauneuf-du-Pape et Salon-de-Provence). L’entreprise a, en effet, basé ses valeurs sur l’humain et sur une modernisation continuelle de ses outils. Cette dynamique lui permet ainsi de créer des produits aux personnalités propres présents en France et dans le monde. ...

Distillerie Leisen : un savoir-faire artisanal transmis de père en fils

Maison familiale depuis la fin du XIXe siècle, cette distillerie artisanale est dirigée par Jean-Marie Leisen, épaulé par sa fille Sarah Leisen, qui se tient prête à reprendre le flambeau. Une recherche de la qualité Afin de proposer une production de qualité, la distillerie met en avant un savoir-faire traditionnel mais surtout l’utilisation des meilleures matières premières. Pour confectionner ses cidres et ses jus de pomme par exemple, elle opte pour des fruits 100 % bio et présentant un niveau optimal de maturité. Côté vieillissement, la maison a recours à des techniques spécifiques. Ainsi, la mirabelle de Lorraine, un de ses produits phares, se conserve une année dans des cuves en inox, puis une autre année dans des barriques en fût placées dans les caves. L’eau-de-vie passera ensuite 5 ans dans des cuves en grès, placées cette fois-ci dans les greniers. En agissant de la sorte, la maison fait profiter son nectar d’une variation de température propice à son vieillissement. ...

Restaurant-bar Chez Nous² :
quand recevoir est une passion, plus qu'un savoir-faire 

Guillaume et Corinne vous accueillent dans un restaurant à l’ambiance chaleureuse et réconfortante. Telle une extension de la maison, Chez Nous² marque le début d’une aventure entre deux passionnés de cuisine que tout semblait diviser… Lui, passionné des Alpes et de tartiflette, et elle, une amoureuse des grandes terres du Montana et de cuisine méditerranéenne, avec toutefois une passion commune : le plaisir de recevoir de la clientèle au même titre que les amis et cuisiner pour eux. Un restaurant pour toutes les envies L’établissement baigne dans une ambiance qui s’adapte aux différents moments de la journée. Dans un rythme plutôt dynamique le midi, il reçoit une vague de clientèle qui arrive en même temps et qui repart également au même moment mais aussi une clientèle qui n’est pas forcément de bureau et qui prend un peu plus son temps pour déjeuner. Le soir, le restaurant propose des Popotes Dînatoires, où, sur un fond de mur coloré, les convives pourront prendre tranquillement un verre tout en partageant des plats conviviaux ou des assiettes-planches très gourmandes.    Chez Nous2, « c’est surtout de la cuisine 100% fait maison même la pâte des tartes et les pâtes fraîches » déclare Corinne, propriétaire des lieux. Le midi, laissez-vous tenter par sa blanquette de veau faite dans les règles de l’art. Au registre des desserts, craquez pour son ile flottante farcie de fruits rouges et accompagnée de pain perdu comme à la maison. Le soir, découvrez notamment le velouté de Marennes, un velouté d’huitres très doux, qui est une belle découverte culinaire très appréciée des clients. Vous l’aurez compris, dans cet établissement, vous n’aurez droit qu’à des produits frais cuisinés sur place avec passion par le chef. Et comme garantie, attendez-vous à trouver de nouvelles cartes chaque semaine. Pour le weekend, notamment le samedi, Chez Nous2 propose un menu semi-gastronomique avec 3 entrées, 3 plats et 3 desserts au choix, une manière de faire découvrir à la clientèle une autre facette de sa cuisine. Le dimanche se veut plus convivial avec la formule du brunch à la française : un moment de plaisir à partager en famille avec son buffet de hors-d’œuvres à volonté (12 variétés disponibles), suivi de 2 plats chauds, dont 1 plat cocotte avec une brouillade d’œuf, sans oublier le buffet de desserts. Une carte des vins éclectique La carte des vins s’accorde avec la carte du déjeuner ou du soir et change une fois par mois. Tous les vins du restaurant sont proposés au verre de 12 et 16 cl mais aussi à la bouteille avec quelques très bons crus pour avoir de jolies gammes.  Parmi les vins qui marchent le mieux figurent le Chorey-lès-Beaune (Bourgogne) et le Pouilly-Fumé (Loire), un vin blanc très fruité. ...

Maison Laffarge, la tradition et l’exigence du bio

L’établissement des Laffarge était, jusqu’aux années 50, un restaurant ayant notamment pour habitué un certain Lénine. Mais la maladie du propriétaire poussa sa femme à transformer le lieu en boutique de thés et de produits naturels et diététiques. Une belle innovation à l’époque. Depuis 2006, Abdelhamid Saida a repris le magasin, après avoir connu la maison en tant que client alors qu’il étudiait l’histoire et l’archéologie et résidait à la Cité Universitaire internationale. Soucieux de conserver l’esprit des lieux, il en perpétue le charme et garde la même exigence dans la sélection des produits. Plus de 250 thés minutieusement sélectionnés Avec plus de 250 variétés de thés testés et sélectionnés, La Maison Laffarge est un comptoir de thé, voire l’un des plus anciens de Paris et l’un des plus savamment fournis. Cette grande sélection toujours d’une fraîcheur remarquable, rigoureusement choisie chez Damman, Orientis Gourmet, Georges  Cannon, Alveus… vaut à l’établissement de la rue Sarrette le prix de la tradition dans le Guide du thé à Paris. Des produits biologiques et naturels venant du monde entier Monsieur Saida a également développé d’autres produits biologiques et naturels. En premier lieu, l’huile d’olive extra vierge Cercina qu’il importe de son pays natal, la Tunisie. Certifiée par Ecocert, mono variétale, douce et fruitée avec un taux d’acidité remarquablement bas,  elle est distribuée dans 160 points de vente en France. Dans son magasin, d’autres huiles sont présentes comme celles de pistache, d’Argan, de pépin de courge, de lin, de cameline,  de germe de blé et de chanvre…Les produits de la ruche restent l’un des produits phares de la maison. En effet, la gelée royale biologique française certifiée par le GPGR (Groupement de Producteurs de Gelé Royale) ainsi qu’une sélection remarquable de miel d’apiculteurs français font la réputation de l’enseigne. Des sardines millésimées Rödel, des fruits confits de fabrication artisanale (citron, angélique, gingembre, cerise, ananas, cédrat, …), des paniers de fruits et de légumes, fruits secs et séchés, des épices en vrac ainsi que des vins sans sulfite, tous issus de l’agriculture biologique / biodynamique forgent la singularité de l’enseigne et son ouverture sur les bons produits du monde entier. La Maison Laffarge, comme préfère la nommer certains observateurs, est une Institution dans le monde du bio. ...

Finlande Tourisme d’affaires : une destination pleine de ressources

La Finlande a accueilli, en 2016, plus de 650 congrès internationaux. La moyenne de 600 événements professionnels annuels draine dans ce pays de contrastes – véritable passerelle entre l’Orient et l’Occident – quelque 70 000 congressistes. La qualité premium des prestations, l’expertise locale en matière d’organisation d’événements et l’hospitalité légendaire des habitants ont contribué à hisser le pays au rang des destinations offrant les expériences de voyages d’affaires les plus enrichissantes. Dans un cadre naturel d’exception, le pays de Häkkinen met à disposition un répertoire d’infrastructures où innovation et confort des usagers sont au cœur des préoccupations. Embarquement immédiat Une croyance populaire associe la Finlande à une destination très sélective, difficile à atteindre. La réalité est que le pays est plus qu’accessible : en témoignent les quelque 200 vols internationaux que draine quotidiennement le principal aéroport finlandais. En plus de Helsinki-Vantaa, six autres aéroports à travers le pays sont habilités pour l’accueil des trafics internationaux. Au départ de Paris, la capitale finlandaise n’est qu’à 3 h de vol par la compagnie Finnair (en co-operé par Air France) qui assure les vols directs. Les autres compagnies comme Lufthansa assure la desserte mais avec un escale en Allemagne. Les tour-opérateurs spécialisés ne manquent pas, pour les démarches en amont du voyage. Une fois sur place, les déplacements n’occasionnent pratiquement aucun souci, étant donné la variété des moyens disponibles – bateaux à vapeur, voitures, autocars, trains – et la fluidité des circulations en ville. Aucun risque de froisser vos collaborateurs par un quelconque retard au rendez-vous. D’autant que les locaux sont très rigoureux sur la ponctualité.  Des événements pros en Finlande, pourquoi ? Dépaysement et bien-être. Quoi de mieux pour se concentrer sur le cœur de ses affaires ? De ce côté, la Finlande rafle tous les bons points parmi ses voisins européens. Nous ne parlons pas seulement d’étendues mais également d’intégrité de l’environnement et des époustouflants contrastes dont la nature a nanti le pays. Les petites îles foisonnent, se comptant par dizaines de milliers, idem pour les lacs. Ces parenthèses d’escapades sont directement accessibles depuis les grands centres urbains. Sans compter les expériences uniques comme le soleil de minuit – deux mois sans que l’astre ne se couche – et les aurores boréales. Par ailleurs, le grand dynamisme des villes, en matière de programmations culturelles, offre l’opportunité d’associer ses événements à des moments festifs inoubliables. Sanna Tuononen, du Finland Convention Bureau, attire ainsi l’attention sur l’émergence d’événements culturels axés sur la gastronomie. « C’est assez actif, surtout à Helsinki. Les séminaristes ou autres sortes de groupes MICE peuvent partager des cours de cuisine, ou différentes sortes d’expériences autour de la gastronomie finlandaise. » Ensuite, toute la féerie de l’hiver finlandais se déroule dans un cadre d’exception en Laponie. Destinations affaires Quatre destinations se démarquent, dans le répertoire des possibilités, pour ce qui est de l’accueil des événements professionnels. La capitale Helsinki tient naturellement la tête de peloton avec ses allures de ville moderne très dynamique que viennent rafraîchir les espaces verts et les îles qui l’entourent. Alors que la ville rassemble tous les arguments technologiques et infrastructurels nécessaires, elle garde une dimension humaine. Le Radisson Blu Plaza constitue un bel exemple des adresses d’accueil adaptées aux voyageurs d’affaires. Les quartiers finnois de la chaîne très haute de gamme disposent d’un espace affaires composé d’un hall d’exposition et de cinq salles de réunion d’une capacité individuelle de 8 à 80 personnes. Le Finlandia Hall offre, de son côté, une gamme de solutions spécialisées.   Turku accueille également de nombreux suffrages, gr&a...

Paulaner : des bières dans la tradition munichoise

La première trace de la brasserie Paulaner remonte à 1634. C’est à cette date que les moines de l’ordre de Saint-François-de-Paule commencent à vendre leurs bières. En 1806, le brasseur Franz Xaver Zacherl reprend la brasserie. Puis, en 1822, il installe une nouvelle fabrique rue Falkenstrasse, à Munich. Depuis 2016, la brasserie a investi dans de nouveaux locaux, pour toujours mieux répondre aux attentes de ses consommateurs. Aujourd’hui, Paulaner est la plus grande brasserie bavaroise. En effet, plus de trois millions d’hectolitres y sont brassés chaque année. Elle exporte ses bières dans plus de 80 pays. Un grand soin est apporté à la fabrication Toutes les bières fabriquées par Paulaner sont des bières pur malt orge et blé. Aucun adjuvant, ni colorant, ni sucre n'y sont ajoutés. L’eau utilisée pour le brassage de la bière est particulièrement douce, puisée à une profondeur de 240 mètres dans l’Isar (Bavière). Quant au houblon, qui participe à l’amertume et à l’arôme du breuvage, il est soigneusement sélectionné dans la région d'Hallertau, en Bavière. Toutes les étapes nécessaires à l’élaboration de la bière sont réalisées en Bavière, du maltage à l’embouteillage. La gamme des bières Paulaner La brasserie Paulaner est réputée pour la diversité de ses produits. La bière la plus populaire est la Wiessbier. C’est une bière avec une robe aux reflets dorés, dégageant un léger parfum de banane. La Munchner Hell, elle, est une bière d'un beau blond doré, dont le goût est légèrement malté. Quant à la Salvator, c’est la bière la plus forte produite par Paulaner. Elle présente une belle robe couleur châtaigne avec une mousse caramel. On y discerne une fine note de chocolat. ...

Rouen, un territoire surprenant

Haut lieu historique et culturel, telle est l’image marquante de Rouen et de sa région. C’est pourtant d’abord avant tout une zone économique de plus de 800 000 habitants, un centre urbain innovant et créatif et un très solide écosystème industriel de portée internationale. Du 6 au 19  juin  2019, le territoire se mobilise pour faire découvrir, au détour de l’Armada, grande fête fluviale,  les atouts économiques et résidentiels de Rouen et de sa région. L’enjeu : révéler ses atouts clés : le marché, l’écosystème, les compétences humaines, et la qualité de vie. Rouen va vous surprendre, on vous le garantit ! Une localisation incomparable, entre terre et mer, au cœur des grands bassins d’affaires La performance économique de Rouen est soutenue par une position géographique stratégique : à une heure de Paris, proche des grandes capitales européennes, Rouen donne accès à des marchés dynamiques et variés. Au cœur de la vallée de la Seine, Rouen participe à l’économie fluviale et portuaire : les trois ports de Paris, de Rouen et du Havre constituent le premier ensemble portuaire français, pour les conteneurs, le commerce extérieur, l’approvisionnement énergétique, et Rouen est le premier port fluvial européen pour le vrac et l’export de céréales. Des filières industrielles performantes : l’industrie du futur, à Rouen, c’est maintenant C’est à Rouen que se sont écrites depuis quatre siècles toutes les révolutions industrielles, c’est aujourd’hui que s’y déploie la puissance de l’industrie 4.0 : un système pleinement connecté, où collaborateurs et partenaires construisent une chaîne de valeur en constante transformation, pour mieux s’adapter aux besoins du client. Travaillant en synergie, toutes les grandes filières industrielles sont concentrées sur ce territoire : automobile, aéronautique, chimie, pharmacie, santé, agroalimentaire, technologies vertes, construction, activités portuaires. L’innovation dans les services à l’industrie est portée par la puissance de ces fleurons, en particulier dans la logistique et le développement des technologies numériques. Renault, Thales, Sanofi, Lubrizol, Novacel, Ferrero, Ethypharm, Nutriset, Aspen, Ressorts Masselin, Aptar, Hermes Parfums, Janssen, Bolloré Logistics, Glaxo, Acticall, Cargill Cacao, PGS Group, Nexira, autant de noms qui font référence dans leur domaine et qui écrivent, chacun, des pages de leur histoire à Rouen. Innovation technologique mais aussi innovation par les services : si les secteurs bancaires, assurantiels, et relations client comptent dans l’économie locale,  Rouen et sa région investissent aujourd’hui avec succès des secteurs tels que l’artisanat, le commerce de proximité, le tourisme, qui contribuent aussi à sa valorisation urbaine. Des compétences disponibles et formées pour les besoins locaux Les jeunes ne s’y trompent pas : avec une population étudiante des plus dynamiques de France, Rouen fait le plein dans ses onze écoles d’enseignement supérieur, à l’université et 4 000 chercheurs forment les talents de demain. Une offre adaptée aux besoins industriels, mais également aux services et au commerce : INSA Rouen Normandie, ESIGELEC, NEOMA Business School, Institut national de la boulangerie-pâtisserie, Uni LaSalle, 6 UFR, et bien d’autres, couvrent l’ensemble des besoins des secteurs économiques. Au-delà de la formation initiale, la Région Normandie croit en la formation professionnelle. En lien étroit avec les entreprises, la Région finance des actions de qualification, de reconversion et facilite ainsi l’embauche ou la mobilité professionnelle. Vivre à Rouen, un plaisir ? La qualité de vie d’une métropole à taille humaine est particulièrement appréciée à Rouen : juste la bonne échelle pour une vie professionnelle intense, où le choix des postes passionnants permet en toute quiétude de s’installer en famille, sans souci de logement, de garde d’enfants ou d’ennui mortel de province ! La ville est curieuse, sportive, culturelle, et offre alentour des espaces naturels in...

 Ballon Bleu Horizon : vols en montgolfière entre Comminges et Couserans

Fondée il y a 10 ans, la société Ballon Bleu Horizon est composée d’un pilote, Eric Tritz, et de son équipière, Colette. Elle utilise 2 montgolfières : des ballons de 3000 et 3700 m3 pouvant accueillir 4 passagers. La prestation dure une matinée et offre la sensation rare de quitter le plancher des vaches, d’y laisser tous ses tracas quotidiens, de se laisser porter par le vent et d’aller vers l’aventure. De plus, les participants découvrent toutes les coulisses d’un vol en ballon ! Une expérience aérienne unique  Adaptation en temps réel, chaque vol est différent et constitue une expérience unique. Un peu d’aventure, puisque le champ d’atterrissage n’est déterminé par le pilote que quelques minutes avant l’atterrissage, variations de la vitesse et de la direction du vent obligent. D’une durée de 12 mois (extensible en fonction des disponibilités des passagers), chez Ballon Bleu Horizon le billet peut être cédé à un tiers. La tenue vestimentaire appropriée pour le vol en montgolfière est celle des activités de pleine nature. Il faut donc être bien chaussé pour éviter toute blessure. Par contre, inutile de s’habiller plus chaudement qu’au sol car la température est agréable dans la nacelle, grâce au bruleur ; de plus les passagers ne sentent pas le vent puisque le ballon se déplace à la même vitesse que l’air environnant. Les personnes sensibles au vertige n’ont rien à craindre. Le ballon n’étant pas relié au sol, cette sensation n’existe pas. A la fin du vol, un diplôme est remis aux heureux participants durant le toast traditionnel puis ils sont reconduits au terrain de décollage en véhicule 4X4. Une sécurité certifiée La sécurité est primordiale autant au sol que durant le vol. Toutes les précautions sont donc mises en œuvre pour assurer le bon déroulement de la prestation. Dans le cadre du Certificat de Transporteur Aérien, les méthodes de travail de Ballon Bleu Horion sont validées et auditées par la Direction de la Sécurité de l’Aviation Civile Sud. Les ballons et le pilote sont également soumis aux normes de sécurité et aux réglementations imposées par la Direction Générale de l’Aviation Civile. ...

Viavino : une immersion conviviale et inédite dans l’univers du vin

Viavino, un lieu de vie où traditions camarguaises, patrimoine séculaire, délices du terroir et paysages atypiques se côtoient en vue de révéler les richesses de la région languedocienne. La création en 2013 de ce pôle œnologique unique, regroupant des espaces extérieurs aménagés ainsi que des bâtiments s’inspirant de l’identité vinicole du territoire, s’inscrit dans une démarche collective et fédératrice entreprise par le maire de Saint-Christol, Jean-Luc Bergeon. En famille, entre amis ou entre collègues, découvrez ensemble un territoire du sud de la France propice à la détente et à l’aventure au travers d’activités ludiques et gourmandes. Viavino : un joyau au cœur des vignobles « Ce projet de territoire, appuyé par la communauté de communes du Pays de Lunel, se veut être la vitrine du patrimoine local à résonance vitivinicole », nous explique Madame Juliet Houdart-Valot, directrice du site. Pilier du développement touristique et économique de ces quinze communes à majorité rurale, le projet s’est largement inspiré d’une région à la nature préservée, perdue entre plaines, mer et vignes. C’est d’ailleurs pour rendre un hommage à cette nature ô combien généreuse que les bâtisses composant le complexe de deux hectares ont été conçues dans le respect de l’environnement. L’architecture de la capitelle, du patio, de la halle camarguaise, du musée dédié au terroir ainsi que du caveau-boutique a ainsi été pensée en vue d’assurer leur parfaite intégration dans le paysage. Matériaux locaux et sains, isolation thermique naturelle sans chauffage ni climatisation, lumière naturelle ou économie d’énergie grâce à l’usage de panneaux photovoltaïques sont autant de dispositifs écologiques pensés par l’architecte Philippe Madec, récompensé à plusieurs reprises pour son engagement en faveur de l’architecture écologique. « Ce site de bois et de pierre, à l’empreinte résolument œnologique, est ainsi complètement écoresponsable avec des petits clins d’œil aux bâtiments agricoles », continue Madame Houdard-Valot. La promesse d’une véritable immersion dans le patrimoine vinicole du Pays de Lunel « Grâce aux bâtiments articulés autour d’une place, le concept est ici de créer un village dans le village », reprend notre interlocutrice. Afin de recréer ainsi cette âme villageoise, chaque détail a été pensé afin de permettre aux visiteurs de déambuler dans un espace ouvert, à l’image d’un village, où tout rappelle les traditions, le vin, la joie de vivre ainsi que l’histoire d’une région révélée artistiquement dans un espace propice à la découverte. La place, surplombée par une sculpture en hommage à un célèbre taureau, accueille également une aire de jeux à l’endroit des enfants avec une arènes de jeux en bois. Les adultes pourront alors s’imprégner de l’histoire vitivinicole millénaire du terroir en visitant le musée dédié, en errant dans le vignoble pédagogique ou en parcourant le somptueux jardin aromatique. De plus, des détours gourmands ponctués de dégustations animées par la sommelière œnologue Marie-Hélène Dal Cin sont organisés dans l’atelier du goût. Passez par la boutique-vin aménagée à la manière d’un caviste pour découvrir un vin ou goûtez aux produits du terroir dans un restaurant fleurant bon la gastronomie locale. Un pass dégustation vous donnera d’ailleurs la possibilité de découvrir trois vins de la région, dont le fameux muscat de Lunel, tout cela dans un espace où l’événementiel trouve aussi sa terre d’expression avec des soirées-concerts en compagnie des vignerons et des spectacles organisés sur un amphithéâtre de verdure. ...

Domaine Ernest Burn-Clos Saint-Imer :
la richesse des vins d’Alsace

Propriété de Francis Burn, le Clos Saint-Imer fait partie intégrante du Domaine Ernest Burn, qui lui-même est inclus au sein du village de Gueberschwihr. Terre de prédilection pour les sept cépages nobles alsaciens, ce village est reconnu depuis plusieurs siècles pour l’excellence de ses vins. Ernest Burn, précurseur du domaine Terroir de premier choix pour les grands vins avec son sol calcaire et sa forte pente, les villageois de Gueberschwihr commencèrent à défricher la colline à partir du VIIe siècle, sous l’impulsion de son protecteur Saint-Imer. Toutefois, suite à la Révolution qui morcela ces terres, au phylloxera qui décima les plantations et aux difficultés d’exploitation, la viticulture fut abandonnée sur cette colline à la fin du XIXe siècle. Ernest Burn, issu d’une très longue lignée de vignerons et conscient de l’énorme potentiel de ce terroir, s’attela à partir de 1934 à le faire renaître de ses cendres. Il releva les murs de pierres, rouvrit les chemins et replanta les parcelles qu’il acquit au fur et à mesure. Son nom est resté attaché au domaine qu’il a transmis à ses enfants. Son fils Francis continue son œuvre et exploite avec passion ce vignoble tant réputé. Le Clos Saint-Imer Juché à 330 mètres d’altitude au nord du village de Gueberschwihr, le Clos Saint-Imer occupe cinq hectares d’un seul tenant au lieu-dit Grand Cru Goldert. Son terroir calcaire est propice aux cépages nobles alsaciens, en particulier le Gewurztraminer et le Muscat d’Alsace. Cette particularité lui a d’ailleurs valu le surnom d’ « aristocrate du vignoble alsacien ». Imposé par la forte déclivité du terrain (jusqu’à 60% de pente en certains endroits) mais aussi dans un souci de préservation de la nature, les vignes y sont travaillées à la manière traditionnelle. « Nous travaillons surtout à l’ancienne, tout est manuel. » explique Francis Burn. Et lui de poursuivre : « depuis toujours, les insecticides sont bannis de ce clos afin de respecter un type d’agriculture raisonnée, voire au-delà. Des vins riches et fruités Avec ses dix hectares en tout, dont cinq pour le Clos Saint-Imer, le Domaine Ernest Burn produit annuellement quarante-mille bouteilles, déclinées en une quinzaine de vins différents. « Nous ne commercialisons que des vins mûrs, qui ont entre trois et quatre ans, élevés trois ans minimum avant d’être mis en bouteille. Nos vins sont très riches, fruités…» précise Francis. Le « Clos Saint-Imer - Muscat Vendanges Tardives » 2007, AOC Alsace Grand Cru Goldert illustre la richesse des vins issus de ce clos. Composé de Muscat à 100% récolté en surmaturité, il présente une robe jaune doré, aux reflets cuivrés. Son nez ouvert et complexe, offre un mélange d’arômes de rose, d’abricot, de miel et d’épices. Equilibré et structuré, cette cuvée est à réserver pour les occasions particulières, et s’accompagne d’un roquefort ou d’une mousse au chocolat. A l’instar du Muscat, le « Clos Saint-Imer - Gewurztraminer Vendanges Tardives » 2011 AOC Grand Cru Goldert est également un grand vin de garde qui peut se bonifier jusqu’à quinze ans en cave. La finesse de sa sucrosité permet à ce vin moelleux des accords gourmands. Présenté en coffret de bois, il s’offre en cadeau aux amateurs de grands vins. ...

Brasserie Larché : perpétuer la tradition de la bière

La commune de Sens, riche d’histoire, est célèbre pour ses paysages de fleurs, ses édifices, mais également pour son terroir. Au sein de cette belle localité, la Brasserie Larché est devenue, au fil des années, un patrimoine bourguignon, apprécié par les amateurs de bière. Elle fait partie des premières brasseries dans cette partie de la France, à fabriquer des bières de haute et double fermentation, ce qui consiste à jouer sur la quantité des matières premières afin d’obtenir une bière au corps plus corsé. Aujourd’hui, l’entreprise brasse dix types de bières différentes. Plus de vingt années d’histoire Depuis sa création en 1996, la Brasserie Larché fait partie des producteurs qui ont su préserver l’authenticité de sa marque. Elle reste surtout très présente en Bourgogne et un peu en France (région parisienne et PACA). « Notre zone de chalandise est restreinte mais la volonté de grandir et d’être mieux référencé au niveau national est bien réelle. » nous confie Eric Poirier, actuel gérant. Parmi les fleurons de la gamme figure la bière Alésia, 100 % bio, qui a reçu en 2016 une médaille lors du Concours général agricole dans la catégorie « Bières blondes ». La maison possède d’autres produits ambassadeurs qui font sa fierté à l’instar de la Thomas Becket Ambrée, première bière élaborée par la brasserie, à fermentation haute et refermentée en bouteille avec un ajout de miel de l'Yonne. La marque Thomas Becket se présente sous différentes déclinaisons : blonde, blanche, brune et ambrée et rousse également. De manière saisonnière : « nous brassons une bière de printemps et une bière de Noël » précise notre interlocuteur. Les amateurs pourront également se laisser tenter par la Burgindia (IPA), une bière plus houblonnée, plus pâle et plus amère au goût. Depuis peu, la Brasserie Larché intervient dans la fabrication de caramel de bière et de vinaigre de bière, faisant le bonheur des amoureux de cuisine originale. Et dans une volonté de faire découvrir son savoir-faire, elle se tient prête à accueillir le public dans le cadre d’une visite comprenant la découverte des techniques de fabrication, une dégustation et un passage en boutique. ...

Champagne Boulachin Chaput, un jeune parmi les grands

Réputée pour ses vignes et son histoire, la famille Boulachin Chaput perpétue depuis plusieurs générations cette tradition dans la fabrication du champagne. Étendues sur huit hectares et reposant sur un terroir argilo-calcaire, les vignes ont cet avantage d’être exposées sous un soleil naturel, offrant ainsi aux baies une belle maturité et une qualité exceptionnelle. Une culture de grande valeur La maison Boulachin Chaput obtient en 1924 sa première médaille d’or grâce à Paul Boulachin pour sa cuvée Carte blanche brut réserve. Une tradition champenoise que la descendance veut à tout prix préserver en travaillant pour cela dans le respect des gestes ancestraux. Sur les terres de la Côte des Bars, les cépages sont représentés en majeure partie de pinot noir (60 %), mais aussi de pinot meunier (10 %) et de chardonnay (30 %). La famille pratique depuis près de dix ans la viticulture durable sur l'exploitation, et lutte en faveur de la conservation de l’écosystème et le développement du terroir certifié par le Label Terra Vitis. Une ode à la nature « Prendre le temps et laisser s’exprimer la nature au maximum », tel est le leitmotiv des Boulachin, qui propose par exemple son Brut nature sans dosage à déguster dans toute sa pureté et son authenticité ou la Carte noire, un mélange de pinot noir et de chardonnay, qui est assez mûre et vineuse. La Dame noire, fait avec 100 % de pinot noir, millésimée 2006, 2009, 2012 et qui tient son nom d’une parcelle de la vigne de Dame noire, fait partie des autres cuvées phares. Marc Veyrat, célèbre chef cuisinier français, est un grand amateur de ces nectars produits par la maison Boulachin Chaput. Plusieurs projets sont en cours entre la marque et le grand chef rentrant dans le cadre de la promotion des produits du terroir. La tradition d’abord Le succès des champagnes Boulachin Chaput repose sur leur mode de fabrication réalisé dans le respect des traditions, notamment par rapport au vieillissement qui peut aller jusqu’à cinq ans. La fermentation s’effectue dans une cave réchauffée naturellement, pour l’obtention d’un vin de caractère, plus fin et plus complexe. La mise en bouteilles est réalisée courant mai et juin, période où la température est idéale pour le repos des vins. ...

La Baule : une bulle de bien-être et un environnement privilégié pour vos grandes rencontres professionnelles

Haut lieu de rencontres professionnelles en Loire-Atlantique, La Baule suscite l’intérêt par son cocktail détonnant entre plage, douceur de vivre et infrastructures d’accueil à la pointe de la technologie. Bienvenue au cœur de l’une des plus belles baies du monde. Destination d’affaires, destination bien-être Sur le littoral atlantique, La Baule est une destination d’excellence, le spot événementiel idéal faisant vivre aux collaborateurs, partenaires ou clients, une expérience mémorable dans une ambiance saine et sereine. Ici, la vaste pinède protégée forme un écrin naturel dans lequel vient se blottir la ville. À proximité, le parc naturel régional de la Brière et les célèbres marais salants de Guérande garantissent un environnement de charme à tous les grands rendez-vous évènementiels. Comment ne pas citer également les villas et hôtels articulés autour d’une mosaïque de styles  qui retracent différentes époques ? Par-dessous tout, La Baule tire son charme de sa plage déroulant son arc de cercle sur 9 km. Sur l’une des plus longues plages d’Europe, l’esprit yachting bat son plein. La baie est l’endroit parfait pour pratiquer les activités nautiques et sportives à sensation. Rien de mieux pour se détendre après une séance de travail, tout en respirant l’air frais marin, idéal pour se ressourcer. Et comme la ville justifie d’une identité « tout à pied », aucun problème de déplacement ne viendra se poser. Cet environnement sécurisé, reposant et authentique constitue un gage de qualité et de satisfaction tant pour l’organisateur que les participants qui posent leurs valises sur la destination le temps du congrès. Un engagement fort dans le développement durable En plus d’appartenir au Club des Plus belles baies du monde, la ville est labellisée Pavillon Bleu, une reconnaissance internationale récompensant l’engagement de la destination en faveur de la préservation des espaces naturels et la sauvegarde de son littoral. Cette implication en matière de développement durable va encore plus loin. Le Palais des Congrès Atlantia, l’infrastructure d’accueil des manifestations professionnelles, est le premier site de France (hors Paris) à avoir été certifié ISO 20121, il constitue l’endroit parfait pour organiser un évènement durable.  Entièrement rénové en 2014, cet espace est doté d’une surface polyvalente de plus de 3 500 m2, et peut accueillir jusqu’à 900 personnes dans son auditorium. Avec un parc technique à la pointe de la technologie, l’accès au wifi haut débit en fibre optique et un service multimédia innovant, fourni en collaboration avec des start-ups locales, ce bâtiment a tout d’un « palais ». Tous les participants aux évènements qui y sont organisés pourront ensuite rejoindre les 900 chambres d’hôtel situées à proximité immédiate, au cœur d’un parc hôtelier toutes catégories et de standard international, ou quelques-unes des 3 500 chambres situées sur la presqu’île. ...

Marie-Anne Haour, fondatrice de Simiya : associer Design Thinking et coaching systémique pour accélérer l’innovation

Avec treize ans d’expérience dans l’accompagnement d’entreprises, start-up et associations, Marie-Anne Haour entend tirer profit de sa connaissance du Design Thinking pour apporter un coaching plus efficient pour aider ses clients à travailler et innover différemment. Le coaching, un métier en plein essor Ces dernières années, le coaching s’est largement développé au vu des évolutions que connaissent la société et les individus qui la composent. Face à ces changements, le coaching est rapidement devenu un outil indispensable pour accompagner les personnes dans leur évolution à la fois personnelle et professionnelle. En général, cet accompagnement vise à libérer les potentiels de chacun en mettant en place des stratégies pouvant aider à atteindre des objectifs spécifiques. En fonction des besoins, le coaching peut ainsi revêtir plusieurs formes. Mais qu’il s’agisse de coaching individuel, d’équipe ou d’organisation, les techniques utilisées tendent vers un seul et même but : la résolution d’une problématique de développement. Une méthodologie originale La méthodologie de coaching prônée par Marie-Anne Haour, fondatrice de Simiya, s’appuie sur un puissant processus d’innovation qu’est le Design Thinking. « Il s’agit d’un processus d’innovation centré sur l’humain, l’idée est de passer par l’humain afin de proposer des solutions qui sont viables économiquement et réalisables technologiquement », explique Marie-Anne HAOUR. L’intérêt de cette méthode repose sur le fait qu’elle génère une nouvelle manière de travailler avec un état d’esprit complètement différent de celui qu’on trouve traditionnellement en entreprise. Cet état d’esprit repose sur l’empathie, la confiance créative, l’optimisme dans un contexte complexe et s’appuie sur l’intelligence collective. « Par exemple, depuis quelques années, j’accompagne aussi bien des groupes du CAC 40, que des groupes scolaires à changer leur façon d’innover avec plus d’agilité et de collaboratif grâce au Design Thinking. » Dans le cadre d’ateliers, elle accompagne les équipes sur des projets concrets où elle injecte aussi bien de la formation sur la méthodologie du Design Thinking, que du coaching autour de la nouvelle posture à adopter dans le cadre de ce type de travail. « En créant un contexte bienveillant et en accompagnant les individus et le collectif avec du coaching, on arrive à des résultats incroyables en termes de transformation dans les mentalités et dans les réflexes de travail collaboratif . » Des offres de coaching pour des cibles différentes Simiya propose des offres de coaching pour les entreprises, notamment au niveau des cadres dirigeants, des jeunes cadres ou des équipes formées autour d’un projet. L’accompagnement a pour objectif de permettre à ces équipes de progresser en termes de performance et d’innovation. Cela passe nécessairement par un changement d’état d’esprit et une collaboration optimisée. Et pour améliorer la manière de collaborer, Marie-Anne Haour privilégie l’approche systémique qui est centrée sur les interactions de l’individu avec les autres. Outre le coaching d’entreprise, Simiya accompagne également les individus dans leurs moments de transition. « J’explore avec eux leurs envies et leurs besoins, et les aide à élargir leur réflexion pour les amener à définir des projets d’avenir concrets », souligne la fondatrice. Enfin, un accompagnement sera bientôt proposé aux personnes qui ont été touchées par un cancer pour les aider dans leur reconstruction. Ici, il ne s’agit pas d’intervenir au niveau psychologique mais plutôt de mettre l’accent sur la réalisation et la prise de confiance en soi à travers l’action. ...