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© Geoffroy de Boismenu
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Interview avec Yannick Alléno
Chef du restaurant Le Pavillon Ledoyen



Restaurant
3 étoiles au Guide Michelin
situé à Paris
Région Île-de-france

Dans votre restaurant, comment définissez-vous votre cuisine ? Quels sont vos plats «Signature»? Avec quels produits aimez-vous travailler ?

Yannick Alléno Au pavillon Ledoyen, nous proposons une cuisine moderne qui s’inscrit dans un mouvement culinaire que nous avons initié en 2013 et qui est né de la volonté de faire correspondre la cuisine Française à notre époque. Les clients souhaitent manger moins gras et moins salé tout en découvrant de nouvelles saveurs. Aussi, j’avais envie de redécouvrir ce qui constitue l’identité de la cuisine française, sa complexité, après des années de cuisine dites « de produit ». Pour cela, nous modernisons les éléments fondateurs constitutifs de la cuisine pour les remettre au goût du jour. Cette envie se traduit par un travail continu de recherche. Ainsi, nous avons commencé à travailler sur la sauce qui est le verbe de la cuisine française : elle lie tous les ingrédients dans une assiette. Nous avons développé la technique de l’Extraction® qui nous permet de créer des sauces moins grasses moins salées mais plus goûteuse. Ce travail autour de la Cuisine Moderne m’enthousiasme et nous nous réjouissons chaque jour de l’engouement qu’elle provoque. Nos récentes récompenses n’en sont que l’écho.

Quelles émotions avez-vous ressenties lors de la remise des étoiles du Guide Michelin ?

YA Obtenir 3 étoiles au guide Michelin est le graal absolu ! J’ai eu l’immense privilège d’être triplement étoilés à trois occasions et ces moments sont à jamais gravés dans ma mémoire. La première fois était en 2007 ; j'étais aux Etats-Unis avec mes enfants et j'avais perdu mon téléphone dans un manège... Le guide Michelin ne réussissait pas à me joindre et pour cause. Je n’ai appris qu’à mon retour à Paris que j’étais triplement étoilé. C’était un bonheur immense ! Nous sommes d’ailleurs partis avec mes équipes faire la fête chez Paul Bocuse ! En 2015, nous venions de reprendre le Pavillon Ledoyen seulement 7 mois auparavant ; cela a été un grand moment de cohésion avec ma brigade à nouveau parce que nous n'avions pas ménagé notre peine pour y arriver... Quant à l'année dernière, en 2017, la veille de la sortie du guide, j'attendais avec espoir un appel qui n'est jamais arrivé. En me réveillant, j'avais 5 messages, j'ai compris, j'étais fou de joie. Se voir récompenser deux fois de trois étoiles avec le Pavillon Ledoyen à Paris et Le 1947 à Cheval Blanc Courchevel est fantastique. Chaque fois, c'est un grand sentiment de plénitude, pour autant, ces moments sont très fugaces car notre priorité est toujours le prochain client. En effet, cette excellence nous oblige à nous dépasser toujours parce que l'on attend cela de nous à chaque plat. Je tire d'ailleurs un grand chapeau à tous les cuisiniers et cuisinières qui travaillent à mes côtés ; la cuisine est un travail d'équipe, sans eux je n'accomplirais rien.

La cuisine est faite chaque jour de partage et d'émotions. Toutefois, certains moments de la vie sont à privilégier plus que d'autres... Pouvez-vous nous confier vos plats rêvés pour :
- Un repas de Noël ?

YA Je crois tout autant en l'implication et en la simplicité qu'en la détermination d'un menu compliqué. On peut faire simple et bon si on y met du cœur et le temps. Mes parents étaient bistrotiers, j'aime les plats goûteux et chacun connait mon engouement pour la sauce. Une bonne volaille fermière à Noël fait toujours plaisir, on l'humidifie bien pendant la cuisson pour qu'elle soit tendre et on la sert avec son jus sur le côté.
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© Philippe Vaures Santamaria

Au fait, pour votre mariage, qui a fait la cuisine ? Pouvez-vous nous indiquer les plats cuisinés ?

YA J'ai fêté mon mariage au Pavillon Ledoyen évidemment ! Nous avons de nombreuses salles de réception et organisons d'ailleurs des mariages, comme toutes sortes de fêtes et d'événements professionnels tout au long de l'année. Toutes mes équipes étaient là. Ils nous ont préparé une Saint-Jacques en entrée, accompagnée d'épinards de Viroflay. Le terroir parisien dispose d'une multitude de produits merveilleux et j'encourage tout un chacun à manger local ; c'est meilleur et pas toujours plus cher. Ensuite, nous avions du bar en mousseline avec du céleri. J'adore le céleri, j'en mets partout... Et, en dessert, Aurélien Rivoire, notre chef pâtissier, avait préparé un fantastique buffet.
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Sans trop réfléchir, pouvez-vous nous confier votre plus beau souvenir gustatif et certaines des émotions procurées ?

YA Mes meilleurs souvenirs gustatifs sont souvent associés à des grandes dégustations de vins ! Cela ne veut d'ailleurs pas forcement dire que l'on fasse appel à des grands vins ; on trouve de bons vins à des prix raisonnables aujourd'hui. Pour faire rêver un peu, j'ai le souvenir d'une gelée de courge et meringues aux pralines roses accompagnée d’un château Yquem 67. C’est un millésime incroyable, d’une grande complexité, avec une très belle note de safran qui trouve un écho parfait dans la texture fondante de la courge.

D'après la célèbre devise de Prosper Montagné "On ne fait du bon qu'avec du très bon", pouvez-vous nous révéler deux ou trois de vos adresses gourmandes. Vos producteurs et produits préférés sur votre région ou ailleurs (vins, produits frais, ou autres...)

YA Je peux vous conseiller "Antoine" près de la Tour Eiffel : un excellent restaurant de poisson. Je recommande également "Tomy&Co" rue Surcouf, chez "Astier" dans le 11ème, ou encore "Pertinence" qui vient d'obtenir une étoile. Pour les pâtisseries, je ne peux que recommander Yann Couvreur, Avenue Parmentier dans le 10ème... Pour le vin, il y a depuis peu le salon des vins de la vallée du Rhône et de la truffe sur les Champs-Elysées (www.salonvintruffeparis.com) et j'invite tous les lecteurs à y faire leur marché. Discuter avec les producteurs est un régal et une vraie source d'inspiration dans la cuisine du quotidien.

On parle aujourd’hui beaucoup de cuisine fusion, de plats végétariens, d'aliments biologiques, de « Trashcooking » (ingrédients destinés normalement au rebus), de « Freakshakes » pour marier un dessert à une boisson... Selon vous quelles seront les grandes tendances de la cuisine de demain ?

YA Je crois au bon sens gastronomique, à la nécessité du végétal et au respect de la nature. Je n'aime pas le mot "Trashcooking" ; à mon sens tout est noble en cuisine. C'est le traitement que l'on en fait qui est important ; une peau séchée peut faire un sublime assaisonnement et remplacer le sel que tout le monde décrie. L'ère où l'on jetait plus de la moitié du produit pour réaliser des assiettes trois étoiles est terminée et tant mieux. Tout doit être envisagé comme un don pour les produits issus de la culture ou un sacrifice pour les produits issus de l'élevage. Nous avons même fait faire des vestes de cuisinier par la maison Bragard sur lesquels nous y avons mis un petit bouton vert à coté de tous les autres boutons blancs. Une philosophie, pour garder en tête une démarche verte et respectueuse.

Culture - Cinéma Quelle est votre scène préférée de cinéma au restaurant ? Un souvenir de film avec une séquence particulière...

YA La danse de Louis de Funès dans Le Grand Restaurant ! Elle est tournée au Pavillon Ledoyen et nous a inspiré la carte de vœux 2016.
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© Philippe Vaures Santamaria

Si vous aviez un hommage à adresser à Paul Bocuse, quel serait-il ?

YA J'aimais profondément cet homme. Monsieur Paul a eu une influence déterminante sur le rayonnement de la gastronomie française au niveau mondial. Il était notre ambassadeur et sera irremplaçable. Il avait compris qu'il fallait moderniser la cuisine traditionnelle et il a montré l'exemple de ce qu’est et doit être la cuisine française dans le monde entier. Je suis devenu cuisinier parce que je l’admirais, c’était mon Zidane ! Et, je ne suis pas le seul. Il a donné envie à tant de jeunes de faire des choses extraordinaires. Imaginez le destin hors norme de cet homme qui se définissait comme Paulo des bords de Saône…
Je lui dirais simplement merci et qu'il me manque.
Adresse | Contacts utiles
image-prop-contact-le-pavillon-ledoyen Le Pavillon Ledoyen 8, avenue Duituit
75008 Paris

Tél. : 01 53 05 10 00
Site Internet

Récompenses
3 étoiles au Michelin
5 toques Gault et Millau
31e meilleur restaurant du monde selon les Worlds 50 Best (2017)
6e meilleure note au monde selon La Liste (2018)

Le Pavillon Ledoyen : les avis

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Château Labrousse : fraîcheur des vins bordelais

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La culture pour tous avec
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Restaurant La Fonderie : la cuisine corse sous toutes ses coutures

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Votre escapade dans les vignobles de Bordeaux : direction Best Of Wine Tourism 

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Champagne Chapuy : une entreprise familiale et féminine

Tous les amateurs de champagnes connaissent la qualité des références de la famille Chapuy. Champagne Chapuy : une histoire familiale avant tout C’est en 1952 que la marque Chapuy fut créée par Serge Chapuy. Puis, son fils Arnold reprit la propriété en 1981 et, aujourd’hui, ce sont ses filles qui sont en charge de l’exploitation. À savoir : c’est sous l’impulsion de ces deux sœurs que le grand chantier de certification HVE 3 (obtenu en 2019) fut entrepris. Cela prouve que la notion de terroir reste un point important pour la famille. D’ailleurs, le travail est réalisé avec une jument sur certaines parcelles. ...

Une fabrique d’images en live, une grande expo sur la BD et des logos !

Du 19 avril au 27 mai 2017, La Fabrique, résidence de créateur, permettra  à l’illustratrice Sophie Dang Vu de s’installer dans la collection permanente du Musée et d’y faire vivre une technique issue de l’imprimerie. N’hésitez pas à la rencontrer pour assister à la fascinante naissance d’une image ! L’exposition temporaire Histoire(s) de Logo(s) (novembre à janvier 2018) s’intéressera quant à elle à la toute récente identité visuelle du Musée, prétexte pour dévoiler aux visiteurs les secrets de la création d’un logo, qui renvoie autant au patrimoine des symboles qu’à la signalétique contemporaine. Le neuvième art à l'honneur Du 14 avril au 20 septembre 2017, le Musée passera en mode BD.  Il y a encore tant à dire et à expliquer du neuvième art ! L’exposition Bande dessinée, l’art invisible, conçue en partenariat avec Lyon BD Festival,  en est le point d’orgue. Les visiteurs entreront dans les coulisses de la BD, de sa fabrication, de ses spécificités, de ses langages, de ses métiers. Le domaine de la BD recèle une foule de surprises, et d’abord l’antériorité de cet art qui entre désormais dans les musées. Car il y a de la BD dans les images du Mirouer de la rédemption, premier livre illustré imprimé (1478), de même que dans les gravures de William Hogarth sur l'hypocrisie de la société londonienne ou dans les images d’Epinal. Et bien sûr, le Musée possède la fameuse Histoire de Monsieur Crépin de Rodolphe Töpffer (1837), considérée comme l’ancêtre de la BD. Mais bien d’autres grands artistes se sont approchés tout près de la bande dessinée (dont Gustave Doré), et on les découvrira au fil de l’exposition. ...

Fromagerie de la Meix-Biogam : des produits laitiers artisanaux et biologiques

Pionniers d’une ère nouvelle, ces producteurs engagés créent la Fromagerie de la Meix en 1985 pour transformer leur lait, puis Est Distribution Biogam pour vendre et distribuer leurs produits et d’autres produits 100% issus d’agriculture biologique sous la marque Biogam. Biogam, c’est une communauté, une famille mais aussi un acteur historique et incontournable de la filière laitière biologique en France. Dans les années 60, alors que l’agriculture biologique n’en est qu’à ses balbutiements, les agriculteurs fondateurs décident, en effet, d’installer la fromagerie au sein du GAEC de la Meix avec la volonté de faire connaître leur activité et leurs produits. Un pari réussi pour ces pionniers des produits laitiers bios de A à Z. Grâce à leur persévérance, leur enseigne fait désormais figure de référence dans les réseaux spécialisés bios historiques. Allant du fromage à la crème fraîche, en passant par le yaourt, chaque produit est le reflet d’une passion commune pour la consommation saine et le respect d’une fabrication artisanale. Collecte, transformation et valorisation Voilà près de 50 ans que la Fromagerie de la Meix est l’ambassadrice du bio dans la Lorraine. En effet, allant des critères de sélection des matières premières au processus de transformation, chaque maillon de cette chaine de valeur, véritable filière de proximité, est rigoureusement contrôlé afin d’assurer la traçabilité et l’authenticité des produits.  « Nous nous fournissons en lait exclusivement auprès d’une quarantaine de producteurs que nous suivons depuis des années. Nous ne prenons jamais de lait auprès d’autres producteurs afin de pérenniser ce circuit de qualité », assure le gérant, Monsieur Laurent Berthomieu. Outre cette collecte basée sur la durabilité et la fiabilité, la transformation du lait répond à un savoir-faire artisanal et fidèle aux traditions, loin des méthodes utilisées dans le secteur industriel. « Ici, le lait est stérilisé en autoclave et le yaourt est fermenté très lentement en cuve. En découlent alors du lait et du yaourt ivoire à la texture douce et onctueuse », reprend Monsieur Berthomieu. D’ailleurs, l’unité d’embouteillage de Biogam à Reillon est, aujourd’hui, la seule de sa catégorie à être exclusivement biologique sur tout le territoire français. De plus, le fromage tient une place importante dans cette gamme bio grâce notamment à l’Emmental, fromage à pâte pressée cuite au lait thermisé ou au lait cru, des fromages à pâte pressée non cuite, à l’image de la Mimolette jeune, « une Mimolette vieille seulement de trois mois et dotée d’un goût de noisette et d’une texture plus souple » nous indique-t-on, et des fromages à pâte molle à croûte fleurie, tel que le Brie pasteurisé. Le respect des saisonnalités, des prairies et de l’alimentation des vaches laitières contribue à la noble qualité de ces produits laitiers traditionnels, sains, goûteux et représentant la richesse du terroir lorrain. Des délices, qui sont valorisés dans les réseaux de distribution dédiés uniquement aux produits bios. ...

Lycée français Rodolphe Töpffer : l’excellence suisse

Le Lycée français Rodolphe Töpffer a repris comme leitmotiv la phrase de ce pédagogue genevois et inventeur de la bande dessinée : « Aimer l’école aujourd’hui, c’est aimer la vie demain ». Dans cet esprit, le lycée met tout en œuvre pour apporter à chaque élève un enseignement sérieux, solide et valorisant, dans une atmosphère familiale et bienveillante. N’accueillant que 200 élèves chaque année, avec des classes à effectif réduit, le lycée veille ainsi à l’équilibre et à l’épanouissement personnel de chacun. Une pédagogie à l’écoute des élèves L’équipe professorale, expérimentée, motivée, disponible et avec un sens pédagogique affirmé, reste à l’écoute des élèves pour les guider de façon personnalisée. Etudes surveillées et soutien individuel sont programmés chaque jour. Elle transmet aux élèves des méthodes de travail leur permettant d’acquérir faculté de raisonnement, apprentissage de l’autonomie, développement du sens critique, esprit d’initiative et inventivité.  Le Lycée favorise le désir d’apprendre et la curiosité en organisant entre autres la Fête de la  francophonie, de la poésie, de la science ou la semaine des talents. Il donne une grande importance aux langues avec des cours supplémentaires pour préparer les diplômes de langues comme le Toefl, le Cambridge ou encore une initiation au chinois. Bien préparer les élèves au monde de demain Le lycée souhaite que chaque élève devienne un citoyen acteur du monde de demain. Il a donc mis en place un programme destiné à préparer les élèves à leur avenir. Avec entre autres des cours de robotique, une option d’arts plastiques et un atelier de création de startup avec la collaboration de Graines d’entrepreneur. Il accompagne les élèves dans leur orientation en les invitant à se rendre au Forum des formations universitaires, aux portes ouvertes des Universités ou encore au stage boussole de l’Université de Genève afin d’y suivre quelques cours. ...

Undici, les pionniers du coaching et de l’intelligence collective en France

Accompagner les personnes et les organisations dans leur développement Véritables pionniers du coaching en France, voilà maintenant plus de dix ans que Michel Moral et Florence Lamy accompagnent leurs clients. « Avec Michel, nous sommes un peu des dinosaures » avoue malicieusement Florence Lamy. S’ils aident les personnes qui font appel à eux à trouver en elles-mêmes les ressources nécessaires pour développer leur potentiel, reprendre confiance, gérer leurs émotions ou encore surmonter les obstacles qui leur barrent la route, Florence et Michel interviennent surtout auprès des organisations : entreprises, collectivités, associations, etc. « Notre approche s’articule autour de la notion d’intelligence collective » précise Florence. « L’idée, dans le cas d’une transformation d’entreprise (restructuration, croissance, fusion), par exemple, c’est de parvenir à (re)créer un équilibre entre le bien-être et la créativité des salariés, d’un côté et la recherche de la performance, de l’autre. De réussir à donner du sens et à préserver les liens entre les salariés ». Pour accompagner leurs clients tout au long de la transformation culturelle de leur entreprise et les aider à gérer le stress pouvant en résulter, Florence et Michel utilisent un outil spécifique, le « cultural transformation tool ». Cet outil permet d’identifier les valeurs positives et celles qu'il faudrait modifier au sein d’une équipe. « Le coaching est un outil d’accompagnement au changement » précise Florence. Entre les mains d’un coach compétent, une équipe pourra ainsi reconsidérer les interactions entre ses membres et en tirer les enseignements nécessaires. De même, un salarié pourra revoir sa manière de collaborer. Voire démarrer une nouvelle carrière ! Des spécialistes de la supervision des coachs De même que l’on se s’improvise pas coach professionnel du jour au lendemain, on ne s’autoproclame pas non plus superviseur. Pour être en mesure d’accompagner efficacement ses clients et de les aider à atteindre leurs objectifs, un coach doit avoir reçu une formation reconnue et s’appuyer sur des règles déontologiques strictes. Mais il est tout aussi important que ce coach ait recours à la supervision. « Michel et moi sommes très axés sur la supervision » précise Florence. « Nous avons même développé un savoir-faire spécifique dans ce domaine. Très tôt, il nous a paru important d’avoir une vision professionnelle de la supervision. Nous avons d’ailleurs été les premiers en France à mettre en place une formation de superviseur ». Définir quelle doit être la posture du superviseur, en établir les principes fondamentaux, mettre en place un référentiel de compétences spécifiques… Autant d’éléments qui sont les garants d’une supervision de qualité. « L’impact bénéfique de la supervision est doublement intéressant car il va cascader non seulement sur les accompagnants mais aussi sur leurs clients » indique Florence. Gage de qualité s’il en est, le programme de formation qu’ont élaboré Florence et Michel s’est vu décerner l’ESQA (European Supervision Quality Award). Ce label, délivré par l’EMCC (European Mentoring and Coaching Council, Conseil Européen du Coaching, du Mentorat et de la Supervision en VF) atteste de la qualité de l’enseignement dispensé par une école de formation à la supervision du coaching.  Une démarche exigeante fondée sur la complémentarité Tels le Yin et le Yang, Florence et Michel se complètent mutuellement. « Ingénieur de formation, Michel est très cartésien. Son esprit d’analyse et de synthèse est remarquable » indique Florence. « Moi, j’ai une approche plus synergétique, davantage tournée vers l’artistique. L’écriture, le théâtre, la musique ou encore les arts plastiques font partie des outils que j’utilise pour accompagner mes clients. J’ai également été formée à la médecine ...

Château Le Noble : un engagement fort dans la viticulture biologique et le développement durable

À mi-chemin entre Bordeaux et Saint-Émilion, sur la commune de Saint Germain du Puch, Thomas Bonnefon et Maria Mercedes cultivent leurs 15 hectares de vignes dans le respect de la charte biologique depuis 2013. Aucun produit chimique n’a sa place sur les terres de ce couple de vignerons reconvertis. Depuis 2009, ils redonnent vie à cette propriété historique de l’Entre-Deux-Mers se distinguant par la qualité de leurs vins et un accueil œnotouristique innovant.   Des vins artisanaux à caractère unique Ce terroir argilo calcaire d’exception bénéficie d’un très bon ensoleillement et drainage naturel, le domaine combine des techniques de vinification ancestrales associées aux technologies dernier cri pour élaborer ses cuvées. Le résultat de leur travail rigoureux et passionné sont des vins bio remarqués par les experts nationaux et internationaux.  ...

Champagne Napoléon : la qualité depuis 1825

Tout commence en 1825 lorsque Jean-Louis Prieur, un Champenois d’origine, fonde la maison Ch. & A. Prieur et réalise une activité de négoce. Pendant quelques années, la maison cherche, affine et affirme son style. À la fin du XIXe siècle, elle a la brillante idée de miser sur l’image de l’empereur Napoléon pour promouvoir ses champagnes. Le succès est tel qu’Alfred-Marie, le petit-fils du fondateur, décide de déposer la marque « Napoléon » en 1907. Un siècle plus tard, les champagnes Napoléon continuent encore d’enchanter les palais à travers la magie de leurs bulles légères. Deux cépages à l’honneur Négociant-manipulant, la maison Napoléon se procure ses raisins auprès de familles de vignerons. « Nos raisins proviennent majoritairement de la côte des Blancs et de la montagne de Reims », décrit Julia Prévost, responsable marketing de la marque. Les champagnes Napoléon sont issus d’un assemblage harmonieux de deux cépages que sont le chardonnay et le pinot noir. Côté vinification, la maison opte pour un élevage en cuve inox plutôt qu’en fût de chêne. « La vinification en cuve permet à nos champagnes de conserver une belle minéralité à la dégustation. » Si l’appellation Champagne impose 15 mois minimum pour les cuvées non millésimées, Champagne Napoléon s’impose un minimum de 36 mois pour parfaire le vieillissement de ses vins. « Ce temps de vieillissement peut atteindre jusqu’à 10 ans en cave pour les millésimes », précise notre interlocutrice. Des vins d’un autre temps À travers sa gamme œnothèque, la maison Napoléon propose aux œnophiles une collection unique de vieux millésimes. Il s’agit de champagnes en édition limitée dont la particularité varie d’un millésime à l’autre. « Actuellement, ce sont les millésimes 1992, 1996 et 1998 que nous mettons en vente via notre boutique en ligne », précise Julia Prévost. La maison souhaite ainsi rendre accessibles au public des produits jusque-là considérés comme « élitistes ». Cette gamme a pour objectif de prouver l’impact du dosage sur un champagne et se décline en deux expressions : Œnothèque originelle (dosages d’autrefois) et Œnothèque Dosage récent (dosée en 2018, lancement en novembre 2018) avec nouvel habillage. En parallèle, quatre cuvées sont également proposées : Tradition, Blanc de blancs, Rosé et Millésime 2004. La cuvée Tradition est sans conteste celle qui représente le mieux la maison. Élaboré à partir de 50 % de chardonnay et de 50 % de pinot noir, ce champagne a vieilli en cave près de 4 ans. Il se distingue par un mélange d’arômes de pâtisserie, de fruits exotiques et de fruits jaunes. En bouche, la magie s’opère grâce à l’équilibre parfait entre la fraicheur du chardonnay et la puissance du pinot noir. Cette cuvée est recommandée pour l’apéritif et accompagne idéalement des plats de viandes. ...

Restaurant Le Châtelain, le rendez-vous gastronomique d'Ottrott

Installé dans l’hôtel quatre étoiles Le Clos des Délices, le restaurant Le Châtelain se présente comme un endroit accueillant et plein de charme, idéal pour apprécier savoureusement des mets inspirés de la tradition gastronomique française. Ici, les pupilles se délectent avant les papilles. En pénétrant dans cet ancien couvent de sœurs bénédictines d’Ottrott, les convives ne manquent pas d’être subjugués par la beauté de ces lieux sublimés par un immense jardin, source de bien-être et d’apaisement. Une Cuisine Gastronomique aux produits de saison Le Châtelain propose à ses convives une cuisine « simple, mais pas simpliste », offrant parfois quelques clins d’œil à un style plus contemporain. Les assiettes joliment dressées par le chef Mathieu Klein provoquent de belles émotions, et cela, dès les premières bouchées. La rigoureuse sélection des produits généralement issus des producteurs locaux, et toujours frais et de saison, garantit la qualité, qui est la ligne de conduite de la maison. Parmi les plats symboles du restaurant Le Châtelain s’inscrit la truite confite à basse température. Il s’agit d’une entrée raffinée composée de radis et de crème de raifort aux herbes, où le poisson est confit à 45°C. En guise de plat, l’agneau en deux façons accompagné de gnocchis de charlottes au Sainte-Maure fumé, cerfeuil tubéreux et gel sous bois est à ne pas manquer. Côté dessert, le chef pâtissier Jean-Noël comblera les fins gourmets avec ses délices, notamment à base de thé vert Matcha. Une ambiance feutrée Le Châtelain offre un cadre reposant très cocooning pour tous ceux qui recherchent un havre de paix au beau milieu de la nature. Son décor s’inscrit dans un style moderne, souligné par les chaises design importées d’Italie. Le sol recouvert de moquette accentue l’effet chaleureux pour se sentir comme à la maison, tandis que les luminaires dorés et le mur en feuille d’or s’allient bien à l’atmosphère chic et design. ...

Restaurant Yushan Fang : les saveurs de la Chine au cœur de Paris

Qu'elles soient sucrées, salées, amères, aigres, pimentées, toutes les saveurs et les subtilités qui font l’originalité de la cuisine chinoise se retrouvent dans les plats servis au Yushan Fang. Un style asiatique affirmé Une fois à l’intérieur du restaurant, les convives se laissent subjuguer par l’harmonie de couleur qui y règne. Le jaune et le noir semblent parfaitement s’accorder. Entre le mobilier tout en noir et les murs qui s’habillent d’une couleur jaune symbolisant la cour royale. Le style est à l’ancienne mais empreint d’une touche de modernité. Un air de « cité interdite » se révèle à travers les portraits d’empereurs et d’impératrices qui ornent majestueusement le mur. La touche asiatique s’achève sur un joli art calligraphique.   Un concept original Chez Yushan Fang, les convives ne se contentent pas d’être servis sur un plateau d’argent ! Eh oui, ils mettent la main à la pâte et participent à l’élaboration de leurs plats. Le soir, toute la salle s’unit autour d’une même envie : une dégustation de la spécialité du chef qu’est la fondue chinoise. Jadis très prisée par la famille royale, cette recette s’est ensuite répandue dans tout l’empire. Grâce à des tables à induction, les invités prennent plaisir à concocter eux-mêmes leur bouillon à partir d’ingrédients délicatement placés sur une feuille. À côté de ce met des plus authentiques, les grands classiques n’en déméritent pas. Les nems et les nouilles faits maison sont également très appréciés. Pour les vins, la carte se veut être résolument éclectique. Pour accompagner idéalement la fondue, rien de tel qu’un brouilly, par exemple. ...

ACTEA COACHING PROFESSIONNEL - LANDES & PAYS BASQUE
TRANSFORM'ACTION VERS SOI

Passionnée par l’humain, Magali Ménard, coach certifiée et fondatrice d’Actea Formation Conseil, place l’individu au centre des préoccupations et en fait le principal acteur de l’innovation relationnelle. Ses thématiques d’intervention : confiance en soi, performance et intelligence collective, leadership, intégration en entreprise et conduite du changement. Partenaire en innovation relationnelle Ayant développé son propre concept, Actea se fonde sur 4 leviers d’action interdépendants : la relation à soi, aux autres, à l’organisation et au changement. Autour d’un maillage de différents outils et approches, Actea propose du coaching individuel pour les dirigeants et managers. Cet accompagnement peut se faire en présentiel ou à distance via Skype. Le rôle et les missions du coach ? Stimuler le développement du leadership, l’habileté relationnelle, l'intelligence émotionnelle, la gestion des priorités, l’aptitude au changement, le déploiement des potentiels et talents…. En lien avec vos objectifs et les enjeux pour l’organisation. Le coaching autrement, en plaçant l'individu au cœur Je considère mon client comme un partenaire... Mon rôle d'accompagnant nécessite de comprendre vos enjeux professionnels sans toutefois vouloir être l’expert de votre métier. Je tenterai de poser les bonnes questions, vous avez déjà en vous les réponses. C’est l’art du questionnement où l'approche repose sur le coach lui-même. Le coach EST la méthode. Je me fonde sur quelques principes clés : respecter le caractère unique de chacun, une posture orientée "solutions", un angle de vue "positif" des événements, la mise en mouvement comme moteur pour se transformer et évoluer. Chaque coaching est différent car adapté à vos besoins, dans votre unicité et dans le respect de votre rythme. Nous sommes co-acteurs de votre réalisation avec pour moteurs mon intuition et votre motivation. Des prestations variées, personnalisées, créatives et innovantes Les séminaires de Team-building entièrement créés sur-mesure avec un réseau de partenaires pluridisciplinaires (théâtre d’entreprise, créations artistiques…), les conférences sur la confiance et l’estime de soi dans les organisations, l’accompagnement de CODIR ou organes directionnels, les formations personnalisées sur le bien-être au travail, le développement personnel ou l’expérience client font également partie des activités de l’organisme. En fonction de la nature de l’intervention, Magali Ménard mobilise des outils de coaching adaptés tels que les neurosciences, la psychologie positive, le théâtre d’entreprise ou encore l’innovation managériale. ...

Restaurant Terre Mer :
la subtilité et la perfection dans l'assiette

Auray est un bourg dynamique morbihannais dont le paysage change au gré des marées. La beauté et le calme du port de Saint-Goustan imprègnent les promeneurs venus sillonner les berges pour trouver un moment de sérénité. L'église de Saint-Gildas classée monument historique tout comme l'hôtel de ville datant du XVIIIème siècle, les maisons à colombage, le pont Saint-Goustan, le Vallon du Reclus, La Petite Forêt forment le riche patrimoine architectural, historique et naturel de la ville. Au-delà des sites et monuments, Auray a la chance d'abriter l'une des meilleures tables de la région. Au restaurant Terre Mer, on cultive l'excellence dans l'assiette mais aussi dans l'accueil. Anthony Jehanno, globe-trotter et artisan du goût Le goût pour la cuisine, Anthony Jehanno l’a acquis dès sa plus tendre enfance. Adolescent, il obtient son BEP à Sainte-Anne-d’Auray. Sa passion et ses talents le conduiront rapidement vers les plus hautes marches de ce métier d’exception où l’attend sa première place de chef à Montmartre, au sein de l’établissement Moulin de la Galette. Telle une locomotive, plus rien alors ne l’arrête. Il est sollicité par le groupe Ducasse pour l’ouverture d’un nouveau restaurant situé sur les Champs-Elysées. Après avoir sillonné Londres et les Etats-Unis où il a exercé comme consultant, ce globe-trotter choisit de déposer définitivement ses valises dans le Morbihan, sa terre d’origine. De là commence une merveilleuse et nouvelle aventure qu’il vivra aux côtés de son épouse, Anne-Sophie Jehanno. Ensemble, le duo complice façonnera leur nouvel établissement à leur image. Ici, rien de trop guindé. La charmante maison de granit livre une décoration chic et raffinée, juste ce qu’il faut. Premier détail qui focalise l’attention : les murs en pierre et les poutres apparentes qui confèrent tout son charme à la salle. Une cuisine actuelle Dans cette atmosphère élégante et cosy, Anthony Jehanno et sa brigade œuvrent pour flatter vos papilles. Les produits du terroir et de la mer de la région sont à l’honneur. Le jeune chef Morbihannais travaille en étroite collaboration avec plusieurs petits producteurs afin de sublimer à sa manière les trésors locaux et de saison. Le produit est en majesté. Cela débute par un foie gras poêlé qui se décline en de multiples accompagnements selon la saisonnalité. Mais cette fois-ci, vous le dégusterez bien avec du kiwi jaune et de l’ail noir. Enchaînez ensuite avec un dos de chevreuil amandes airelles ou un filet de Saint-Pierre salsifis champignons et « cazette ». Au dessert, laissez-vous tenter par les tartelettes du chef dont l’expérience en pâtisserie transparaît avec brio dans l’assiette. Les saveurs de cette cuisine actuelle, équilibrée et goûteuse sont sublimées par une puissante carte de vins. Bien que les propriétaires expriment une préférence pour les vins de Bourgogne, la cave se compose d’autres belles références issues de l’Alsace, de Bordeaux, de Gascogne, de la Loire, du Rhône. ...

Le laboratoire « Métabolisme du cholestérol et innovations thérapeutiques » en pointe contre le cancer

En 2013, les travaux de l’équipe de Marc Poirot et Sandrine Silvente-Poirot ont fait grand bruit : « Nous avons identifié le premier dérivé du cholestérol qui est suppresseur de tumeurs. Cette molécule, la Dendrogénine A, empêche la création d’un autre dérivé, l’OCDO, que nous avons récemment caractérisé, et qui lui, au contraire favorise la progression tumorale. La Dendrogénine A a donc un effet considérable » Bloquer la production du dérivé favorisant le cancer Depuis, les chercheurs toulousains vont beaucoup plus loin. En identifiant les enzymes et les cibles de ces molécules, ils en ont appris beaucoup plus sur leur fonctionnement, ce qui à terme devrait avoir une influence majeure dans le traitement de certains cancers et leur diagnostic. « Aujourd’hui, nous savons doser et bloquer le dérivé favorisant le cancer par différentes stratégies. Cela ouvre des perspectives thérapeutiques dans les cancers où elle est produite en grande quantité, comme les cancers du sein». Marc Poirot et Sandrine Silvente-Poirot ont pour objectif de faire bénéficier aux patients des avancées de leurs recherches. Voilà pourquoi ils collaborent étroitement avec les cliniciens de l’oncopole toulousain, Florence Dalenc, Fréderic Courbon et Christian Recher, et sont à l’origine de la création de la start-up Affichem, chargée de développer des molécules thérapeutiques innovantes et des biomarqueurs théranostics. «Avec cette start-up, nous développons plusieurs familles de molécules à fort potentiel thérapeutique» reprend Marc Poirot. Les tests précliniques avec la Dendrogénine A ont donné des résultats très prometteurs qui devraient déboucher sous peu sur des essais cliniques. La preuve que Toulouse est au cœur de la lutte contre le cancer. ...

Ferme équestre du Puits de Riquier, la liberté à dos de cheval

La gestion de l’hébergement et de la table d’hôtes du lieu a été confiée à l’association Club d’Animation de la Ferme équestre du Puits de Riquier. Toute personne faisant une réservation à la ferme devient ainsi automatiquement membre passif de cette association, la participation financière faisant office de cotisation. Les membres actifs sont ceux qui l’animent. Des hébergements originaux Pour accueillir ses stagiaires,  la Ferme équestre du Puits de Riquier dispose de site d’hébergement pour le moins originaux. Il s’agit en l’occurrence de chalets en bois et de tipis indiens. La particularité des chalets ? Ils ont été conçus et réalisés par Laure elle-même, avec l’aide de membres de l’association, d’où leur nom de Fanny, Charlotte et Claudine. Le chalet Fanny ne dispose pas de chambre. Il est commun à toute la clientèle pour servir de sanitaire. A l’instar des indiens, les tipis de la ferme proposent à ses stagiaires de dormir à même la terre. Toutefois, ils bénéficieront de plus de confort avec des matelas gonflables. Dans le grand tipi Tashunka, qui peut accueillir 4 à 6 personnes, il est possible de faire un feu de bois à l’intérieur. La ferme dispose également des infrastructures nécessaires pouvant servir de relais aux motards. Les stages équestres Le stage équestre est l’activité centrale proposée par Laure au sein de sa ferme. Il est destiné aux amateurs de chevaux et de randonnée, qu’ils soient débutants ou confirmés. L’apprentissage s’étend sur une semaine, du dimanche soir au samedi matin. Il inclut deux heures au minimum de randonnées en cheval par jour, des sorties en extérieur et différents animations et jeux ainsi que le tournage du cheval en longe. Pour toutes les activités équestres de la ferme, et précisément pour les stages, Laure recommande vivement de nouer le contact avec les chevaux, en les brossant et en les sellant notamment pour faciliter la relation homme-animal. Les randonnées à cheval Le ranch, installé près des lacs du Verdon et de plusieurs sentiers de randonnées, est le coin idéal pour les randonneurs, marcheurs et touristes. Le « Rando des Lacs » propose trois journées de balade en cheval autour des lacs, avec  des pique-niques en pleine nature à base de produits du terroir. Le « Randovar » est un rendez-vous annuel qui invite à une traversée du Var, du Verdon à la Méditerranée. Il dure huit jours et permet la découverte de la richesse et la beauté de la flore et de la faune du département. Cette formule offre la possibilité d’amener et de monter son propre cheval. Autre formule disponible : la « Rando Magique », une promenade d’une heure et demi dans les environs d’une ferme templière et de la Fontaine aux Souhaits, suivie d’une dégustation de fromages et de vins de la région. Week-end en romantique Pour les amoureux qui veulent passer un moment inoubliable et inédit, la Ferme équestre du Puits du Riquier a développé une offre spéciale. Le temps d’un week-end, ils bénéficient d’une randonnée à cheval à la fontaine romantique, suivie d’un diner aux chandelles avec repas gastronomique et champagne. De plus, ils profitent d’une nuit dans un des chalets de la ferme et les photos souvenirs leurs seront envoyées gratuitement. ...

Champagne Chapuy : des champagnes pour tous les instants

Si l’histoire de la famille Chapuy est déjà intimement liée à celle du village d’Oger depuis des siècles, son histoire avec le champagne ne commence qu’en 1952. À cette époque, Serge Chapuy décide de créer la marque familiale. Arnold Chapuy prend ensuite son relais et, à son tour, lègue le domaine à ses filles, Élodie et Aurore. Un vignoble privilégié Couvrant une superficie totale de 8,5 hectares, le vignoble familial est réparti sur trois crus de la Marne, notamment à Oger, par ailleurs classé Grand Cru de la Champagne, et exclusivement planté en chardonnay sur un sol crayeux. « C’est ce terroir qui donne la finesse et le style de notre champagne, avec des bulles très aériennes et une minéralité très agréable », explique Élodie Chapuy. Côté viticulture, le respect de l’environnement et de la nature est, pour l’exploitation des Chapuy, une ligne de conduite. Insecticides et herbicides sont en conséquence bannis au domaine, et « certaines parcelles sont travaillées au cheval », précise Élodie Chapuy. Cette année marque ainsi pour le domaine une nouvelle étape dans cette démarche environnementale, puisqu’il sera très prochainement certifié de la distinction « haute valeur environnementale de niveau III ». Des champagnes tels qu’on les aime La maison développe trois gammes de champagnes élaborées dans le strict respect de la méthode traditionnelle champenoise. La gamme Tradition révèle un assemblage équilibré et tout en finesse de chardonnay, de pinot noir et de pinot meunier. Les champagnes en monocépage chardonnay, quant à eux, composent la gamme Grand Cru réputée pour son caractère affirmé. Enfin, la gamme Prestige représente fidèlement toute l’élégance du champagne à travers la cuvée Livrée noire. À destination des sommeliers, des cavistes et des CHR, l’exploitation a spécialement conçu la sélection « L’esprit de Chapuy ». Imaginée pour révéler l’excellence du terroir et du champagne champenois, la gamme Grand Cru Blanc de Blancs 100 % chardonnay de la Côte des Blancs se décline en trois cuvées. Si la cuvée Brut chardonnay surprend par sa somptueuse fraîcheur en bouche, la Cuvée Minéral se distingue par son attaque persistante harmonisée par une finale limpide et légère. Le Brut chardonnay Millésimé 2012, qui conjugue maturité et acidité naturelle, s’ajoute également à la sélection. Par ailleurs, la gamme d’assemblage des trois cépages champenois issus du vignoble des Coteaux Sud d’Épernay et du Sézannais propose deux autres cuvées à la personnalité captivante. La cuvée Brut Rosé, pour accompagner les apéritifs et cocktails, flatte les œnophiles par ses saveurs franches, fruitées et légèrement crémeuses. La robe jaune paille de la cuvée Brut Terroir annonce, quant à elle, une attaque vive et délicate en bouche, couplée à un nez capiteux aux notes d’agrumes.  ...

Offrez-vous un vélo Ahooga pour des déplacements urbains plus agréables

Les 2 cofondateurs d’Ahooga travaillaient dans la même entreprise bancaire quand à 40 ans ils cherchent à donner plus de sens à leur quotidien. Ils font le constat que les infrastructures routières et de transport ne sont plus adaptées au changement démographique. Convaincus que le tout voiture ne fonctionne plus, ils souhaitent proposer une solution de transport plus efficace et plus heureuse. L’un amoureux de la ville, l’autre cycliste, ils optent rapidement pour le développement d’un vélo dédié aux déplacements urbains, pour une meilleure mobilité. Ainsi est né en 2015 le premier vélo Ahooga, un vélo de qualité, pliable, design, confortable, compact, électrique (ou pas), léger et facile à transporter plié. Grâce à ce concept, ce vélo peut facilement être rangé à l’intérieur de votre maison ou de votre bureau, un atout important pour le protéger des intempéries et limiter les risques de vol. Avec les vélos Ahooga, plus aucune contrainte de déplacement puisqu’il répond aux besoins des cyclistes urbains. Avec le vélo à assistance électrique, vous aurez l’impression que toutes les villes sont plates. Avec l’autonomie de sa batterie, vous pouvez parcourir jusqu’à 75 kilomètres en toute tranquillité. Avec son poids léger (10kg, 13kg avec la batterie et le moteur), sa facilité de pliage et sa taille compacte, il devient vite intermodal pour vous permettre de combiner les transports sans difficultés. Actuellement, 8 modèles sont proposés, pour toute personne mesurant entre 1m60 et 2m. Ces vélos sont disponibles chez 150 revendeurs dans 10 pays européens, dont 60 magasins spécialisés en France. Récompenses Malgré sa courte existence, le vélo Ahooga a déjà été récompensé par deux fois : en 2018 par le German Design Award et récemment par le Red Dot Design Award. ...

La Maison de Brian :
« par l’art, s’ouvrir à l’autre, construire des amitiés »

Depuis 2005, Martine Cazin expose ses œuvres parmi celles d’autres artistes dans la Maison de Brian. Cette dernière lui a été léguée par Brian Featherstone, son compagnon. Outre ses métiers de traducteur aux Nations Unies, écrivain et berger, cet anglais amoureux de la France était connu au village de Simiane-la-Rotonde : il participait activement à la défense et au renouveau du village. Une galerie d’art atypique La Maison de Brian est une maison du 16ème siècle, très connue dans le village de Simiane-la-Rotonde grâce à la place que tenait Brian Featherstone dans la communauté. Les matériaux bruts tels que les poutres en bois et les murs de pierres reflètent l’authenticité de cette demeure, typique des villages de Haute-Provence. Une galerie d’art contemporain occupe la moitié de la maison. Elle reçoit de fin avril à fin août quatre expositions temporaires, soit une par mois.  L’esprit de la Maison de Brian s’écarte un peu des idées reçues sur les galeries d’art. Aucune description ne saurait être plus explicite que celle de la propriétaire : « le concept de départ consiste à montrer des œuvres dans une vraie maison habitée, dans les mêmes conditions que chez les gens qui vont les acheter. » Le fait d’être aménagée dans une maison habitée rend la galerie plus vivante et plus naturelle. L’art y fait partie du quotidien, les œuvres bénéficient simplement d’un éclairage adapté. L’exigence d’une artiste Au départ La Maison de Brian, qui est une association loi de 1901, privilégiait les artistes de la région. Mais avec douze années d’existence, elle s’est ouverte à d’autres régions et à Paris. Martine Cazin et ses amis restent toutefois à l’affut des nouveaux talents qui pourraient exposer dans sa galerie. Elle-même, plasticienne et ancienne céramiste aime faire découvrir de nouveaux artistes. Sa curiosité l’emmène souvent dans les expositions de groupe et salons. Sa galerie étant bien connue, beaucoup d’artistes lui adressent des dossiers de candidature. Tout en garantissant le professionnalisme des artistes qu’elle choisit, Martine Cazin agit généralement sur un coup de cœur : « mon choix reste extrêmement subjectif, je me fie à mon propre goût » déclare-t-elle. Trois facteurs peuvent influer son choix. D’abord, elle part du principe que l’art doit être accessible, ce qui met déjà au second plan les œuvres hors de prix. Elle se base ensuite sur sa sensibilité personnelle.  Enfin, Martine Cazin pense qu’un art a plus de sens en coexistant avec d’autres. Elle s’aventure donc à chaque fois à marier les œuvres de deux ou trois artistes qui pratiquent des disciplines différentes, par exemple un peintre et un sculpteur. Cela donne un sens à l’ensemble et provoque un sentiment supplémentaire chez le public. Programme 2016 La Maison de Brian a quatre expositions en perspective cette année. Martine Cazin met particulièrement en focus celle du 2 au 31 juillet associant Edmée Delsol et Alexandre Hollan. La première est une Parisienne qui a étudié la peinture et la sculpture aux Beaux-Arts de Paris, elle est connue pour l’association de la pâte de verre au raku. Le second, d'origine Hongroise, qui a développé une carrière de peintre en France : les arbres et les « vies silencieuses » sont ses thèmes de travail. ...

Alaska Seafood Marketing Institute : le meilleur de l’Alaska dans votre assiette

Redécouvrir le fameux colin d’Alaska Quand on pense au colin d’Alaska, viennent vite à l’esprit les souvenirs de ces petits bâtonnets servis dans toutes les cantines de France, souvent accompagnés de légumes vapeur ou de frites. Panés et ensuite frits, ils ont fait le bonheur et remplissent les ventres de plusieurs générations de têtes blondes. Cette espèce emblématique de la région est pêchée dans les eaux limpides du Pacifique nord, bien au large, loin de toute activité humaine. C’est dans cette vaste étendue d’océan sauvage, l'une des zones les plus propres et les plus préservées du monde, que des hommes et des femmes bravent les éléments afin de remonter dans leurs filets ce poisson noble et délicieux. Fileté et surgelé immédiatement après sa capture, le colin d’Alaska conserve ainsi cette saveur douce si particulière, et surtout ses vitamines et ses minéraux tout au long de son voyage jusqu’à l’assiette du consommateur. On le retrouve alors prêt à l’emploi dans les rayons surgelés de l’hexagone et servi sur les meilleures tables des plus grands restaurants. Accompagné d’une sauce à l’oseille, avec un zeste de citron, en papillote, ou simplement passé quelques minutes au four, il existe une infinité de façons de redécouvrir ce poisson tout en se faisant plaisir. Des pêcheries durables pour garder une nature intacte et sauvage L’engagement de l’Alaska pour une pêche durable est inscrit dans les gènes de cet État du nord des États-Unis depuis des décennies. Ce modèle de gestion des ressources de poissons sauvages est même gravé dans le texte de la Constitution de l’État depuis 1959. La durabilité porte également sur des aspects sociaux et économiques et est citée en exemple partout dans le monde. L’Alaska est ainsi le porte-étendard d’une pêche responsable, soucieuse d’assurer aux générations futures d’importantes réserves de poissons sauvages et de qualité supérieure. Pour y parvenir, les autorités mesurent chaque année les niveaux des stocks des différentes espèces de poissons et fixent des limites de capture qui ne mettent pas en péril ces ressources naturelles. Cette politique assure ainsi la pérennité des stocks au fil des ans et garantit des revenus durables aux communautés locales qui sont souvent engagées dans les activités de pêche depuis plusieurs générations. Une nourriture saine Le programme national nutrition santé, ou PNNS, recommande de manger du poisson au moins deux fois par semaine, en variant les espèces. Mais attention, toutes les espèces de poissons ne se valent pas. Les qualités gustatives et nutritionnelles du produit final vont dépendre, non seulement de l’espèce, mais aussi de l’environnement dans lequel elle évolue. Dans les eaux de l’Alaska, pures et cristallines, les poissons trouvent toutes les conditions pour se développer à un rythme lent, leur permettant de produire des protéines de qualité supérieure et des graisses riches en oméga 3. Manger régulièrement du poisson d’Alaska est l’assurance d’une alimentation riche et saine, respectueuse des Hommes et de l’environnement. ...