Ouverte du 1er avril au premier week-end de novembre, la Maison des Sancerre vous accueille dans une vieille bâtisse du XIVe siècle dans le centre historique de la ville, achetée et rénovée grâce à l’association des vignerons. La Maison des Sancerre propose un voyage ludique et interactif au cœur de l’appellation. Ainsi vous apprendrez tout sur les étapes de production des vins, sur le travail des vignerons dans les vignes comme dans les caves, sur les différents types de terroirs et leur influence sur les arômes des Sancerre. Ici, tout a été conçu pour que petits et grands passent un moment agréable et divertissant, grâce au plan relief animé, au film Aventure 4D, aux vidéos, à la réalité augmentée. Vous pourrez également en profiter pour flâner quelques instants dans le superbe jardin aromatique. A la fin de votre visite, vous pourrez déguster un verre de Sancerre blanc (compris dans la visite) ou choisir une dégustation plus complète (payante) avec 8 vins (4 blancs, 1 rosé et 3 rouges). La Maison des Sancerre propose aussi 2 grandes salles, idéales pour tous vos événements professionnels ou privés. Deux événements au printemps à ne pas manquer Si vous êtes amateur de vins, rendez-vous à la foire aux vins le week-end de la Pentecôte aux Caves de la Mignonne. Vous pourrez rencontrer et échanger avec de nombreux producteurs de l’appellation. Mais aussi déguster le dernier millésime. En l’occurrence, celui de 2018 semble prometteur puisque en raison des conditions météorologiques, les raisins récoltés s’avèrent magnifiques, en blanc comme en rouge. Si vous êtes sportif, participez au Trail de Sancerre le 15 juin 2019. Un véritable voyage au coeur du vignoble. 2500 coureurs et 300 bénévoles s’y engagent chaque année. ...
Installé pas loin de la tour Eiffel, le restaurant Truffes folies accueille ses clients dans une ambiance feutrée, sobre et pleine de cachet. En amoureux ou en famille, ceux en quête de saveurs authentiques seront ravis de prendre place sur les tables de cet établissement de charme pour une (re) découverte des différentes déclinaisons de ce champignon de luxe. Une panoplie de combinaisons possibles… follement atypique ! En déployant des recettes revisitées, cet établissement parisien choisit la truffe comme produit de prédilection. Toujours considérée comme « une pépite d’or de la gastronomie », elle y est disponible en différentes variétés, de la truffe noire du Périgord considérée comme la reine des truffes et recherchée pour son goût marqué, en passant par la truffe blanche, plus douce, jusqu’à la truffe d’Italie au parfum très typé. La meilleure qualité est sélectionnée auprès de producteurs locaux afin d'offrir des plats aux saveurs intrigantes et envoûtantes. La carte vante différentes recettes, des associations peu communes, mais comme par magie, le goût est toujours rendez-vous. L’œuf cocotte aux truffes, le bon vieux risotto paré de ses pétales de truffes, et en dessert le tiramisu revisité à la truffe, feront un déjeuner idéal. Côté vin, la carte simple mais complète compte une dizaine de références. Un établissement qui n’a jamais fait comme les autres Tandis que les grandes maisons présentent la truffe comme un produit de luxe inaccessible au plus grand nombre, le restaurant nous prouve finalement que manger ce mets d’exception sans se ruiner est possible. Accessible à toutes les bourses, l’endroit offre une cuisine mi-bistrot, mi-gastronomique. Et pour encore plus de proximité, maintenant il est possible de commander à emporter. Le restaurant Truffes folies tire également sa renommée de son épicerie fine. Mais là encore, l’originalité est le maître-mot. Le chef Bocciarelli a concocté effectivement une sélection de produits qui sortent des sentiers battus et qui invitent à découvrir la truffe autrement. Ketchup à la truffe noire pour vos frites, le miel aux truffes pour accompagner vos tartines, ou même le pop-corn goût truffe lors de vos soirées cinéma en famille. Plus de soixante produits sont élégamment présentés sur les étagères de l’épicerie fine pour surprendre vos papilles. ...
La boutique-hôtel au charme contemporain abrite un restaurant gastronomique lové dans une vieille bâtisse aux murs en pierres apparentes. Ici, place à une décoration intérieure rehaussée de meubles contemporains et d’éléments au style ancien et authentique : œuvres d’art moderne, mobilier en fer forgé, piano à queue, bougies parfumées… Tous les sens restent en alerte, il est peu de le dire. Le mélange crée une ambiance feutrée et apaisante. Les baies victoriennes confèrent un cadre élégant et s’ouvrent sur le patio. Le jardin intérieur est, en outre, un endroit idéal pour savourer les plats en toute intimité et sérénité. Ceux qui veulent passer du temps seul ou en groupe à siroter une tasse de thé ou un verre d’alcool dans un endroit paisible peuvent accéder au salon de dégustation à tout moment. Un restaurant gastronomique La cuisine gastronomique, à la fois traditionnelle et moderne, met à l’honneur les produits locaux et de saison. Le chef fait rêver avec ses plats colorés et joliment présentés. Son tartare de rouget, de langoustine et safran de Marie ouvre l’appétit. Pour continuer dans cette lancée, le filet de saint-pierre avec ses gnocchis aux algues explose en bouche, mais ne fait pas pour autant oublier les saveurs déjà goûtées en entrée. Et, cerise sur le gâteau, le millefeuille au chocolat et au caramel beurre salé est un véritable succès gustatif qui finit de faire palpiter les sens. Bien évidemment, la carte change au gré des saisons, mais le goût et la qualité sont toujours au rendez-vous. Avec une centaine de références de vins, triées sur le volet, les accords mets-vins sont très inspirés et d’une grande subtilité, ce qui plaît aux fins gourmets et aux grands gourmands. ...
L’annexe façon « Bistrot de poissons » de Marius et Janette propose une cuisine savoureuse et authentique avec des produits frais à volonté. Larguez les amarres ! Un relooking très réussi Le petit Marius a récemment fait peau neuve à travers un décor sobre et élégant signé Pierre-Yves-Rochon. Dans une atmosphère décontractée, les convives n’auront aucun mal à garder le pied marin même si la mer ne semble jamais bien loin. En effet, quelques éléments de décor placés ici et là résonnent comme un écho à l’appel de l’océan. Difficile dans ce cas d’y résister ! Les esprits s’évadent et bientôt la curiosité vient naturellement titiller l’appétit. Une belle carte autour de la mer En fonction des arrivages et de la saison, le chef Khoï Vu se plaît à concocter un menu très varié. Pour commencer, la salade de poulpe aux herbes fraîches, les petites fritures d’encornets ou les petits nems de langoustines sont un pur régal ! Ensuite pour aborder le vif du sujet, les invités ont droit à un menu « retour de pêche » préparé avec des produits frais qui viennent directement de la mer. Parmi les spécialités de la maison, les gourmets peuvent notamment déguster la solette de l’île de Ré au beurre demi-sel, les Saint-Jacques en coquille cuites au naturel ou encore l’incontournable aïoli de cabillaud. Son secret ? Un poisson légèrement mis en salaison, très moelleux et servi avec une belle couleur nacrée. Côté dessert, les convives se laisseront volontiers tenter par un crumble du Bistrot, une crème brûlée à la vanille ou pourquoi pas un riz au lait « comme autrefois » pour les plus nostalgiques. ...
CAROLEPICELINE a été créée en juillet 2017 sous l’impulsion de Carole Lalay-Martins et de Céline Kissel, deux amies d’enfance tombées amoureuses de Madagascar et de ses richesses naturelles. Aujourd’hui, les deux amies ont à cœur de partager ces trésors naturels, le tout dans une démarche écoresponsable. Respect de l’environnement et de l’humain CAROLEPICELINE, c’est avant tout des épices premium de qualité supérieure, issues d’une agriculture traditionnelle qui respecte l’environnement et en provenance exclusive de l’île de beauté située aux larges de l’océan Indien. « Nos épices sont cultivées sans engrais ni pesticides. Et nous essayons d’accompagner les cultivateurs et les récoltants dans la pérennisation de leurs terres », explique Carole Lalay-Martins, cofondatrice de l’enseigne. Toujours dans cette démarche écoresponsable, l’entreprise fait preuve de rigueur dans le choix de ses fournisseurs et travaille ses packagings afin de limiter ses émissions de CO2. Les produits phares CAROLEPICELINE met à disposition 3 gammes de produits accessibles via sa boutique en ligne : « Épices de Madagascar », « Préparations rhum arrangé » et « Epice ta beauté® ». Parmi les épices proposées, Carole et Céline recommandent tout particulièrement le poivre sauvage voatsiperifery, une épice endémique de l’île à la saveur intense et profonde. Autre produit d’exception : le combava, un petit citron exotique très prisé pour son essence. Ces trésors récoltés dans des régions spécifiques de l’île s’adressent à une cible élargie. « Notre offre se destine au BtoC à travers notre site Internet et la vente de nos produits en boutiques éphémères ou lors d’évènements. Nous avons également une offre dédiée au BtoB par le biais de notre activité Cadeaux d’affaires. Et une autre s’adresse aux professionnels de la restauration avec la vente en vrac », soulignent les co-fondatrices. ...
Il faut d’abord traverser les pelouses à l’anglaise du parc de l’hôtel pour découvrir le restaurant, face à la mer. Le Castel Marie-Louise est le terrain de jeu du chef Eric Mignard depuis 30 ans. Le chef fait jongler dans l’assiette à sa façon les saveurs de la région. La cuisine gastronomique et créative laisse un souvenir impérissable. Une cuisine pleine d’imagination Dans l’assiette, s'opère une rencontre ingénieuse des produits de la terre et de la mer, issue de l’esprit inventif du chef. « Ma cuisine est une cuisine qui célèbre les saisons et qui magnifie leurs produits. Mes ingrédients sont ceux de la mer et du terroir » explique Eric Mignard. Les spécialités fleurent bon le pays de la Baule : cochon noir, andouille de Guéméné, langoustine, huitre et sel de Guérande. Raffinement ultime, le chef ajoute sa propre touche originale aux recettes traditionnelles. Notamment les huitres servies avec un granité d’anis, ou la tomate de Madame Huitric et son sorbet framboise-betterave. Eric Mignard partage volontiers une de ses recettes créatives dont il a le secret : le foie-gras cuit cru au sel gris de Guérande. Après avoir laissé tremper le lobe deux heures dans du lait et de la glace, il le fait mariner deux à trois jours dans un mélange à lui : sel, sucre et poivre de Pondichéry. « Au nez, des parfums de fruits mûrs, de pain d’épice. à la dégustation, une première approche légèrement sucrée, un gout puissant sans trop, avec des notes de fruits confits ». Ensuite, le foie gras est coupé en tranches très fines, puis garni d’une salade croquante d’automne avec des lamelles fines de betterave, de radis daikon et de potiron. Une vinaigrette balsamique relève le tout. Un mets à savourer avec une belle tranche de pain au levain grillé. Le réveil des papilles Les arômes dansent, se mêlent entre eux et créent des saveurs inconnues. Et vous apprenez bien vite à les apprécier. Dès entrée de jeu, le chef vous soumet un de ces amuse-bouches dont il a le secret, histoire d’apprêter le palais. Puis s’enchaînent, au choix, une succession de mets des plus raffinés : foie gras de canard pressé à la langoustine, filet de Saint-Pierre et son jus d’araignée au Yusu, ou lotte rôtie au sarrasin grillé, avec sa framboise écrasée à l’huile d’amande douce. Sans omettre la spécialité du chef : le pigeon de Mesquer. Pour clore la kyrielle, optez pour une douceur sucrée : un soufflé chaud à la fraise du pays. Mais la véritable vedette de l’assiette du Castel-Louise s’avère être le homard. Eric Mignard lui dédie un menu spécial : le homard est d’abord poché en tartare, puis rôti et accompagné d’une mousseline de carottes des sables à la cannelle et à la badiane, et enfin servi au vin jaune, avec un pied de cochon et encormet. Les amateurs apprécient ces multiples déclinaisons savoureuses. Détente et relaxation à l’anglaise Après le diner, l’idéal est de prolonger ces moments d’agrément au bar de l’hôtel. Un endroit à l’esprit « so british ». Non sans raison, en effet les lieux ont servi de décor lors du tournage de « Hercule Poirot », série policière adaptée des romans d’Agatha Christie. Laissez-vous envouter par l’âme britannique : le barman vous sert un des whiskies ou cognacs soigneusement sélectionnés de l’éblouissante carte. Chaque semaine le Castel Marie-Louise vous donne rendez-vous. Le samedi après-midi, au cours d’un atelier cocktail, le barman dévoile les techniques et les secrets pour réussir de savoureux cocktails. Le dernier vendredi du mois, le sommelier initie les amateurs aux subtilités des arômes des vins, au cours d’un atelier d’œnologie. Pour parfaire les accords, les ateliers sont accompagnés de découvertes gustatives du chef Eric Mignard. ...
À travers ses spiritueux issus d’un autre temps et un mode d’élaboration traditionnel qui a traversé les âges, Distillerie La Favorite séduit non seulement les visiteurs par ses rhums exceptionnels mais aussi par son côté pittoresque. Il était une fois une distillerie Fondée en 1842, Distillerie La Favorite s’érige comme une véritable institution en Martinique. Elle fait l’objet d’un rachat en 1905 par la famille Dormoy. Cette dernière installe alors à l’époque une machine à vapeur, qui, d’ailleurs, est encore fonctionnelle de nos jours. Depuis, la distillerie a connu trois générations de Dormoy. Sous l’impulsion d’André Dormoy, elle obtient le fameux label rouge en 1973. Pour l’AOC, il a fallu attendre 22 ans pour obtenir gain de cause auprès de l’organisme responsable. Mais le jeu en valait la chandelle ! Un savoir-faire immuable Cette entreprise à taille humaine qui emploie treize personnes à l'année (et plus de 30 en période de production) assure une production authentique et artisanale depuis plus de 100 ans. Distillerie la Favorite dispose d’une plantation de canne à sucre s’étendant sur 62 hectares. Tout est fait sur place ! De la coupe (qui s’effectue encore à la main) en passant par l’extraction, la fermentation jusqu’à la mise en bouteille. Cela démontre une maîtrise totale de toute la chaîne de production. Incomparable dans toute l’île, Distillerie la Favorite est la dernière du genre à utiliser des éléments de broyage actionnés uniquement par la machine à vapeur. Une machine d’origine datant de 1906 et fabriquée par Henri MARRIOL. La distillation proprement dite se fait grâce à des colonnes créoles en cuivre, et ce, dans le respect de la tradition. En ce qui concerne l’énergie, la distillerie est autonome et fonctionne en circuit fermé. En effet, les fibres de cannes restantes après extraction servent par la suite de combustibles pour alimenter les fours. Distillerie La Favorite intègre donc non seulement une dimension patrimoniale mais aussi écologique. La production en chiffres En moyenne, l’entreprise produit chaque année à peu près 500 000 litres de rhum, soit à peine 3% des volumes produits en Martinique. Mais la production reste tributaire du climat. Elle peut tout aussi bien connaître une hausse ou enregistrer une baisse selon le cas. Ainsi, 75 % de la production est réservée au marché local. Le reste (25 %) est destiné à l’exportation dont le tiers (1/3) dédié à la métropole. Les 2/3 arrivent sur le marché européen (Allemagne, Belgique, Espagne, Andorre, Italie) et nord-américain (les États-Unis). Des rhums de qualité supérieure Respectant un cahier des charges très strict, Distillerie la Favorite est à même de garantir la qualité à tous les consommateurs. La maison propose une gamme étoffée de rhums vieux et hors d'âge et des rhums blancs très parfumés, fruités aux arômes prononcés de canne fraîche, le tout dans le respect d'un équilibre entre tradition et innovation avec des embouteillages nouveaux, suivant les nouvelles tendances de consommation. ...
Le Château Pré la Lande produisait déjà du vin en 1860. Actuellement, le domaine est géré par Michel Baucé, qui en est le propriétaire. Depuis son arrivée, le vigneron s’efforce d’assurer une production qualitative avec pour devise : « Faire un grand vin dans le respect de la terre et des hommes. » Un terroir propice à la vigne Le domaine est établi sur le terroir en appellation Sainte-Foy Côtes-de-Bordeaux, une des plus petites appellations du vignoble bordelais. Là, sur un des points culminants de la Gironde, 14 ha de vignes s’épanouissent sur des coteaux ayant un sol à dominante argilo-calcaire. « Du fait de l’altitude, nos vignes bénéficient d’un très bon ensoleillement qui permet d’obtenir des maturités optimales », souligne Michel Baucé. Au niveau de l’encépagement, celui-ci se compose de merlot, de cabernet sauvignon, de cabernet franc et de malbec. Respect de la terre Certifié Demeter, le domaine est entièrement mené en agriculture biodynamique. Afin de préserver les vignes des maladies, Michel Baucé et son équipe se servent de tisanes et de décoctions à base de plantes. Concernant la terre, tout est fait de manière à renforcer la vie du sol : utilisation d’engrais organiques, préparations biodynamiques à partir de bouses de corne, désherbage mécanique sous le rang… Une fois arrivés à pleine maturité, les raisins sont récoltés manuellement dans des cagettes de faible contenance pour éviter tout écrasement. Côté vinification, le domaine préfère de loin laisser la Nature agir et s’abstient de toute intervention. « C’est uniquement le jus de raisin qui fermente, nous n’ajoutons pas de sulfites et encore moins des levures industrielles », souligne fièrement le gérant. Les précieux nectars sont ensuite élevés dans des fûts, des barriques ou des amphores. À ce sujet, Michel Baucé tient à préciser : « Nous sommes peu nombreux à réaliser des élevages en amphores dans la région », avant de rajouter : « La terre cuite n’autorise aucun apport gustatif et le vin obtenu est la pure expression du terroir. » Des vins nature La maison propose 3 cuvées : la cuvée des Fontenelles, la cuvée Terracotta et la cuvée Diane. Ceux qui recherchent l’originalité opteront sans doute pour la cuvée Terracotta. Élevée entre 12 et 18 mois dans des amphores en terre cuite de Toscane, celle-ci permet l’expression authentique du terroir. En bouche, elle séduit par ses arômes de mûres, de cassis et d'épices douces. Gage de l’excellente qualité de ses vins, la maison a décroché des médailles d’or lors de concours prestigieux comme le concours national des vins de Mâcon, le concours de Bordeaux, concours des Féminalise ou encore le concours des vins bio d’Aquitaine. ...
Nichée au cœur d’un petit village viticole situé dans la Vallée de la Marne, la Maison Taillet a fait bien du chemin depuis la commercialisation de ses premières bouteilles en 1961. Aujourd’hui géré par la quatrième génération, ce domaine familial s’affirme plus que jamais dans sa philosophie : celle de travailler les vignes dans le respect et en harmonie avec l’environnement. En marche vers l’agriculture biodynamique Le vignoble, essentiellement meunier, s’étend sur 5,75 hectares déployés sur six communes autour de Baslieux-sous-Châtillon. Ici, tout tourne autour de ce précieux cépage et le domaine en fait sa plus grande spécialité. Éric Taillet nous partage sa conviction : « Le meunier est un raisin exceptionnel : le plus expressif, le plus fruité, le plus sain, le plus savoureux et il vieillit merveilleusement bien. »Rien que pour cela, les vignes dont l’âge moyen est de 40 ans méritent des soins plus délicats, ciblés et naturels pour leur permettre de s’exprimer pleinement. Ainsi, le domaine a choisi d’adopter la viticulture raisonnée qui se concrétise notamment par un enherbement central des parcelles et l’utilisation d’un traitement phytosanitaire certifié bio. Mais pour ses vignes, le gérant est prêt à aller au-delà des normes et du protocole imposé, quitte à créer lui-même une méthode qui s’adapte le plus aux besoins de son vignoble. « Je suis un homme de terrain, je suis d’abord à l’écoute de mes vignes, je me dois de les comprendre et de les aimer avant d’obéir à un système.» Passionnément meunier Le champagne Bois de Binson Extra Brut, exclusivement 100 % meunier, est la plus sincère expression de ce cépage de prédilection, élaborée avec les plus vieilles vignes de la parcelle Bois de Binson. Au même titre que cette cuvée emblématique, on distingue la cuvée Sur le Grand Marais, issu d’un assemblage de 90 % meunier et 10 % chardonnay sur une parcelle en complantation. Elle surprend par son équilibre parfait entre finesse et intensité, relevé par un arôme subtil d’agrumes confits et de truffé. « Ce sont les deux signatures de la maison Taillet depuis 1900. » Toujours en monocépage meunier, Le Bansionensi, vieillissant minimum 36 mois, est une cuvée haut de gamme qui fait honneur au village Baslieux-sous-Châtillon. Son nez aux notes florales suggère une bouche fraîche, fine et gourmande. Enfin, la cuvée Exclusiv’t Brut en 100 % blanc de meunier, multivintage de plus de 5 ans, dévoile une symbiose parfaite de palette aromatique marquée par un arôme très fruité. Un choix par excellence pour accompagner les plus heureux moments de vie. Pour les années à venir, Éric Taillet promet toujours et encore plus de meunier en imaginant des nouvelles cuvées parcellaires. Elles seront l’achèvement d’un travail engagé dans le sens de la nature, mettant en exergue la complicité entre la vigne et les champagnes. ...
Rendez-vous incontournable des amoureux de mélanges culinaires, Le Petit Manoir allie savamment gastronomie périgourdine et asiatique. Les délices du terroir agrémentés d’une touche vietnamienne y sont appréciés dans un cadre exceptionnel et enchanteur alliant ère médiévale et subtile modernité. La cuisine Périgord-Asie dans toute sa splendeur Au Petit Manoir, les produits faisant la renommée du Périgord sont mis en avant avec un subtil zeste vietnamien. Les recettes locales et la tradition culinaire sont remises aux goûts de l’Asie avec, à la clé, un harmonieux mélange de succulences gastronomiques d’ici et d’ailleurs. Truffes, canards et épicerie fine trouvent ici une alliance de prédilection dans des assiettes sublimes en bouche et appelant au régal. Découvrez cette singularité en dégustant une brioche de curé, suivie d’un magret cinq parfums et d’une gourmandise au chocolat et aux marrons, dans l’une des deux salles rustiques ou à l’ombre de la terrasse, tous propices à la détente. La fusion culinaire pour tous Enfants, végétariens, fins gourmets : tous trouveront leur bonheur gustatif dans cette table riche de ses diversités. Dans ce lieu dont l’art est reconnu par le Collège culinaire de France, la fusion est l’affaire délicieuse de tous les hôtes qui souhaitent découvrir une tradition revisitée à la manière originale d’un chef vietnamien. Chaque instant de plaisir qui en découlera sera accompagné d’un vin de Bordeaux ou d’un vin local issu d’une cave riche d’une centaine de références. ...
À travers une belle association de tradition et de saveurs, le Restaurant Chez Féraud (puisque c’est de lui qu’il s’agit), propose une cuisine gourmande et généreuse où la fraîcheur et l’authenticité de la Provence se conjuguent au présent jusque dans les assiettes. Un emplacement privilégié Reliant la rue Granet à la rue Loubon, la rue du Puits-Juif, où l’établissement est implanté, se trouve dans un quartier historique, ce qui fait tout son charme et sa particularité. Ce privilège constitue pour l’enseigne un atout majeur qui joue en faveur du lieu et qui fait qu’il soit particulièrement apprécié des clients. Dans une ambiance simple et bon enfant, le restaurant surprend autant qu’il séduit avec son décor intemporel, et avec juste ce qu’il faut comme dose d’audace et de curiosité. Grâce à une belle devanture joliment couverte de lierre, il est non seulement un véritable plaisir pour les yeux, mais aussi une excellente adresse, où la gourmandise et la découverte sont en parfaite harmonie. Une délicieuse cuisine aux accents de Provence Chez Féraud, c’est aussi l’histoire d’une famille de cuisiniers à l’ancienne dont le goût pour les recettes familiales s’est jalousement transmis de père en fils. C’est ainsi que derrière les fourneaux de cette belle adresse, mijotent en permanence de bons plats traditionnels aux accents du Sud pour ne citer que la soupe au pistou, la dorade royale à la provençale et les clémentines semi-confites avec, à côté, la daube et les pieds paquets marseillais ou encore les figues rôties au miel et au caramel. Un parfait accord mets-vins qui met à l’honneur des valeurs sûres comme les coteaux d'aix-en-provence et vient sublimer le tout, constituant une véritable surprise pour les papilles. ...
Le concept Vitaline naît dans l’esprit de deux comparses férus de sport et soucieux de toujours bien s’alimenter. Ces scientifiques tentaient de trouver des alternatives aux offres d’aliments prêts à consommer, présentant toujours ici et là quelques failles pour ces perfectionnistes. Contre la pauvreté en micronutriments de formules pourtant équilibrées en macronutriments, ils mettent sur le marché des repas optimisés nutritionnellement, affichant un sans-faute côté apport. Des repas à boire différents parce qu'optimisés « Vitaline contient beaucoup de produits pointus en ingrédients qui sont totalement absents du reste du secteur […] que nous sommes les seuls en Europe à proposer », se félicite Sébastien Worms, l’un des fondateurs de la marque. Concrètement, la ligne contient entre autre des phytonutriments – notamment phénols et polyphénols – et des probiotiques de qualité, que l’on peut retrouver dans des compléments alimentaires, mais qu’aucun autre acteur des repas à boire ne propose. Question apport protéinique, dans le secteur, on retrouve souvent des quantités élevées de protéines mais de faible qualité. Les formules de la marque intègrent des protéines de sources diversifiées et d'ingrédients entiers. L'aminogramme performant joue un rôle important dans la construction et l'entretien musculaire, ainsi que pour la forme en général. Des repas digestes pour une forme optimale « Quand on veut être en forme, la digestion c’est essentiel », rappelle notre interlocuteur qui pointe ainsi la biodisponibilité optimale et le travail sur la digestion. Cela permet d’éviter notamment les crashs d’énergie et autres inconforts post-repas. Avec un indice de 2211 sur l’échelle ORAC, les repas sont riches en antioxydants, notamment ceux issus des super-aliments comme l’açaï, la spiruline, la chlorella et la maca. Des repas en bouteille rigoureusement conçus et prêts à consommer Les produits sont travaillés pour s'appuyer sur la pointe des connaissances scientifiques en nutrition. Ils sont ensuite préparés avec des ingrédients bio soumis à un sourcing rigoureux. La ligne lancée en 2015 permet aujourd’hui, de jouir des bienfaits de repas complets dans des formats simples, prêts en une minute. Consommer simple et mobiliser sa performance à 100 % est au cœur de l’ambition de Vitaline. Les produits sont vendus uniquement sur le web et l’achat peut se faire par bouteille de 400 kcal (500 ml) ou en sachet de 6 repas de 660 kcal. Pour faire découvrir toutes les versions, Vitaline propose un pack découverte contenant 3 bouteilles de chaque goûts. La qualité de ses produits a amené Vitaline à gagner de nombreux prix et à être suivi par les médias nationaux : JT de 20h de TF1, France Inter, Marianne ... Les spécialistes du secteur aussi ne s'y trompent pas : "On le voit, chaque détail de chaque ingrédient a fait l’objet d’attentions, d’analyses et de choix réfléchis."(Nicolas Robaux, auteur de repasenpoudre.com). En outre, janvier 2018 signe le lancement de la gamme Catalyst, destinée à cibler des besoins spécifiques. Vitaline Ignite, le premier produit de la gamme est conçu pour optimiser votre séance de sport et procurer force, endurance et énergie. Ensuite Vitaline Focus, (favoriser la concentration et répondre au stress intellectuel), Recover (maximiser la récupération post-sport) et Recharge (permettre le repos et la détente) sortiront successivement au cours de 2018. ...
« Privilégier l’agriculture locale et travailler en direct avec les producteurs », tel est le credo de Mon-panier-de-campagne.fr, projet à l’initiative de Nathalie Bottan, qui, souhaitant privilégier la nourriture locale dans son alimentation, a décidé de collaborer avec de petits producteurs de la région toulousaine et permettre ainsi aux locavores comme elle de bénéficier, au quotidien, de produits frais et de saison. Aujourd’hui reprise par Julie Lechat, cette épicerie en ligne de produits locaux, créée en 2010, a su faire de plus en plus d’adeptes au fil des années. Ne se cantonnant pas uniquement à offrir des produits de qualité à ses clients, le site marchand propose un vrai service de proximité. Un panier de courses personnalisable Sur le site Mon-panier-de-campagne.fr, les particuliers font leur choix sur une sélection de produits alimentaires issus de la ferme en composant eux-mêmes leurs paniers. Les laitages, viandes, poissons, fruits et légumes mis à disposition sont fournis directement par de petites exploitations triées sur le volet. Outre la qualité gustative de leurs produits, ces dernières ont été sélectionnées pour leur mode de production artisanale, fermière ou bio, ainsi que leur proximité, c’est-à-dire à Toulouse et ses environs. À travers cette démarche écoresponsable, Mon-panier-de-campagne.fr contribue à valoriser l’économie locale. Des idées de recettes Faciliter la vie grâce à des paniers contenant préalablement tous les aliments nécessaires à un menu hebdomadaire et proposer diverses recettes, c’est la bonne idée qu’a eue ce marché de producteurs en ligne pour une meilleure consommation des aliments qu’il propose. Julie Lechat réfléchit elle-même à des menus journaliers en se basant sur la sélection de produits à suggérer aux consommateurs. De l’entrée au dessert, tout est pensé pour aider ceux-ci à mieux consommer les bons produits de la ferme et pour maximum 5 euros par repas complet et par personne. Mais privilégiant toujours les goûts du consommateur, Mon-panier-de-campagne.fr leur offre la possibilité de supprimer ou d’ajouter des articles sur ces paniers-là. Une logistique bien pensée En optant pour le circuit court comme mode de distribution, Mon-panier-de-campagne.fr use d’une livraison assurant la bonne conservation des produits commandés. « Les clients passent commande le week-end et jusqu’au lundi 14 h pour une livraison en fin de semaine », nous fait savoir Julie Lechat. « Les commandes sont préparées le lendemain et livrées à domicile le jeudi ou le vendredi suivants », continue-t-elle en nous expliquant le fonctionnement de son service. Par ailleurs, le site assure le respect de la chaîne du froid en maintenant les commandes acheminées dans un camion frigorifique. Et pour l’emballage de ses paniers écoresponsables, Mon-panier-de-campagne.fr opte pour des sacs en cabas réutilisables limitant l’impact environnemental. ...
Ce restaurant se démarque pour son emplacement qui donne une vue sur le village d'Olmeto et son paysage verdoyant. Installé sur la célèbre terrasse, rien de plus agréable que de faire la rencontre des propriétaires des lieux, souriants, généreux, et surtout amoureux de la bonne cuisine ! Une passion qu’ils savent transmettre à travers les plats gourmands où l’association de saveurs, de couleurs et de textures fait mouche chez les fins gourmets. La place de la gourmandise Tendrement blotti au sein de la petite station balnéaire de Propriano connue pour ses plages idylliques, le restaurant I Bagni ne cesse d’attirer du monde au fil des années. Discret, chaleureux, accueillant, les mots ne suffisent pas pour décrire ce petit havre de paix où la bonne humeur se ressent à des kilomètres. Ici, la famille Ettori propose à ses convives une cuisine bistronomique et ne travaille qu’avec du frais. La spécialité est avant tout la grillade, mais le chef cuisine aussi le poisson et la viande en plat. Un menu s’affiche tous les jours et varie selon les saisons, comprenant un plat, un dessert et un digestif ou un café. Côté carte, Marie Ettori conseille un melon avec du jambon, des brochettes de bœuf et un moelleux à la châtaigne, le tout accompagné d’un bon vin local, comme la Pratavone. Pour les plus gourmands, rien de tel que la bonne tripette servie tous les jours fraîche, ou le sanglier, qui, parfois, n’est disponible que sur demande. Une ambiance unique ! À chaque endroit, son ambiance : celle de l’I Bagni est hors du commun, avec son cadre sympathique, et un espace important pouvant recevoir jusqu’à 300 personnes. Chaque lundi, une soirée années 1980 est organisée au sein de l’établissement, avec, en prime, la possibilité de danser. Le rendez-vous incontournable reste celui du mercredi, où le veau à la broche est mis à l’honneur, grillé au feu de bois. Une dégustation sous le signe de la convivialité, puisqu’elle est accompagnée par les performances d’artistes locaux jusqu’au bout de la nuit. ...
Implanté au coeur du Médoc, à Saint-Germain-d’Esteuil, le Château Castera a été édifié au Moyen Âge, période après laquelle plusieurs célébrités d’antan succombèrent à son charme pour en faire un lieu de séjour mémorable. Mais le temps est révolu, et depuis sa rénovation vers les années 90, le domaine gagne en notoriété grâce à la qualité et la diversité de ses cuvées. Dans le cadre de la promotion du terroir de la région, l’actuel propriétaire, Thomas C. Press, en profite pour inviter le grand public à découvrir les particularités de son domaine. Il organisera cet été une journée portes ouvertes proposant diverses activités aussi ludiques que culturelles. Château Castera : un vin très apprécié, une histoire de longue date Même si le château date de l’époque féodale, il a toujours su garder son charme et son histoire grâce aux soins minutieux apportés par ses propriétaires successifs à l’instar du messire Étienne de La Boétie, Thomas de Montaigne, la famille d’Arsac ou encore les Verthamon se sont succédés entre les XIVe et XIXe siècles. C’est en 1986 que Dieter Tondera et Carl E. Press, deux passionnés du vin et investisseurs allemands, ont décidé de restaurer entièrement le domaine pour en faire un vignoble de renom. En 2010, Thomas C. Press, le fils de Carl Press, est devenu le seul propriétaire du château où il consacre une partie de son activité à l’œnotourisme en rénovant l’ancienne tour médiévale pour exposer les archives privées de Castera. Couvrant 185 hectares, dont 63 hectares de vignes, le château bénéficie de conditions géographiques exceptionnelles et d’un sol fertile où les vignes sont cultivées à la manière des grands crus. Le terroir est composé de croupes argilo-calcaires autour du domaine et de dix hectares de graves pyrénéennes sur le plateau d’Ordonnac. Le vignoble s’étend actuellement sur deux nouveaux domaines installés près du village de Potensac, à savoir les châteaux Bourbon la Chapelle et Bois Mondont. Un site œnotouristique à découvrir Castera ouvre ses portes toute l’année pour permettre aux visiteurs de se familiariser à l’œnotourisme et admirer le terroir du Médoc. Il propose ainsi trois types de programmes : une « visite découverte » consacrée à la présentation du château, son histoire et son activité, une « visite patrimoine » pour découvrir les plus illustres propriétaires grâce à l’exposition des archives du domaine dans la tour médiévale, ainsi qu’une « visite premium » qui regroupent les deux visites en plus d’une dégustation du millésime en cours d’élevage et d'un verre gravé Castera offert. Cette année sera marquée par des ateliers de dégustation et d'une journée portes ouvertes qui se dérouleront au château en juillet et août prochains. Outre les différents accords mets-vins qui seront proposés, les visiteurs auront aussi droit à des visites guidées et diverses animations : chasse au trésor pour les enfants, visite des chais et de la vigne pour les adultes, expositions de peintures et de sculptures pour les passionnés d’art, balades en calèche … Il y en a pour tous les goûts. La cour intérieure du château accueillera également un marché artisanal et gourmand pour le plaisir de toute la famille. ...
Avec une carte qui change tous les trois mois, Le Jardin Gourmand, peut s’enorgueillir de travailler majoritairement des produits locaux, où le surgelé n’a nullement sa place. Soucieux des goûts et préférences de la clientèle, le restaurant propose une carte du jour tous les midis, avec une option de quatre entrées, quatre plats et quatre desserts, ce qui permet de varier les plaisirs des habitués et des clients de passage. Le Jardin Gourmand, c’est aussi un restaurant pour les végétariens, les végétaliens et les intolérants au gluten, mais aussi un excellent service traiteur. Les suggestions du chef En entrée, une délicieuse salade de langoustines reçues fraîches, qui vont être décortiquées et équeutées avant d’être poêlées aux échalotes, ail et persil, et servies avec un petit mesclun de salade de mâche et un tout petit peu de frisée d’hiver, avec, à côté, un petit jardinet de légumes sur lequel sont piqués des bâtonnets de betterave pour apporter un peu de croquant et de fraîcheur à l’ensemble. Pour continuer, un tajine de souris d’agneau au kaki confit et coriandre avec un couscous de fruits secs. La souris d’agneau est saisie au four à 180 ° pendant une petite demi-heure, avant d’être cuite pendant 1 h 20 à 90 °. Une fois qu’il a récupéré tout le jus de cuisson, le chef élabore la sauce au miel et à la coriandre avec du ras el hanout jaune. Quatre-épices, ras el hanout rouge, miel et coriandre sont rajoutés à la toute dernière minute. Les souris d’agneau vont ensuite servir de base à du couscous légèrement safrané à la brunoise de pruneaux, figues et abricots. Et pour terminer ce voyage de saveurs, une terrine de chocolat, une crème brûlée au carambar, un millefeuille mandarine et spéculos ou encore un clafoutis de mangue au citron vert. ...
Vigneronne depuis 1678, la famille Anney s’est éprise d’une grande passion pour la vigne et le vin. C’est à Saint-Corbian, au cœur de l’appellation Saint-Estèphe, que ces œnophiles ont décidé de bâtir leur entreprise. Pierre Anney sera l’instigateur de cette grande aventure. Ayant succombé au charme de la vieille Tour des Termes, ce dernier acquiert la propriété en 1939, et en a fait un haut lieu de savoir-faire en matière de vins. « Aujourd’hui, nos cuvées se dévoilent parmi les meilleures références en Cru Bourgeois et reçoivent très souvent de bonnes notes ainsi que des commentaires élogieux de la presse », témoigne Aurélie Anney, celle qui reprendra bientôt les rênes du domaine familial. Des pratiques responsables et durables Le vignoble du Château Tour des Termes s’étend sur un sol argilo-calcaire et de graves. Merlot, cabernets et petit verdot dominent élégamment cette surface qui est désormais certifiée Terra Vitis. Dès lors, ni herbicides ni pesticides ne sont tolérés dans les pratiques culturales afin de préserver soigneusement l’environnement, la santé du personnel et du consommateur. En matière de vinification, la maison tient à affirmer son savoir-faire à travers deux techniques différentes. Après les vendanges manuelles, merlots et petits verdots rejoignent directement des barriques de 225 litres pour subir une vinification intégrale. Les autres récoltes sont dédiées à une vinification parcellaire qui sera réalisée dans des cuves inox thermorégulées compartimentées. Au bout de trois ou quatre semaines, les cuvées sont prêtes à franchir l’étape suivante qui est l’élevage en fûts de chêne. Des vins à forte identité Aurélie Anney nous explique que la cuvée ambassadrice de la maison pour découvrir un vin de l’appellation dans toute sa splendeur n’est autre que « Château Tour des Termes ». Un rouge aussi puissant que raffiné. Cette cuvée est notamment caractérisée par ses notes fruitées qui font de sa dégustation un réel moment de plaisir. « Ce vin est plus charmeur à la dégustation du fait de notre majorité en merlot, ce qui n'est pas commun sur l'appellation Saint-Estèphe où on trouve habituellement des vins racés et taniques en majorité carbernet sauvignon », spécifie notre interlocutrice. Notons que la maison produit annuellement près de 100 000 bouteilles de Château Tour des Termes, dont 40 % se vendent à l’export et 60% en France uniquement sur le circuit traditionnel (CHR, caviste, restaurant). ...
La Maison du Douanier a été entièrement rénovée en 2015 et abrite actuellement un restaurant bistronomique et des chambres luxueuses et modernes, dont « Margaux », « Estephe » et « Julien ». Une suite parentale composée de deux chambres dotées chacune d’un lit double bien douillet vient compléter cette offre. Après les promenades et les visites, « les hôtes pourront se détendre tranquillement sur la nouvelle terrasse de la maison qui donne une vue imprenable sur l’estuaire de la Gironde », indique Vincent Moreau. Et de préciser aussi qu’« un grand parc avec des salons aménagés est également mis à disposition des clients pour se reposer, bouquiner, ou tout simplement se délecter d’un vin issu du terroir girondin ». Un voyage enrichissant au cœur de la Gironde Avec ses rives, la Gironde conserve un patrimoine historique et culturel essentiel. Les paysages sont éclectiques et les traditions girondines sont encore très présentes grâce aux différentes activités locales, notamment la pêche. Pour accéder à la Maison du Douanier, les visiteurs peuvent emprunter deux routes : « soit celle des petits ports de la Gironde (anciens ports de pêche et ports ostréicoles), soit celle des grands vins de Bordeaux », communique notre interlocuteur. Outre la visite des vignobles bordelais, la Gironde est « un attrait touristique énorme » proposant une multitude d’activités comme la découverte de l’église Saint-Christoly-Médoc – un édifice de style roman datant du XIIe siècle et qui est classé monument historique depuis 1925 – ou encore le Verrou de l’estuaire du célèbre architecte militaire Vauban, qui est constitué de la citadelle de Blaye, des forts Médoc et Paté. Au menu : une cuisine bistronomique et végétarienne Outre les loisirs culturels et ludiques, les vacances invitent aussi au plaisir culinaire. Dans le restaurant de la Maison du Douanier, Jean-Luc Beaufils, le chef, se concentre sur la cuisine bistronomique qu’il définit comme « la revisite des plats classiques ». De style moderne et raffiné où le bois et les parquets sont mis en avant, la salle peut accueillir jusqu’à 57 couverts, contre 62 à l’extérieur. Le chef propose quatre types de menus, dont le Menu du Douanier (amuse-bouche/entrée/plat/dessert), le Menu du Contrebandier (amuse-bouche/entrée/plat/dessert) élaboré avec des produits plus nobles encore, le Menu du Chef (amuse-bouche/entrée/poisson/viande/pré-dessert/dessert) et le Menu végétarien. Pour le plaisir des fins gourmets, « nous travaillons uniquement avec des produits du terroir issus de l’agriculture biologique », souligne le responsable des lieux. En mai par exemple, le restaurant propose sa spécialité qui est composée de terrine de saison, chutney d'oignons et cerises griottes en entrée, joue de boeuf confite au thym citron, légumes printaniers acidulés, accompagnée de légumes printaniers acidulés comme plat de résistance ainsi qu’une alliance chocolat et du pralin de biscuit cacao au dessert. Quant au vin, la maison suggère la « Révélation de Castillon 2010 ». Petit scoop : « cette année, nous ouvrirons à proximité un second restaurant le 15 juin, qui s’appellera La Cabane du Douanier », nous souffle-t-on. ...
Des restaurants italiens ? On en compte pléthore à Paris. Certains se démarquent par les saveurs inattendues de leurs plats et la qualité exceptionnelle de leurs produits. C’est le cas d’Il Fico. Véritable ambassadeur de la cuisine sarde, le restaurant est géré d’une main de maître par Nicola Pisu et un pool de passionnés qui, ensemble, ont largement tenu leur promesse en proposant le meilleur de la cuisine traditionnelle sarde. Immersion Le restaurant se trouve rue Coquillière, l’une des plus anciennes rues du Ier arrondissement. Le bâtiment arbore de grosses pierres de couleur neutre, rappelant le charme d’une trattoria à l’ancienne. La grande baie vitrée, au style très industriel, vient s’ajouter à la façade pour renforcer le cachet du restaurant, laissant entrevoir l’ambiance intimiste et chaleureuse de la salle. Une fois à l’intérieur, toujours dans la continuité de ce charme rustique, quelques cadres ici et là embellissent les murs en pierre et les poutres apparentes. Des meubles modernes aux lignes épurées apportent un côté plus contemporain et rehaussent la décoration de table déjà bien soignée. Un concept innovant Le restaurant s’articule autour de deux concepts : « Un concept gastronomique et à la fois bistro », décrit le chef Nicola Pisu. Lui et son équipe travaillent des plats représentatifs des saveurs de la cuisine sarde à base de poissons et de fruits de mer en provenance des côtes de l’île. « La particularité de la cuisine sarde, c’est qu’il y a beaucoup de poissons, et ils sont cuisinés très frais », continue le chef. Viennent s’ajouter les viandes, champignons, fruits et légumes témoignant la richesse de ses terres. La carte sort de l’ordinaire et propose un panel de suggestions surtout orientées vers les produits marins, comme une salade de poulpe à la méditerranéenne en guise d’entrée, de la linguine aux langoustes et sauce tomate ou encore de l’espadon grillé saisi à l'huile aux herbes et ses légumes. L’on y retrouve aussi des plats typiquement italiens à l’image de l’antipasto, généreusement enrichi de mozzarella et de la charcuterie italienne. Au dessert, la panna cotta à la vanille avec poires caramélisées au romarin est un incontournable. Une carte qui suit la saisonnalité Des ingrédients frais et de saison sont les produits de prédilection de Nicola Pisu, et la carte va dans ce sens. « On a une belle équipe en cuisine, on est plus motivé, on cherche toujours de nouveaux produits et on imprime une carte sur mesure selon le marché », explique notre interlocuteur. Le chef travaille directement avec des producteurs locaux de Sardaigne et s’approvisionne auprès des producteurs français pour acquérir la meilleure matière première. Il s’inspire ensuite des produits sur le marché pour concocter de nouvelles recettes, ou pour revisiter certains plats afin de les adapter à la saison. Côté vins, le restaurant privilégie les vins de Sardaigne, et développe une quarantaine de références, qui évolue régulièrement. En rouge, notre interlocuteur cite le Giba Carignano 2012 en provenance du sud de Sardaigne, et aussi l’Olianas Cannonau 2014, un vin biologique très frais, idéal au moment de l’apéritif. La carte propose aussi du blanc, comme le Giba Vermentino 2014, ainsi qu’une intéressante sélection de vins rosés. ...
Le mercato des grands chefs de la Gironde a accueilli il n’y a pas si longtemps une étoile de la gastronomie française. Vivien Durand, un chef dynamique et passionné se lie d’amour pour ce somptueux domaine, où il décide de s’installer. Au Prince Noir, les nombreux défis qui s’esquissent devant lui ne le font pas trembler. Parmi eux : proposer une cuisine qui fasse honneur à ce lieu chargé d’histoire, classé monument historique depuis 1991. Un château, un homme… L’histoire du Château du Prince Noir est liée à celle d’un homme : Edouard de Woodstock dit « Le Prince Noir », personnage mythique lors de la Guerre de Cent Ans, régnant à la principauté d’Aquitaine. On dit même que les négociations signant la fin de ce conflit opposant la dynastie des Plantagenêts à celle des Valois ce seraient déroulées dans le prestigieux château. Détruit puis reconstruit, celui-ci ne connaîtra décidément pas un destin ordinaire. Depuis, une accalmie s’y est installée, sauf peut-être en cuisine où l’on entend Vivien Durand motivé sa brigade. Ce personnage pyrénéen d’origine a eu la chance d’évoluer au sein de l’écurie Ducasse à Monaco. Après avoir forgé ses armes auprès du chef Nicolas Masse au Grand Hôtel de Saint-Jean de Luz, il travaille sur un grand projet : l’ouverture de ses restaurants La Taverne Basque et Chez Claire et Vivien à Saint-Jean de Luz. En 2013, sa passion, son expérience et ses sacrifices seront récompensées par la distinction suprême décernée par le Guide Michelin. Son étoile en poche, il veut voguer vers de nouveaux cieux. La quête d’une nouvelle expérience le conduira en Aquitaine, au Château du Prince Noir dont il tiendra les rênes à partir de mars 2014. Une déco alliant tradition et modernité Bruno Grangé-Cossou s’est occupé de la décoration, de l’agencement et de l’identité visuelle du restaurant. On y découvre une belle dualité entre l’ancien et le moderne qui correspond tout à la fait à la personnalité du chef. Lui qui aime proposer une cuisine inventive basée sur du traditionnel. Le détail le plus frappant : cette véranda vitrée qui vous donne l’impression d’être à la fois à l’intérieur et à l’extérieur. Entièrement métallisée, elle révèle une ambiance contemporaine aux couleurs sobres qui tranche avec le style d’époque de l’aile du château qui lui est attenante. La décoration sort des sentiers battus et dévoile une belle authenticité. Chaque meuble ou objet ornant les lieux est chargé d’histoire, à l’image de ces tasses à thé dépareillées, chinées probablement. Au Prince Noir, on cultive aussi un état d’esprit basé sur la convivialité. L’équipe chaleureuse et accueillante s’occupera de vous, non comme un client mais plutôt comme un convive. ...
L'art et la manière Les Maîtres Cuisiniers de France ont à cœur de maintenir, transmettre et développer la tradition de la grande cuisine française en encourageant l’apprentissage et en multipliant ses actions à l’international. L’association valorise la relation entre Chef de cuisine et Directeur aux formations professionnelles et techniques pour amener les apprentis cuisiniers au meilleur de leur savoir-faire. C’est avec passion que l’Association des Maîtres Cuisiniers de France organise le concours du Meilleur Apprenti Cuisinier de France depuis 1956 et s’associe de nouveau avec tous les centres de formation professionnelle et les écoles hôtelière de France pour mettre en lumière la transmission. Les futurs chefs à l'épreuve Cette 64ème édition du Meilleur Apprenti Cuisinier de France, est soutenue et parrainée par Régis Marcon. Cuisinier triplement étoilé du guide Michelin et Maître Cuisinier de France, Chef de l’Année par le Gault et Millau en 2000, élu en 2001 Auvergnat de l’année et Cuisinier de l’année par le magazine « Le Chef », également promu Chevalier de La Légion d’Honneur en 2002. Mais aussi, Président du Comité International d’Organisation et Président du Bocuse d’Or France, coach et jury après avoir été Lauréat du Bocuse d’Or (1995). Les apprentis cuisiniers vont concourir dans les treize régions de France avant d’être sélectionnés pour la Finale Nationale du Meilleur Apprenti Cuisinier de France 2017. Fin septembre débutera la concours avec la finale régionale d’Aquitaine – Limousin – Poitou Charentes, le 26 septembre au CFA de Poitiers puis la finale régionale de Provence – Alpes et Côte d’Azur le 25 octobre à l’Ecole Hôtelière d’Avignon ainsi que celle d’Auvergne Rhône Alpes, le 8 novembre au Lycée Hôtelier de Grenoble, de Centre- Val de Loire à Bourges le 15 novembre, de Bretagne le 17 novembre, d’Île de France qui le 20 novembre à l’INHAC Groupe Ferrandi-Paris, du Nord Pas de Calais le 27 novembre. La date et le lieu de nos quatre autres régions seront communiquées prochainement. À l’issue de ces épreuves, 13 nalistes seront sélectionnés pour la Finale Nationale prévue le 22 janvier 2018 à l’école Ferrandi-Paris. Face à un jury composé de 10 Maîtres Cuisiniers de France connus et reconnus, les candidats seront évalués sur les thèmes suivants à réaliser en 4 heures. Le premier plat : Soufflé d’œuf poché en croustade Le second plat : Quasi de veau poêlé, sauce porto, laitue braisée et pomme fondante Puis le dessert sera une interprétation libre autour de l’ananas et des épices. Les différentes recettes ont été élaborées avec grand soin par les Maîtres Cuisiniers de France et le thème de la finale par Monsieur Régis Marcon, lui-même. ...
Le métier de vigneron fait rêver. Et d’ailleurs, de nombreux candidats extérieurs au milieu viticole sont de plus en plus nombreux à vouloir troquer leur casquette de financier, marketeur, journaliste ou autres professions qui n’ont aucun lien avec le secteur agroalimentaire contre celle de vigneron. Sauf qu’une telle reconversion professionnelle n’est jamais évidente et en réalité, le quotidien d’un viticulteur est bien loin de l’ivresse épicurienne. Pour autant, faut-il faire une croix sur cette envie de posséder ses vignes et de produire ses propres vins ? Pas forcément. Avec Terre des Bosses, la production vinicole s’ouvre à de nouvelles perspectives. Ce projet collectif offre la possibilité à une personne lambda d’investir dans des plants de vigne et d’obtenir de belles cuvées sans avoir à gérer un domaine entier. Produire son propre vin en AOC Costières de Nîmes avec Terre des Bosses Le projet Terre des Bosses est né sous l’initiative d’Yvon Gentes. Ce vigneron ayant vécu de nombreuses années en Scandinavie débarque en France les idées plein la tête. Si d’une part, il crée le Domaine de Calet en 1999, d’autre part, il réfléchit à la manière de fidéliser sa clientèle en leur proposant un concept complètement innovant. Il décide alors de lancer le groupement collectif afin de donner l’opportunité aux amateurs de vins d’investir dans leurs propres rangées de vignes. « Les acheteurs ne peuvent pas être propriétaires des racines car c’est un droit uniquement accordé à un viticulteur. Ils sont tout simplement propriétaires du végétal », nous explique-t-il. L’acquisition des plants va permettre la production de vins de qualité classés AOC Costières-de-Nîmes, une appellation renommée dans la Vallée du Rhône. L’objectif du collectif est de faire connaître la marque commerciale et d’offrir la possibilité à tous les membres de personnaliser leurs bouteilles. Mode de fonctionnement du collectif En adhérant à Terre des Bosses, le membre peut acquérir jusqu’à 10 parts ou rangées. Une part équivaut à 200 plants de vigne. Le titre de propriété lui est ensuite remis avec éventuellement un acte notarial s’il en exprime la demande. La durée du contrat s’étend sur huit ans. Néanmoins, au bout de trois ans, la revente des parts est autorisée. Le coût de la part est réévalué tous les ans en fonction du prix du foncier en vigueur. La gestion de la vitiviniculture quant à elle est prise en charge par le propriétaire terrien, en l’occurrence Yvon Gentes. Néanmoins, le propriétaire végétal peut garder un œil sur le développement de ses plants. « Nous avons des caméras installées dans le domaine qui lui permet de suivre en temps réel le déroulement des travaux », confie le vigneron. L’élaboration des vins est conçue sur la base des cuvées phares du Domaine de Calet à savoir le Grand Mas et La Tournerie bien qu’il soit possible de réaliser des produits différents selon les souhaits de l’adhérent. Chaque part de vignes acquise donne droit annuellement à 300 bouteilles pouvant être estampillées d’une contre-étiquette personnalisée choisie par le membre. Comme les prix des bouteilles sont très avantageux, l’investissement est rentabilisé grâce à la revente. Dans la peau d’un vigneron le temps de quelques jours Les membres du collectif qui désirent vivre une aventure viticole ont la possibilité de participer à toutes les phases de production directement au domaine. Chaque année, des formations sont organisées pour les initier aux travaux de la vigne : la taille du 15 décembre au 1er avril, le travail du sol de novembre à février, l’effeuillage et les méthodes de traitement du 15 avril au 15 août, les vendanges en octobre et la vinification d’octobre à décembre. Ce passage au domaine est également une occasion à ne pas rater pour découvrir les environs du vignoble qui se trouve aux portes de la Camargue, entre Montpellier et Marseille, à 20 km au sud de Nîmes. À part les monumen...
A une soixantaine de kilomètres au Sud de Bastia, le Domaine Vecchio et son vignoble sont situés sur les pentes de la montagne de Monte San Appiano. Sous l’appellation AOP Vin de Corse et IGP de l’ile de Beauté, cette région est renommée pour ses vins à forte potentialité aromatique. Quatre terroirs pour vingt huit hectares Les vingt huit hectares de vignes du Domaine Vecchio sont installés sur les coteaux du Monte San Appiano qui se divisent en quatre types de terroirs bien distincts : argiles légères sur graves, schistes, graves et argiles légères avec marne de cailloux. Ce vignoble livre une grande diversité de cépages, qui vont des typiques de la région comme le Niellucciu ou le Sciaccarellu, aux cépages dits nobles comme le Grenache, le Vermentino ou la Syrah. Situées à proximité de la mer, les vignes jouissent d’un microclimat favorisant des brumes matinales et des nuits fraîches qui confèrent aux raisins leurs fruités et leurs acidulés. « Ce microclimat spécial va me permettre de laisser la pourriture noble se développer » pour le liquoreux fait sur vermentino ajoute Florence. Toutes ces conditions réunies permettent ainsi aux vignes de se développer favorablement. Rien ne vaut les bonnes et vieilles méthodes « Nous sommes des vignerons artisans » tient à préciser Florence. En tant que tels, le couple s’est engagé à travailler leur vignoble selon les anciennes méthodes. Dans les faits, cela consiste à l’observation de la météo pour déterminer les traitements à appliquer, limiter les rendements (30 hectolitres/hectares) pour réduire l’usage d’intrants, travailler le sol par labourage et enherbement pour préserver la flore et enfin employer uniquement le cuivre et le soufre pour le traitement des pieds de vignes. Le plaisir avant le prestige Paul Claudel a dit qu’« en matière de vin, il faut savoir faire passer le plaisir avant le prestige ». Cette citation s’applique autant pour ceux qui boivent le vin que ceux qui le produisent. Et c’est exactement le cas au Domaine Vecchio où l’étape cruciale de la vinification est menée « artistiquement », selon le plaisir des maîtres des lieux. Les techniques varient en fonction de la couleur travaillée, mais toujours en équilibrant les éléments et en adéquation avec le terroir. Le domaine obtient ainsi une gamme de trois cuvées à savoir « Tradition », « Prestige » et « Fût de Chêne » déclinées en huit vins différents. La cuvée « Uva Antica » se démarque par sa composition à 100% de Minustellu, que seule une poignée de vignerons insulaires cultivent encore de nos jours. Ce vin est gourmand et fruité, donnant sur des saveurs de caramel, mûres et chocolat. Il est le compagnon idéal sur des viandes nobles, ou des desserts au chocolat. ...
Entre deux visites d’endroits historiques et de monuments bordelais, tels que la Halle des chartrons qui domine la place du marché, l’église Saint-Louis des Chartrons, la place des Quinconces, le muséum d’Histoire naturelle à côté du jardin public et le musée d’Art contemporain de Bordeaux, optez pour une pause déjeuner au restaurant Chez Dupont. Cadre, cuisine, service : tout est fait pour vous satisfaire. Un accueil à bras ouverts Chez Dupont existe depuis 1988, c’est une institution et une valeur sûres du quartier des Chartrons. Habituée à la gestion de ce restaurant qui ne désemplit pas, la petite équipe de Chez Dupont reste aux petits soins avec les clients. La gentillesse de l’accueil et l’efficacité du service marqueront les mémoires. Les personnes qui aiment les rencontres seront à l’aise dans cette bonne ambiance familiale. Tout cela se passe dans un cadre à l’allure de vieux bistro. Il serait dommage de ne pas parler de cette terrasse chauffée qui peut accueillir jusqu’à 40 convives et, pour votre plus grand soulagement, la circulation se fait rare dans le quartier. Cerise sur le gâteau : pour 10 à 12 personnes, vous pouvez aussi profiter de l'intimité d'une belle salle à manger avec fauteuils club et cheminée. Nouvellle salle et chambres d’hôtes Chez Dupont a ouvert une nouvelle salle il n’y a pas si longtemps, celle-ci se trouve juste en face. L’atmosphère chaleureuse et conviviale de l’établissement principal se fait également ressentir dans ce bistro. Les murs de pierres nues rendent authentique ce lieu qui offre plus d’intimité pour les repas de réunions professionnelles ou les évènements familiaux. Le bistro peut accueillir jusqu’à 25 personnes assises, 30 pour un apéritif dinatoire. Vous devez prolonger votre passage à Bordeaux de quelques jours ? Chez Dupont s’est doté depuis trois ans de 5 chambres d’hôtes et d’un appartement, où volupté et raffinement sont au rendez-vous. Installées dans un immeuble du XVIIIe siècle, les chambres rénovées n’ont pas perdu leur charme d’antan, tout en garantissant le confort moderne. Une cuisine bistronomique La cuisine de Chez Dupont se distingue par son authenticité, sa stabilité et sa fraicheur. Six cuisiniers professionnels, incluant le chef Christophe Caris et une pâtissière à temps plein, s’activent tous les jours pour du « fait maison », à la plus grande satisfaction de vos papilles. C’est la riche expérience de cette équipe qui garantit la régularité de la qualité des plats proposés par la maison. Situé entre gastronomie et brasserie, le restaurant mise sur l’exception du produit frais et de saison rigoureusement choisi chez des fournisseurs passionnés par leur métier. Prise d’assaut à l’heure du déjeuner, la maison suggère un menu composé de trois entrées, trois plats et trois desserts, qui changent tous les jours selon les trouvailles du marché. À la carte, laissez-vous tenter par le carpaccio de Saint-Jacques et chair de tourteau à la coriandre. En plat de résistance, l’épaule d’agneau de lait des Pyrénées cuite à basse température fera voltiger vos papilles. Plutôt poisson ? Dans ce cas, dégustez la belle sole de la criée de Royan pour un pur moment de bonheur. En bouquet final, le baba au rhum Havana Club vous convaincra. ...