Entre Villefranche-sur-Saône et Mâcon, à 40 km au nord de Lyon, dans la commune d’Odenas, le Château de La Chaize se dresse majestueusement sur les flancs des monts du Beaujolais. A part le fait qu’il soit devenu le plus grand producteur en appellation Brouilly, ce domaine fait partie intégrante du patrimoine historique de la région. Un château chargé d’histoire La longue histoire du Château de La Chaize débute en 1670, lorsque François de La Chaize d’Aix s’approprie la terre de La Douze à Odenas. La construction du château commence en 1674 selon les plans établis par de grands architectes de l’époque, à savoir Jules-Hardouin Mansart et Thomas Blanchet. En 1735, par le biais du mariage de Françoise de La Chaize d’Aix et d’Antoine Marquis de Montaigu, le domaine alors passe entre les mains de la famille Montaigu. En 1967, la Marquise de Roussy de Sales hérite du domaine. « Ma mère a fait énormément de travaux de restauration et de restructuration, notamment en passant de l’agriculture traditionnelle à l’agriculture raisonnée » confie Caroline de Roussy de Sales. Ces efforts ont été récompensés. L’ensemble du château, du cuvage et des jardins a effectivement été inscrit au titre des Monuments Historiques en 1972. La notoriété de cette propriété est telle qu’en 1996 la marquise a reçu Bernadette Chirac et Hillary Clinton dans le cadre d’un sommet du G7. Un vignoble d’exception Le domaine de 99 hectares profite d’excellentes conditions favorisant le développement optimal des vignes. Le sol, assez homogène et composé de sable granitique ocre spécifique à l’appellation Brouilly, favorise un drainage naturel des eaux de pluie. De plus, l’exposition à mi-pente des vignes par sa situation au sein d’un cirque naturel permet une maturité optimale des raisins. L’encépagement est intégralement composé de Gamay noir à jus blanc. La moitié du vignoble est formée de vieilles vignes de 40 ans et plus avec des parcelles qui sont même âgées de 80 ans. Un mode d’agriculture respectueux de l’environnement Depuis des générations, la famille Roussy de Sales exploite ce domaine en association avec sept familles de métayers. Depuis que Caroline de Roussy de Sales tient les rênes, de nouveaux changements ont été apportés au sein du vignoble, notamment concernant les méthodes d’agriculture. « Nous avons transformé beaucoup de choses au niveau des traitements. Il y a dix ans, nous avons entammé une nouvelle forme de plantation moins dense avec de l’enherbement et des palissages qui permettent de structurer les vignes pour faciliter le passage des tracteurs. En 2008, le domaine a reçu le certificat Bureau Veritas pour l’agriculture raisonnée », confie-t-elle. Terre du Brouilly Depuis le XVIIe siècle, le Château de La Chaize a pour vocation de produire des Brouilly qui ont toujours été mondialement reconnus. Son catalogue de vins est composé de quatre cuvées, toutes issues d’assemblage. Le « Château de La Chaize Brouilly » est la cuvée ambassadrice du domaine. Il s’agit d’un vin de garde expressif et puissant. La « Cuvée Vieilles Vignes » est, comme son nom l’indique, issue des parcelles de vieilles vignes du domaine. C’est un vin gastronomique élevé dans d’authentiques pièces bourguignonnes. La « Réserve de la Marquise », est une cuvée d’exception destinée à la garde. Elle est issue d’une macération longue et est élevée 12 mois en futs de chêne français neufs. Quant au « Rosé du Château de La Chaize », nouvel arrivant au catalogue depuis 2008, il exprime l’élégance et le côté fruité du Gamay. ...
Pierre Petit et son épouse Béatrice (Pierrot et Béa), ont repris, il y a sept ans, cette bâtisse historique datant de 1650. De l’extérieur, l’on est attiré par le charme à l’ancienne du bâti, fait de pierres. Une fois à l’intérieur, accueilli par le très chaleureux Pierre Petit lui-même, l’on ressent un air de convivialité qui se répand dans toute la maison. Le soir d’hiver, le feu de la grande cheminée vient réchauffer l’ambiance intimiste du lieu. Les propositions de la maison Purement crêperie depuis 1938, Ty Gwechall suggère des crêpes salées et sucrées préparées à la commande, des plus classiques aux plus originales. Sur la carte figurent les traditionnelles crêpes jambon-fromage, crêpes au beurre-sucre, crêpes au chocolat, ou crêpes à la confiture. « Les spécialités de l’établissement sont composées de garnitures plus élaborées », explique Pierre Petit. La crêpe Kastel, par exemple, est à base de pommes de terre, accompagnées de fromage raclette, de lardons, d’une crème et d’une petite salade verte. L’équilibre des saveurs et la justesse des assaisonnements font de cette spécialité un vrai régal pour les clients. Au dessert, le propriétaire recommande la crêpe sucrée avec des pommes caramélisées au beurre salé agrémentée d’une boule de glace à la vanille et de crème chantilly, le tout fait maison. Côté boisson, la maison propose du cidre brut et du cidre fermier pour rehausser les saveurs de ses crêpes. Le cidre brut à la pression est particulièrement sympathique par son côté légèrement fruité. La crêperie possède également sa propre bière maison qui porte le nom de l’établissement, et est fabriquée par Les Fous, microbrasserie située à Carnoët. « Ce produit a déjà remporté la médaille d’argent au concours régional des bières de Bretagne en 2015 », nous souffle notre interlocuteur. Des produits frais et locaux « On est en 100 % local, on ne travaille qu’avec des producteurs locaux, souvent des petits producteurs, pour nous fournir en produits frais », reprend Pierre Petit. Il coopère notamment avec Les 4 Saisons à Huelgoat pour les confitures, la charcuterie d’Arzur d'Ahes primée pour ses saucisses, ou encore Les Saveurs d’HerOuet à Plouhinec pour les légumes. Certains sont bio, d’autres non, mais le propriétaire prend le soin de sélectionner les meilleurs ingrédients pour sa cuisine. ...
Le Domaine du Somail se trouve à l’est du Minervois, à proximité de Narbonne. Une cité qui a une belle histoire à raconter car elle était la première agglomération romaine au-delà des Alpes en Gaule. À l’époque, Narbonne était déjà une région viticole. « Dans le vignoble et aux alentours, des vestiges de villas romaines ont été retrouvés et il semble que la culture de la vigne était présente depuis 2000 ans », racontent avec passion Julie et François Fabre qui possèdent le domaine. Ce duo d'artisans-vignerons sait qu’il profite d’un terroir très privilégié qui, en plus de recéler un riche passé, offre toutes les conditions nécessaires pour concevoir des vins d’excellence en AOC Minervois. La terre de prédilection du mourvèdre Le vignoble du Minervois est l’un des plus vastes du Languedoc Roussillon. Il produit majoritairement des vins rouges qui se veulent à la fois tendres et veloutés, aux arômes de fruits mûrs et de tanins soyeux. Le mourvèdre est le cépage phare de l’appellation et plaît pour la richesse de ses arômes et sa structure tannique de haute qualité. Au Domaine du Somail, il s’exprime dans toute sa splendeur au même titre que les neuf autres cépages composant le vignoble. Établies sur 16 hectares, les vignes s’épanouissent sur un sol argilo-calcaire au sein d’un climat aux influences méditerranéennes. « Notre situation géographique nous permet d’avoir des vins en rondeur, ni trop puissants ni trop épicés, mais agréablement équilibrés », nous fait part Julie. Cette qualité ne résulte pas du hasard. Bien au contraire, la finesse, l’élégance et l’authenticité des cuvées sont obtenues grâce à un travail de très longue haleine respectant les préceptes de l’agriculture biologique et biodynamique. Des pratiques agricoles salutaires pour l’homme et l’environnement Sur les 20 hectares composant le domaine, 4 sont consacrés à la biodiversité. « Comme nous sommes en biodynamie, nous avons voulu avoir de la nature sauvage autour de nos vignes. Nos pourtours ont été aménagés pour créer une symbiose entre nos parcelles de vignes et l’extérieur. » Le travail des parcelles s’effectue de façon individualisée en priorisant les pratiques manuelles de la taille à la vendange. « Notre but est d’utiliser l’intelligence de la nature et de la reproduire dans nos cultures », fait savoir notre interlocuteur. Au-delà de la viticulture, cet état d’esprit qui se veut vertueux pour l’homme et l’environnement se reflète également dans les méthodes de vinification. Les vins sont sans sulfite et ne subissent aucun ajout tandis que les décantations sont naturelles. Des cuvées enchanteresses qui fleurent bon leur terroir L’assemblage des vins est aussi atypique car au Domaine du Somail, chaque cuvée révèle un cépage dominant. La cuvée « Vin de Plume » par exemple est composée à 80 % de mourvèdre et 20 % de syrah. Issue d’une culture biodynamique et d’une vinification classique en cuves en ciment brut, elle est gorgée de fruits, d’épices et de notes de garrigue et possède une capacité de garde de 5 à 10 ans. Preuve de sa qualité, ce cru a bénéficié de plusieurs distinctions : 90/100 par Robert Parker, 17/20 par Terre des vins 2020, 91 points par Wine Spectator 2020 sans compter la citation dans la Revue des vins de France 2020. La cuvée « François » va davantage exprimer toute la beauté de la syrah associée au carignan et au mourvèdre. C’est un vin fruité, intense, persistant avec une belle rondeur. « C’est une de nos plus belles réussites car il a une excellente tenue et pourtant il est dépourvu de sulfite », déclare celui qui a emprunté son nom à ce précieux nectar. Avec la cuvée « L’Authentique », le mourvèdre prime à nouveau et se combine tout en délicatesse avec la syrah. À la fois complexe et élég...
Ici, les travaux d’assemblage et de vinification sont profondément marqués par les techniques révolutionnaires héritées des Templiers. Parmi elles, le vieillissement par oxydation, « à l’origine de la saveur si particulière de nos banyuls », confie Laurie Payet, responsable communication et marketing de Terres des Templiers. La cuvée Henry Vidal, Banyuls Grand Cru en l’occurrence, se distingue par son élevage de 8 ans en foudre et demi-muids, avant un affinage en bouteille en cave souterraine. Il révèle toute la puissance et la finesse du grenache pour sublimer le foie gras. Quand le vin s’impose par son identité Au fil des années, grâce à la qualité de ses vins, Terres des Templiers est la cave la plus médaillée du cru et ses vins sont régulièrement récompensés par des médailles lors de grands concours comme le Concours Général Agricole, et obtiennent des notes honorables dans les guides des vins. Outre cette démarche de haute couture de vinification et la complexité du terroir s’illustrant dans les vins, la cave est décidément résolue à ne rien faire comme les autres en choisissant une distribution hors commerces. Régulièrement présente sur pas moins de 180 foires et salons en France, elle se démarque par les ventes à domicile de ses cuvées confidentielles. « Nous avons 130 ambassadeurs qui vendent directement nos vins et 6 boutiques réparties sur Collioure, Port-Vendres, Banyuls-sur-mer et Cerbère», indique la porte-parole de Terres des Templiers. ...
Le Château Ferrasse : une appellation AOC Castillon-Côtes de Bordeaux L’AOC Castillon-Côtes de Bordeaux, c’est environ 250 viticulteurs et 2 300 hectares de vignobles répartis sur 9 communes. Le vignoble est un assemblage de 70 % Merlot, 20 % Cabernet-franc et 10 % Cabernet-Sauvignon qui bénéficie d’un climat tempéré à caractère doux et humide. Les exploitations se trouvent sur des sols sablo-graveleux, sablo-argileux et argilo-calcaires. Les vignerons respectent la nature et préservent la biodiversité. D’ailleurs, le quart d’entre eux a opté pour l’agriculture bio ou biodynamique. Le château Ferrasse, une histoire émouvante Le château Ferrasse est une exploitation familiale qui existe depuis quatre générations. Son histoire commence en 1951 lorsque Emile Massarin, l’arrière-grand-père de Laurent Massarin, l’actuel gérant, achète un vignoble de dix hectares dans la périphérie de Castillon-la-Bataille. En 1957, Séverin Massarin poursuit dans le même élan que son père Emile en achetant dix autres hectares à Saint Genès de Castillon. Son fils Francis prend le relais en 1989, modernise l’exploitation et étend sa superficie 32 hectares. Laurent Massarin gère le domaine depuis 2006. Il est empli de courage, d’abnégation et gagné par le goût du travail bien fait. Titulaire d’un Bac agro-alimentaire, il a aussi fait des études œnologiques en France et à l’étranger. Le Château Ferrasse, un vin authentique Le vignoble est constitué de deux parties distinctes : la première se trouve dans la périphérie de la commune de Castillon-la-Bataille sur des sols bruns argilo-calcaires et sablo-argileux. La seconde se trouve sur du calcaire, dans la banlieue de Saint-Genès-de-Castillon. Le Château Ferrasse est un vignoble encépagé de 80 % de Merlot, de 10 % de Cabernet et de 10 % de Cabernet franc Sauvignon. Le technicien viticole Laurent Massarin ne se contente pas seulement de ses connaissances, il se fait aider par une équipe technique. « On respecte au maximum la nature, la Chambre d’Agriculture de la Gironde nous suit, on essaie d’allier la tradition à la modernité », nous explique-t-il. Le Château Ferrasse Cuvée des Moulins Castillon Côtes de Bordeaux, le Château Ferrasse Castillon Côtes de Bordeaux, la Fleur de Ferrasse Vin de France et le Château Terre Blanche sont les vins du domaine. Château Ferrasse, un vin corsé C’est le produit phare du domaine. Sa macération dure 5 à 6 semaines et son élevage se fait de façon traditionnelle pendant 18 mois dans des cuves inox. Sombre, il charme par sa robe limpide. Au nez, il est complexe avec des notes de fruits rouges. Corsé en bouche, il a aussi une bonne teneur en tanins et une bonne longueur aromatique. On peut le boire jeune, mais il est plus apprécié quand il vieillit. On doit l’ouvrir deux heures avant de le déguster pour qu’il se libère de ses arômes. C’est un vin idéal pour les soirées festives. « On peut le consommer avec des grillades, de la charcuterie et des fromages », nous conseille Laurent Massarin. La Cuvée des Moulins Castillon Côtes de Bordeaux, un vin riche en tanin Son élevage se fait pendant 12 mois en fut de chêne. A l’œil, il a une belle robe brillante et profonde. Au nez, on sent ses notes fruitées, épicées et vanillées. En bouche, il est ample, riche en tanins, bien équilibré et a des notes épicées. Il s’accorde parfaitement avec la charcuterie, toutes les viandes et les fromages. Un domaine ouvert à l’oenotourisme Le vignoble est ouvert aux visites les jeudis, vendredis et samedis. Laurent Massarin guide lui-même les visiteurs, il leur offre une dégustation de ses produits et leur explique tout le travail du vin. Tous les premiers dimanches de juin, M. Massarin organise une journée portes ouvertes durant laquelle il permet aux invités de déguster tous ses vins et de partager un repas. A cet effet, des exposants et artisans viennent pour proposer leurs produits. ...
Le Château Tour Castillon ouvre les portes de son domaine à tous les amateurs de vins du Médoc. L’occasion de découvrir les créations uniques et originales de cette famille de vignerons depuis plusieurs générations. Château Tour Castillon : le domaine L’histoire du vignoble Peyruse remonte à 1914. À cette date, Théobal Peyruse acheta la propriété de Castillon, située à 60 km au nord de Bordeaux. Classée en appellation Médoc, la vigne s’étend sur 40 hectares. Puis, dans les années 90, ce fut au tour de Pierre Peyruse de prendre les rênes de la propriété avant de les laisser à ses enfants, Sébastien et Laure, en 2019. Ces derniers représentent la quatrième génération en charge du domaine et de l’élaboration du vin. Aujourd’hui, le vignoble est réputé pour ses cuvées nobles, issues de l’assemblage de 5 cépages : merlot, cabernet sauvignon, cabernet franc, petit verdot et carménère. Régulièrement récompensées, les créations de la propriété profitent d’un élevage en fût de chêne pendant 2 ans. Ce qui leur permet de révéler une grande élégance ainsi qu’une grande intensité aromatique. L’oenotourisme au château Tour Castillon Pour apprendre à découvrir les vins du vignoble Peyruse, plusieurs événements sont organisés tout au long de l’année. Ainsi, il est possible de visiter le domaine et de déguster les vins du vignoble du lundi au vendredi. Si vous passez dans le coin, sachez que la visite est gratuite. À savoir : il n’y a qu’en juillet/août qu’elle est sans rendez-vous. Le reste de l’année, il est préférable d’annoncer sa venue. En complément, vous pouvez aussi réserver une balade commentée qui est un moment privilégié pour en apprendre plus sur le vignoble tout en profitant de paysages d’exceptionnels. Cette promenade qui peut se faire en famille débute directement dans la vigne et se termine dans les chais. Commentée par un membre de la famille Peyruse, c’est l’occasion unique de parfaire votre connaissance des vins de la région et de la viticulture en général. Il ne faut pas oublier non plus l’apéro estuaire qui vous invite à déguster du bon vin et apprécier une bonne planche de charcuterie dans une montgolfière ou sur un carrelet de pêche tous les mardis et vendredis de juillet et août. Finalement, si vous aimez la musique, vous devez noter dans vos agendas les dates des différentes soirées Music and Wine qui se déroulent au bord de l’Estuaire tout au long du mois d’août. Un groupe différent se produit sur scène à chaque fois. De quoi ravir les épicuriens à la recherche d’expériences de dégustation uniques mêlant musique, tapas et vins du Médoc. ...
Qu'elles soient sucrées, salées, amères, aigres, pimentées, toutes les saveurs et les subtilités qui font l’originalité de la cuisine chinoise se retrouvent dans les plats servis au Yushan Fang. Un style asiatique affirmé Une fois à l’intérieur du restaurant, les convives se laissent subjuguer par l’harmonie de couleur qui y règne. Le jaune et le noir semblent parfaitement s’accorder. Entre le mobilier tout en noir et les murs qui s’habillent d’une couleur jaune symbolisant la cour royale. Le style est à l’ancienne mais empreint d’une touche de modernité. Un air de « cité interdite » se révèle à travers les portraits d’empereurs et d’impératrices qui ornent majestueusement le mur. La touche asiatique s’achève sur un joli art calligraphique. Un concept original Chez Yushan Fang, les convives ne se contentent pas d’être servis sur un plateau d’argent ! Eh oui, ils mettent la main à la pâte et participent à l’élaboration de leurs plats. Le soir, toute la salle s’unit autour d’une même envie : une dégustation de la spécialité du chef qu’est la fondue chinoise. Jadis très prisée par la famille royale, cette recette s’est ensuite répandue dans tout l’empire. Grâce à des tables à induction, les invités prennent plaisir à concocter eux-mêmes leur bouillon à partir d’ingrédients délicatement placés sur une feuille. À côté de ce met des plus authentiques, les grands classiques n’en déméritent pas. Les nems et les nouilles faits maison sont également très appréciés. Pour les vins, la carte se veut être résolument éclectique. Pour accompagner idéalement la fondue, rien de tel qu’un brouilly, par exemple. ...
Déguster une salade à quelques mètres de la mer, les pieds dans le sable, c’est possible, à condition de trouver la bonne adresse. La Plage Les Pieds Nus se situe dans un endroit préservé, au milieu du site protégé de l’Espiguette. Les pieds nus ou chaussés d’espadrilles, les convives profitent de cette ambiance de vacances et d’un délicieux repas dans l’espace restaurant. Le restaurant de la plage et son bar Les convives sont libres de manger ou pas à la Plage Les Pieds Nus, mais pourquoi se priver des saveurs méridionales ingénieusement mises en scène par le Chef Nicolas Ponthier. Le restaurant propose une cuisine de marché, l’ardoise change suivant les produits de saison et les inspirations du Chef. Les recettes sont préparées à base de produits locaux rigoureusement sélectionnés. La maison suggère également des tapas toute la journée. En buvant un cocktail au Bar, on peut grignoter des « Tellines à la crème d’ail noir » ou des « couteaux grillés à la plancha » et autres assortiments de charcuterie. Pour le repas du midi, le restaurant propose un plat du jour à partir de 15 euros. Une fête entre amis Les groupes qui souhaitent passer des moments conviviaux dans cet endroit plein de charme sont les bienvenus. L’établissement propose une formule groupe accessible à partir de 12 personnes. Simples rencontres entre amis, anniversaire, mariage, baptême, séminaire, sortie entre collègues… l’équipe sera aux petits soins. De délicieuses suggestions A la plage ou au restaurant, les convives peuvent déguster une « salade Camarguaise » à base de riz de Camargue, crevettes, poivron, olives vertes, tomates confites, œuf dur et sauce cocktail. Pour ceux qui ont plus d’appétit, l’ardoise suggère quelques entrées dont certaines sont inspirées des saveurs asiatiques comme le « Tataki de saumon sauvage aux agrumes, badiane et wasabi ». Pour les plats, le choix entre une assiette de poisson comme le « Thon rouge de Méditerranée snacké, aux sésames et salade Thaï » ou de viande telle que la « Tartare de taureau coupé au couteau à la Saint-Gilloise, frites maison » fait le bonheur des fins gourmets. La petite touche japonaise s’invite aussi dans les desserts avec le Yuzu qui est mélangé au chocolat noir dans une Ganache crémeuse, une glace au yaourt Bulgare accompagne le tout. Une plage sauvage et des activités de vacances On se croirait dans le désert avec le sable à perte de vue et les dunes, mais la vue de la mer nous ramène vite sur ce bel espace sauvage au bord de la Méditerranée. La densité des baigneurs est ici faible par rapport aux stations balnéaires du Grau du Roi et de Port Camargue. Imaginez un instant de détente sur un transat ou sur un bed installé face à la grande bleue, un verre de jus de fruit à la main et la brise méditerranéenne qui vous caresse le visage. L’équipe de la plage accueille les visiteurs dans un esprit familial et décontracté. Outre la restauration et la location de transat et de bed, l’établissement offre la possibilité de faire diverses activités ludiques et sportives. Le matériel nécessaire à une partie de volleyball ou de football est mis à disposition. Il est aussi possible de se procurer des matériels d’activités nautiques comme le Stand Up Paddle, Pédalo, Kayak de mer, le Flyfish ou encore le Jet ski. Une réservation est vivement conseillée. ...
Mélange subtil entre les saveurs de l’Asie et de l’Europe, ce restaurant vous propose une rencontre inédite née de la fusion volontariste entre cuisine française et Asiatique. Un jardin Zen aux couleurs de l’Asie Décorée aux façons de l’Asie, la terrasse extérieure est à elle seule une invitation à la détente. Les convives glissent naturellement dans une ambiance zen où le stress n’a pas son mot à dire. Ici, entre deux parties de pétanque, de ping-pong ou de badminton, les invités s’accordent une pause digestive à l’ombre des platanes. A l’intérieur, on découvre un cadre plutôt simple mais convivial où le mobilier ainsi que les éléments de décors arborent fièrement une couleur vert-Jade. Clin d’œil à peine voilé pour la Chine dont sont originaires les propriétaires. Cuisine française avec une touche asiatique Derrière les fourneaux, le chef Konno Naoki distille un mélange de culture et de saveurs exotiques au gré des commandes. En entrée, le carpaccio de Saumons noirs vinaigrette wasabi fait mouche à tous les coups ! En plat principal, entre poissons ou viandes, le plus difficile est de choisir. Pour faire honneur aux origines du chef, pourquoi ne pas se laisser tenter par les fameuses gambas flambées au saké avec riz rouge pilaf ? Un pur délice ! Pour achever comme il se doit ce périple culinaire, rien de tel que le cheesecake saveur yuzu au azuki (haricot rouge japonais). Pour les habitués, le restaurant propose un rendez-vous dominical autour d’une formule brunch. L’occasion est idéale pour savourer de délicieux raviolis japonais aux poulets et légumes grillés ou encore un DimSum à la vapeur (porc et crevette). Côté boisson, l’endroit est connu pour ses nombreuses bières du monde. ...
Nous sommes à Mesnil-sur-Oger dans la région de la côte des Blancs qui emprunte son nom au chardonnay, le cépage de prédilection des plus nobles champagnes. Le domaine exploite un vignoble d’une vingtaine d’hectares, classé intégralement en chardonnays grands crus et un autre vignoble situé à Sézanne dédié au cépage pinot noir. Ces terroirs installés sur un sous-sol à la fois crayeux et rocheux confèrent aux vignes les meilleures qualités aromatiques : finesse, fraîcheur et minéralité. Une maison fondée sur une philosophie Être récoltant-manipulant est un travail d’artisan où l’on ressent chaque jour le lien vivant entre la terre et les cuvées. Cette intimité a fait naître un engagement envers l’environnement à travers la démarche de viticulture raisonnée. « Nous prenons soin de l’environnement et faisons en sorte de la préserver au maximum », explique avec conviction Bernard Launois. Le travail du sol privilégie les actions de prévention afin de limiter au maximum l’intervention des produits phytosanitaires. De son côté, les vignes vendangées exigent une technique de vinification très pointilleuse. « 80% de la thermorégulation se fait dans des cuves en inox avec un fractionnement du pressage pour extraire les meilleurs jus de raisin.» L’élevage se poursuit dans des fûts de chêne jusqu’à obtenir un équilibre, et une plénitude parfaite. De grands champagnes et plus encore Au cœur du petit village Villers-aux-Bois, le domaine Champagne Launois nous emmène dans un autre univers inspiré du XVIe siècle. Au milieu d’un magnifique parc paysager trône majestueusement un château renaissance « Le Clos des Cépages » entouré d’arbres séculaires. Sous les yeux éblouis, cette belle demeure invite aussi à une découverte gustative des plus envoûtantes. « Nous y proposons une table gastronomique toute l’année où l’on élabore un menu spécial pour honorer les champagnes de la maison », raconte notre interlocuteur. Pendant les journées vendanges organisées le premier week-end du septembre, les hôtes peuvent poursuivre l’aventure dans les vignes en participant à la cueillette des raisins à la main, sous le signe d’un moment détente et de convivialité. En outre, le musée des artisans et des artistes du champagne est également ouvert aux visiteurs. L’on y retrace le métier passionnant des vignerons champenois et l’on y découvre une collection d’outils insolites utilisés dans le travail de la vigne : pompes, boucheuses, machine traditionnelle, pressoirs, pulvérisateurs, etc. ...
Initié à l’époque des arrières grands parents de Marc Dupraz, le domaine applique la méthode de culture dite de « vignes en lyre » sur une partie de son vignoble : « cinq hectares sur dix sont cultivés selon cette méthode. Encore peu utilisée en France, elle est assez répandue en Suisse » explique Marc Dupraz. Son avantage est qu’elle permet d’obtenir des raisins à maturité optimale lors des vendanges quelles que soient les années. Depuis 1998, Marc cultive son domaine en agriculture raisonnée « Nous faisons beaucoup d’efforts et voulons nous tourner vers le biologique, le pas va se faire naturellement. A part un ou deux changements, on ne fera pratiquement rien de plus. C’est pour cela que nous allons commencer la conversion des 2017» précise-t-il. Des cépages typiquement savoyards L’encépagement du vignoble est composé de variétés typiques de la région, dont la Jacquère qui n’existe pratiquement qu’en Savoie. Ce cépage, à la base de l’appellation Vin de Savoie, est à l’origine de la rondeur et le fruité du vin ainsi que sa tendance à une bonne évolution dans le temps. « Il s’agit d’un cépage rustique et assez capricieux, il demande beaucoup de rigueur au travail » précise Marc. Pour ses vins rouges, le domaine utilise uniquement la Mondeuse, un cépage également endémique de la région. Rustique et montagnarde, cette variété n’est autorisée et recommandée en France que dans la région des Vins de Savoie. Proche de la Syrah génétiquement parlant, il rappelle cependant le Pinot en dégustation. Il donne des jus qui vont sur la myrtille et la framboise, et offre une grande capacité de vieillissement aux vins dont il est issu, lorsqu’il est travaillé avec soin. Des vins gastronomiques Les 10 hectares de vignes cultivées par le domaine sont déclinée en quelques cuvées très riches et fruitées. Celles-ci profitent de qualités gustatives exceptionnelles qui en font des vins de gastronomie parfaits et choisis par plusieurs restaurants étoilés de toute la France. Parmi elles figurent « Les Terres Blanches » Vin de Savoie Apremont, qui est un vin d’une complexité rare, avec un côté calcaire très prononcé en bouche qu’il tire de son terroir et une longueur et un gras naturel conféré par la Jacquère. « il est vrai que nos clients sont surpris des qualités de nos Jacquère mais nous sommes confortés dans nos choix stratégiques , les vins à base de ce cépage sont liés à un grand avenir, si le raisin récolté est exceptionnel » acclame Jérémy le fils de Marc nouvellement installés depuis 2011 Seul vin rouge produit par le domaine, « La Mondeuse » est élevé en cuve, qui confèrent au vin des tanins extrêmement présents, et qui se fondent très bien dans le temps. « En dégustation jeune, ce vin est très épicé, avec une teneur en fruit mais avec le temps, entre quatre ou cinq ans minimum, nous arrivons déjà sur un vin complexe avec beaucoup plus de maturité et d’équilibre et qui peut se garder entre dix et douze ans » explique avec passion Marc Dupraz. Barbecue et Vin, ou la façon de déguster les vins autrement Tous les premiers vendredis du mois de cette période estivale (Avril à septembre), le Domaine Dupraz organise un évènement dénommé « Barbecue et Vin ». « Découvrir les vins d’une manière assez différente, autrement qu’avec des fromages et des charcuteries, voilà l’objectif » s’exclame Jérémy Dupraz. Cet évènement permet en effet de découvrir et déguster les vins du domaine autour d’un barbecue au milieu des vignes. Le caveau reste aussi ouvert au grand public toute l’année du jeudi au dimanche ou vous pourrez déguster un casse-croute vigneron avec les produits locaux sélectionnés par la famille. Bien évidemment les vignes peuvent être visitées par les amateurs de vins pendant les beaux jours. ...
Nous sommes en 1982. Issu de la lignée des premiers vignerons de la famille Rollin, attachés à leur terre et produisant du vin pour les plus grandes maisons de champagne, Monsieur Rollin décide de créer sa propre marque en produisant des cuvées typiques du terroir au sol argilo-calcaire de la vallée de la Sarce. Sa fille, Sandrine Braux et son mari Eric Braux, ont repris le flambeau en 2010, et perpétuent cet héritage en mêlant tradition et modernité. Des cuvées purement traditionnelles D’emblée, nous nous retrouvons dans un vignoble de six hectares sur lequel sont cultivés les deux principaux cépages champenois, avec la prédominance du pinot noir. Une fois les vendanges manuelles effectuées, ces cépages subissent une transformation suivant un procédé de vinification artisanale. La maison tient à préserver les traditions, tout en accélérant le processus de modernisation. S’ensuit alors la production de 8 cuvées différentes de qualité aux goûts relevés rappelant la diversité des saveurs du terroir champenois. Du champagne de qualité en préservant l’environnement Parmi les cuvées d’exception de la gamme Rollin, la cuvée Grande Réserve sort du lot. Il s’agit d’un champagne élégant et mature à souhait, ponctué de notes trés fruitées. Pour un apéritif, optez pour l’Or Noir, un 100 % pinot noir équilibré et doté d’une finesse aromatique sans égal. Ce champagne de qualité est élaboré suivant des procédés respectueux de l’environnement, ce qui a valu à la maison Rollin l’octroi du label national de viticulture durable « Terra Vitis » en 2012. ...
Gérant de l’entreprise Stempfer Richard et fils, Yves Stempfer est viticulteur récoltant, c'est-à-dire qu’il ne vend que ce qu’il produit dans son exploitation viticole. D’ailleurs, depuis sa reprise du domaine, en 1999, la surface a doublé, atteignant désormais 8 hectares, tout comme la production, soit entre 40 000 et 50 000 bouteilles par an. Yves Stempfer a toujours un contact direct avec sa clientèle, et s’occupe de toutes les étapes du processus viticole, de la récolte des raisins à la mise en bouteille et l’étiquetage. Ce qui confère bien plus d’authenticité à son vin. Le sol granitique de Dambach minéralise le vin de Stempfer A Dambach, les sols sont granitiques, avec un granit rose à deux micas. Cette particularité géologique donne des vins très expressifs et très minéraux. Certains sont très parfumés mais tous sont élégants, aériens, droits et frais avec une acidité fine. Les nombreux minéraux solubilisés dans l’eau lors de la décomposition de la roche mère sont rendus accessibles pour la vigne et se retrouvent dans les vins en leur donnant un toucher de bouche cristallin, avec une belle salinité. Le climat alsacien se résume en automne à une alternance de journées chaudes et de nuits fraiches. Cette condition météorologique permet une maturation lente et prolongée des raisins. Ce qui favorise le développement d’arômes complexes et la préservation d’une acidité mûre procurant de la fraicheur aux vins. La vinification parcellaire : un gage de cohérence et d’authenticité Yves Stempfer pratique la vinification par parcelles. C'est-à-dire que les vins ne sont pas mélangés lors de la vinification. Ce qui permet d’extraire le terroir de chaque endroit à part. Et d’obtenir un assemblage cohérent, garantissant la complexité, l’expressivité et la régularité de la qualité des vins. En outre, L’avantage du vin alsacien est la grandeur de sa gamme. On trouvera toujours un plat pour bien l’accompagner, par exemple le Riesling ressort parfaitement sur du poisson ou des fruits de mer. Les autres vins proposés par Stempfer sont le Gewurztraminer, le Sylvaner et les Pinots, blanc, noir et gris. ...
À travers les saveurs d’une cuisine traditionnelle française, préparée à base de produits frais et de saison sélectionnés avec rigueur par le chef, la Brasserie Haussman nous surprend avec d’authentiques recettes à redécouvrir, chaque fois, par un plaisir renouvelé. Un cadre empreint d’élégance À travers une décoration à la fois ancienne et contemporaine inspirée du style Art déco des années 20, cette brasserie chic du quartier de l’Opéra se démarque par son plafond aux vitraux, son sol en parquet, ainsi que ses boiseries d’acajou et ses longues banquettes de velours rouge qui lui confèrent un caractère particulier. Dans une ambiance chaleureuse au service impeccable et soigné, les lieux se prêtent merveilleusement bien aux repas d'affaires ainsi qu'aux retrouvailles en famille, aux rencontres entre amis ou en amoureux. Comme toute adresse qui vaut réellement le détour, la Brasserie Haussmann est tout indiquée pour apprécier de réels moments de détente et de convivialité, où tout le monde trouve son compte, surtout les gourmands et gourmets. Profitez des plats soigneusement préparés et constamment améliorés par le chef, qui, à force de créativité et de savoir-faire, apporte le goût et le raffinement dans vos assiettes. L’enseigne n’a rien à envier à ses pairs, et c’est là toute la différence ! Elle vous accueille dans un cadre typiquement français, où se marient avec harmonie terrasse ouverte sur le boulevard Haussmann et décor atypique illuminé par un dôme en verre. Le raffinement dans les assiettes Grâce à une cuisine ouverte sur la salle, vous ne sentirez pas le temps passer en dégustant les nombreuses suggestions gourmandes du chef : Tagliatelles fraîches aux trois fromages, magret de canard landais et son potimarron rôti accompagné d’oignon confit et duo de raisin, Brochette de Saint-Jacques à la citronnelle, Lotte et son cele’risotto, Crumble de rhubarbe et sa glace au speculoos sont autant de découvertes culinaires à explorer. Chaque met est rehaussé par une belle sélection de vins. La carte fait le tour des plus grandes régions viticoles du pays allant de Bordeaux, à la Bourgogne, en passant par le Beaujolais, la Vallée de la Loire et la Provence. ...
À nouvelle gérance, nouveau décor ! En reprenant le restaurant il y a 2 ans et de par ses nombreux voyages un peu partout dans le monde, Loïc Ledu a apporté une signature unique. Il propose majoritairement « des menus de France revisités » comme il aime si bien le dire, avec une cuisine gourmande qui lui fait rappeler son enfance, une irrésistible nostalgie qui revient souvent dans ses inspirations. Un globe-trotter passionné Après une vie de globe-trotter (Écosse, Australie, Dubaï, Europe) au cours de laquelle il a toujours nourri sa passion pour le métier, Loïc Ledu a réussi de belles expériences de vie dans la restauration. Pour aller plus loin dans l’aventure, il choisit avec sa femme Céline de poser ses valises en terre française et de s’y installer. Son coup de cœur pour Le 111 a nourri en luide nouvelles inspirations créatives et originales. Un lieu de rencontres à l’ambiance intimiste Le 111 est un établissement qui plaît à la clientèle. Selon Loïc Ledu, c’est un « restaurant très fréquenté par les femmes », qui y trouvent un lieu idéal pour se retrouver. L’endroit offre en effet un décor intimiste aux couleurs à dominance gris et rouge imprégnées d’une ambiance feutrée qui séduit particulièrement les couples et les amoureux. « Le succès du restaurant vient du bouche à oreille », se satisfait le chef. Le 111 a une capacité d’accueil de 30 couverts en terrasse, de 40 couverts en salle et de 18 couverts pour les différents évènements de groupe (anniversaire, évènement familial…). Du fait maison bistronomique Le 111 propose une cuisine au concept bistronomique, c’est-à-dire des « produits simples, cuisinés de façon créative, avec de belles présentations et à prix abordables », fait valoir Loïc Ledu. Il tient notamment à préciser que l’établissement ne fait que du frais : « Tout ce qu’on a à la carte est fait maison, à base de produits bruts sans aucun produit transformé. » C’est d’ailleurs ce qui fait la particularité de la maison. À travers ses notes sucré-salé, aux couleurs et aux goûts de France, Le 111 porte bien la signature du chef. Pour garantir la fraicheur des produits proposés, le choix des fournisseurs est très strict (meilleure régularité, meilleure viande, meilleurs produits). Le bœuf Wellington, les Noix de Saint-Jacques et beurre de clémentine et les Ravioles de Joue de bœuf restent à ce jour les plats-signatures du restaurant, mais d’autres plats viennent s’y ajouter selon les goûts et préférences des fidèles de l’établissement. « Nous travaillons beaucoup le bœuf », explique Loïc Ledu, et les clients apprécient grandement « tartare et carpaccio », des produits coupés à la minute et au couteau. Le 111 possède également une section grill, qui permet de préparer du steak maison avec des frites coupées à la main. Pour satisfaire encore plus les clients, le restaurant vient de sortir sa nouvelle carte d’été avec des menus adaptés, dont des noix de Saint-Jacques, du suprême de pamplemousse et du tartare de saumon. Cerise sur le gâteau : toutes ces suggestions gourmandes peuvent se déguster depuis la salle du bas, tout en appréciant une vue imprenable sur une grande cave à vin vitrée révélant plus de 130 références. ...
C’est dans le 9e arrondissement de Lyon, dans une bâtisse classée aux Monuments historiques français, que nous donnent rendez-vous le chef Jean-Christophe Ansanay-Alex et son équipe. Son auberge à la cuisine savoureuse est reconnue aussi bien dans le pays qu’ailleurs. Un cadre unique L’Île Barbe est un écrin de verdure protégé de la civilisation par la Saône. L’Auberge se présente comme l’endroit idéal pour passer un moment gourmand et paisible hors du temps. Les salles présentent une ambiance feutrée. L’installation d’un mobilier contemporain dans cette bâtisse du 17e siècle révèle un contraste intéressant entre tradition et modernité. C’est également un endroit intimiste, vu le nombre réduit de couverts par espace. Une cuisine gastronomique Avec un chef qui est resté 25 ans derrière ses fourneaux, l’Auberge de L’Île Barbe a encore de beaux jours devant elle. Avec ses mains de maître, Jean-Christophe Ansanay-Alex habille ses assiettes d’une précision chirurgicale. Des plats à la fois sobres et élégants, en complète harmonie avec le lieu. Le chef s’inspire de ses nombreux voyages pour relever sa cuisine gastronomique traditionnelle avec des saveurs originales. Et le résultat est souvent surprenant, notamment le velouté de cèpes comme un cappuccino vapeur de foie gras, l'un des plats signatures de la maison. Le feuille à feuille de Saint-Jacques aux truffes et épinards comme une compression de l’artiste César, au beurre de jus de truffe n’est pas en reste. Et en dessert, la crème glacée à la réglisse est très appréciée. Pour accompagner le repas, la maison propose une carte de vins éclectique, tout en privilégiant la Bourgogne et la Vallée du Rhône. ...
La renommée viticole du Vivarais remonte au XVIe siècle, lorsqu’Olivier de Serres loue les mérites de ses crus. Cette qualité, qui deviendra le maître-mot des vignerons de cette terre, sera rehaussée par un travail de rénovation marqué par l’introduction de cépages nobles produisant des cuvées gourmandes et rocailleuses. Un engagement envers l’excellence qui sera récompensé en 1999 lorsque les Côtes-du-Vivarais obtiennent l’Appellation d’Origine Contrôlée (AOC), gage de l’authenticité des vins produits sur ces terres généreuses. Terre de vie, terre de vins… L’appellation Côtes-du-Vivarais est nourrie par un vignoble s’étendant sur 14 communes de part et d’autre des gorges de l’Ardèche. Ici les vignes côtoient chênes verts et oliviers en puisant tous les arômes et les saveurs typiques d’un terroir rustique. Les cuvées d’exception qui en découlent se caractérisent ainsi par leur fraîcheur, leur minéralité et leur robustesse. Côté gardois, vous pourrez visitez Aiguèze, classé parmi les plus beaux villages de France, et sa falaise abrupte sur la rivière Ardèche. De l’autre côté du pont, Saint Martin d’Ardèche est le pont d’arrivée des canoës achevant la descente des impressionnantes gorges. ...
Dominique Sendron a repris l’exploitation familiale il y a 22 ans. Elle perpétue le savoir-faire en veillant minutieusement à la manipulation des vignes, de la récolte à la mise en bouteille. Un terroir productif Le terroir est habillé d’un sol argilo-calcaire, où sont cultivés essentiellement du meunier (85 %) et du pinot noir. L’exposition sud favorise la maturation des vignes et procure une intensité aromatique aux champagnes. ...
Acheté en 2012 par le propriétaire actuel, le Château Moncets a profité d’une transformation radicale. En 2015, sera intégré à l’exploitation le Château Chambrun et son vignoble. Des vins de Bordeaux bio respectant le terroir Divisé en parcelles, le domaine qui se trouve à la croisée des appellations de Pomerol et St Emilion est travaillé pour mettre l’accent sur les caractéristiques naturelles du terroir. Enherbement choisi, travaux en verts maitrisés et vendanges manuelles sur mesure contribuent à la qualité du vin. Ensuite, les jus sont vinifiés dans un chai gravitationnel et parcellaire thermo-régulé. Pour les parcelles les plus qualitatives, une vinification intégrale en barrique (fût de chêne français) sera réalisée afin d’extraire tout le potentiel du millésime. Cela permet de créer des vins, tels que le savoureux Château Moncets, qui seront ensuite vendus via le caveau de dégustation ou la boutique en ligne. ...
Ancien relais de poste transformé en hôtel 3 étoiles, l’Anthon dispose de 13 chambres, équipée chacune d’une salle de bains privative. Les fenêtres ouvrent sur l’arrière-cour verdoyante et les massifs arborés. Une romantique gloriette se trouve dans le jardin, près du sauna. À quelques mètres des bois, des bulles transparentes permettent aux hôtes de dormir confortablement à la belle étoile. Le restaurant de l’hôtel, au rez-de-chaussée, inclut une spacieuse salle en rotonde et une terrasse. Les hôtes y sont marqués par l’accueil chaleureux du personnel, la compétence du sommelier Laurent Chiocca, et surtout, la créativité du chef Flaig. Georges Flaig et son génie de la précision Le jeune chef, Georges Flaig, s’est formé auprès des grands maîtres comme Loiseau et Westermann. Revenu à la maison, il succède à son arrière-arrière-grand-père aux fourneaux.Il fait la cuisine autrement, tout en apportant un air du Sud aux classiques du Grand Est. À chaque bouchée, les papilles reconnaissent les saveurs du terroir, avec cette touche « en plus » qui n’existe que chez Anthon. Il décrit son art comme « une cuisine avec des choses assez simples mais précises, bien travaillées avec des produits locaux ». Le carpaccio de bœuf Highland, une de ses entrées phares, est agrémenté de copeaux de parmesan, chapeauté par des feuilles de roquette et contourné par une sauce pesto. Pour le plat principal, le chef revisite une vieille recette alsacienne : la raviole schnieders päetzle à la truite. Le déjeuner se termine enfin par un millefeuille glacé de chocolat noir sur un coulis d’oranges amères. L’épaisseur demi-millimétrique de chaque disque de chocolat, le dressage, la consistance et le goût révèlent simplement la virtuosité technique. Ce savoir-faire-là, le chef le partage avec ceux qui suivent ses cours de cuisine. Avis aux amateurs et aux futures toques ! ...
Le restaurant Claire’Marais est installé à Saint-Omer,en région Nord-Pas-de-Calais-Picardie. Dirigée par Claire et Grégory Bluszcz, la maison propose un menu bistrot gourmand à ses hôtes. Sa cuisine se conjugue au féminin, car c’est Claire qui gère les fourneaux tandis que Grégory assure l’accueil et le service en salle. Ce duo complice et passionné met à profit expériences et savoir-faire du couple pour faire plaisir à chaque convive. Une chef passionnée et créative À l’âge de 29 ans, Claire a réussi le bel exploitd’ouvrir son premier restaurant. Au début,elle s’occupait surtout de la gestion et du service en salle et ce durant 8 ans. Au fil des années, elle se découvre une vocation pour l’art de la cuisine. Elle décide alors de suivre une formation professionnelle au lycée hôtelier Saint-Pierre de Calais. Soutenue par son mari Grégory, elle révèle aujourd’hui ses talents en tant que chef dans son propre établissement.Grégory, de son côté, a également suivi une formation hôtelière au lycée de Beuvry. Passionné et amoureux de l’œnologie et tout ce qui concerne le service en salle, il décide d’assurer la gestion du restaurant. La machine fonctionne et Claire et Grégory, aux atouts complémentaires, peuvent se targuer de leur réussite.Le secret : une cuisine gourmande et savoureuse, réalisée avec soin par une chef qui ne manque pas de dynamisme et de créativité. « Elle est passionnée et c’est l’une des meilleures chefs de la région. Elle est toujours à la recherche d’un nouveau produit pour créer des plats inédits », raconte son époux. Une bonne adresse à partager À l’intérieur, la salle est décorée de façon moderne et ornée de fleurs durant la journée. Le soir, une décoration sobre mais plutôt élégante domineet confère une ambiance feutrée. Pour se réconforter en été, les convives sont invités à profiter de la terrasse située au bord de l’eau et offrant une vue magnifique sur le jardin et le parc. Dans ce cadre sympathique, les assiettes sont présentées comme des œuvres d'art et sont mises en valeur par un art de la table particulièrement soigné.Autant de détails qui reflètent l’amour et le professionnalisme de Grégory. Une cuisine locale et de saison La chef propose une cuisine raffinée et utilise surtoutdes produits frais au service d'une vraie recherche créative qui régale les papilles. Sa carte et ses menus suivent la saisonnalité.Parmi les suggestions proposées figurele menu classique où les convives choisissent entre une entrée, un plat et un dessert à 22 € ou une entrée, un plat, des fromages et undessert à 27 €.Quant à la carte, elle est composée de quatre entrées, de cinq plats de résistance, d’une assiette de fromages et de cinq desserts aux choix.Le repas débute par des escargots de Radinghem poêlés à l’ail, crème de pommes de terre à la citronnelle, jus de cresson qui réveillent les papilles. Vient ensuite le délicieux bœuf rumsteak poêlé aromatisé au foin et aux herbes, pommes grenailles sautées à l’huile de truffe, sauce parmesan à l’ail. Sans oublier l’assiette de fromages affinés de P.A. Wullus.En dessert,les fraises gariguettes poêlées au miel et poivre du Sichuan et sa crème glacée sont un vrai délice. ...
La passion des vins a donné naissance au restaurant gastronomique le Burgundy Lounge, un écrin exclusivement consacré aux terroirs de Bourgogne (et à quelques appellations de champagne). Alliant cadre cosy, service dévoué et cuisine gastronomique, il mérite amplement le détour. Honneur aux vins de Bourgogne D’un premier coup d’œil, on remarque les quelque 280 bouteilles maintenues en apesanteur, exhibées comme des médailles derrière une grande paroi vitrée. C’est la pièce maitresse de la maison Burgundy Lounge. Les matériaux décoratifs bruts comme le bois rappellent l’univers du vin. On note le style à la française des plafonds avec ses poutres apparentes et les murs aux pierres nues qui rappellent l’univers de la cave. Cette cave justement, le Burgundy Lounge la promeut avec fierté. Elle est joliment fournie grâce au lien que l’établissement s’est construit avec les domaines qu’il suggère à la carte. Plus de 9 000 bouteilles en 800 références et 80 domaines font la renommée du restaurant. Les flacons proposés sont issus des vignobles du Chablis, de la Côte de Beaune et de la Côte de Nuits (et à quelques appellations de champagne). La première étape du voyage auquel vous êtes convié est la sélection du vin. Que vous soyez amateur averti ou simplement curieux, les conseils du chef sommelier Jean-Sébastien Jurin et de son équipe vous seront d’une grande utilité dans la découverte des meilleurs accords. Une harmonie entre mets et vins Quatre espaces aux ambiances distinctes attendent les convives : autour de la table de dégustation, proche de la cuisine, sur des chauffeuses basses dans la mezzanine, ou dans la bibliothèque face à la cave. La sérénité et l’intimité y règnent, avec une lumière tamisée et une disposition de tables confortables offrant des espaces personnels de taille très raisonnable. Dans l’enchantement de ce décor chaleureux, vous gouterez à une cuisine gastronomique, finement sculptée des mains de maitre. Le chef Axel Ruga détient le titre de maitre restaurateur et promet de satisfaire vos papilles en proposant des plats de haute tenue et pleins de saveurs. L’évolution de la carte du Burgundy Lounge suit la saisonnalité des produits et les inspirations de son chef. En parlant d’inspiration, on peut dire que ce dernier en a. Sa technicité et sa personnalité héritées d’une famille de trois générations de restaurateurs se lisent dans ses plats. Sa cuisine est entièrement faite maison, en accord harmonieux avec les vins de Bourgogne. Le chef est alors très exigeant sur la qualité des matières premières et il a noué des relations de confiance avec ses fournisseurs pour ne proposer que des produits de grande fraicheur. Du jambon blanc à la truffe aux Saint-Jacques bretonnes snackées, écrasé de pommes de terre au beurre d’algues, œuf de tobico au wasabi : vos papilles se délecteront ! ...
Fondée en 2002, par le célèbre architecte d’intérieur et designer et chef Antoine Pinto, la brasserie de luxe belge Belga Queen est considérée comme le plus bel établissement de bouche de Belgique et sans doute d'Europe. Belga Queen est aussi un lieu chargé d’histoire. La brasserie prend place dans un bâtiment datant du début du XVIIIème siècle, ayant auparavant abrité l’Hôtel de la Poste, puis une banque, le Crédit du Nord. L’endroit est aux antipodes d’une brasserie traditionnelle « coude à coude », l’architecture et la gastronomie s’y rencontrant de manière exceptionnelle. Une gastronomie authentique et soignée Belga Queen propose une cuisine belge mise au goût du jour, allégée et agrémentée de touches très nationales à travers notamment l’accompagnement de nombreux plats par la bière. Une gastronomie authentique avec d’excellents produits minutieusement choisis auprès d’artisans belges ayant su garder le respect du terroir. Les vins proviennent de producteurs exclusivement belges tandis que le café Ponti est un mélange de grains ’Pur Arabica’ de plusieurs provenances et torréfiés par un maître belge en la matière. Preuve s’il en faut que le Belga Queen fait la part belge à tout ce que ce pays fait de bon et au-delà. Une architecture dévastatrice Véritable miraculée de l'architecture bruxelloise dévastatrice de la fin des 30 glorieuses, la brasserie Belga Queen en conserve les fondations sérieuses, une salle des coffres impressionnante abritant désormais le légendaire « Club de Cigare », des escaliers propices à se dérober aux regards indiscrets et une verrière surplombant la salle principale dont seuls quelques privilégiés ont pu, à ce jour, observer l'état aérien de grâce et de conservation d'une œuvre d'art à nulle autre pareille. ...
L’exposition idéale des sept hectares de plants de pinot noir et de chardonnay confère aux cuvées de la marque toute leur typicité. Allant de la cuvée Blanc de Noirs, un monocépage pinot noir puissant au goût relevé et fruité, à la cuvée Brut, aux arômes agréables, et élaborée à 60 % de chardonnay et 40 % de pinot noir, le champagne Germar Breton, qui élabore également une cuvée Blanc de Blancs et une cuvée Rosé, se veut être l’ambassadeur de l’excellence de la côte des Bar. Un terroir d’exception mis à l’honneur Le champagne de la maison Germar Breton puise sa mosaïque d’arômes et de goûts dans le sol riche situé dans quatre communes de Barsuraubois. Les saveurs propres à ce terroir unique sont savamment révélées au travers de cuvées, « privilégiant la richesse des arômes du chardonnay et du pinot noir », affirmentKarine et Laurent Breton, propriétaires de la maison de Champagne Germar Breton depuis 1989. Donnant la priorité au savoir-faire artisanal, cette maison exigeante en matière de qualité mise sur des procédés d’élaboration oscillant entre tradition et modernité. Cet attachement aux valeurs ancestrales confère ainsi aux cuvées Germar Breton toute leur authenticité. Une terre bénie travaillée avec soin Afin de préserver la richesse de cette terre généreuse, Karine et Laurent Breton s’attèlent à travailler les vignes en donnant la primauté aux pratiques durables. Les produits fongicides sont alors utilisés de manière raisonnée et le « traitement ne se fait que quand c’est nécessaire, suivant les besoins et le climat », continuent Karine et Laurent Breton. Cette agriculture raisonnée préserve ainsi « l’héritage précieux que représentent les vignes héritées de nos grands-parents et parents », nous confient-ils. ...