Issus d’une lignée de viticulteurs à l’origine de la coopérative du village, Jacques Copin et son épouse ont privilégié ce métier d’héritage dans ce cadre convivial à Verneuil depuis 1963. Une histoire et une aventure fascinantes au coeur de la vallée de la Marne, où la famille Copin s’est autorisée son indépendance et un travail approfondi, perpétué aujourd’hui par Bruno et sa femme Marielle, ainsi que par leurs enfants, qui prendront bientôt la relève. Actuellement en période de croissance, le domaine vend jusqu’à 77 000 bouteilles par an, commercialisées à 70 % en France, dont 80 % à des particuliers, le reste est exporté dans le monde entier. Pointilleux à la racine Sur un terroir de plus de dix hectares, uniquement sur le terroir de la Vallée de la Marne, profitant d’un sol argilo-calcaire et exposé plein sud, la récolte, qui est de 70 % de pinot meunier, n’a jamais été entre d'aussi bonnes mains. La maison a la particularité d’être très active dans la viticulture durable, pour laquelle Bruno s’autorise des approches personnalisées a chaque parcelle, à mi-chemin entre démarche biologique et démarche conventionnelle. Il effectue notamment un travail mécanique du sol, pratique l’enherbement naturel et opte pour un arrêt des émissions d’herbicides à hauteur de 100% d’ici 2 ans. Ces techniques raisonnées adoptées depuis plusieurs années sont menées afin de garantir une biodiversité et de réduire au maximum l’impact de l’homme sur son écosystème. Peu de Vignerons ont cette réflexion globale. Une belle gamme de champagnes La maison Copin privilégie des gestes ancestraux (vinification en fûts de chêne) qui sont combinés à des approches bien plus innovantes (usage de cuverie inox thermorégulée, microvinification…). De là naissent des champagnes au caractère unique. Parmi les fleurons de la gamme s’inscrit la Cuvée Tradition, à l’image du principal cépage cultivé par le domaine, à savoir le Meunier. Ce champagne évoque la fraîcheur et la subtilité, et donne sur des arômes de fruits d’été. Cette cuvée est récompensée par de nombreux prix : Guide Hachette, Concours Général Agricole, Gault et Millau, Revue du Vin de France, Wine Spectator, Decanter… La cuvée Millésime 2007 mérite également une mention spéciale. Ce Champagne rendant hommage à une année en particulier durant laquelle la nature a exprimé le meilleur d’ellemême fait la fierté des amateurs de champagne par sa complexité aromatique. Enfin, une toute nouvelle cuvée Polyphénols 2006 est présentée au public en ce début d’année. Elle est annoncée par Bruno Copin comme « la plus complexe jamais élaborée par la maison ». À découvrir. ...
Les spiritueux A Valence, dans un petit entrepôt, nous faisons rapidement faire le tour du propriétaire : des alambics, coeur de la fabrication, des bouteilles en stock, prêtes à être vendues, des fûts dans lesquels vieillissent rhum et whisky. Là sont proposés pas mal de spiritueux : de l’Esprit de bière, de l’Esprit de malts, de la vodka quadruple distillation, du rhum blanc et du rhum humble, du whisky 3 ans d’âge (disponible en 2020), du London Dry gin et un apéritif à la mistelle de malts (du moût de malts), nommé Caryopse. Tout est fameux, vous ne vous tromperez pas ! Et il propose déjà un beau panel d’apéritifs et de digestifs, après seulement un an d’existence, il faut le souligner. La fabrication O’Baptiste utilise deux alambics, un de 50 et un de 300 litres. Pour chaque spiritueux qu’il fabrique, il fait deux passes (comprenez deux distillations). Ainsi, après la première macération, il obtient un brouillis, qui est ensuite re-distillé. A l’issu de cette double distillation, l’alcool titre 70 degrés. L’ajout d’eau permet d’obtenir le titrage souhaité, généralement 40 ou 45 degrés. Ses matières premières sont bio, notamment pour l’Esprit de malt qui provient de la malterie coopérative Malteurs Echos qui se situe à une quarantaine de kilomètres de Valence, en Ardèche. Les matières premières sont locales, en particulier pour l’esprit de bière, fabriqué à partir de bières artisanales locales. La seule matière première ne venant pas du Sud-Est est la mélasse de canne à sucre utilisée pour fabriquer le rhum. Elle vient de loin : d’Asie, de Thaïlande pour être précis (l’Asie est l’autre grand producteur mondial de sucre avec l’Amérique latine), mais cette mélasse est bio. Embrassez des inconnus C’est un concept vraiment déroutant : eau de vie de crachoir. Certains trouvent cela amusant, d’autre répugnant mais tous s’accordent à dire que c’est étonnant. O’Baptiste a été contacté par un festival de vins naturel qui se tenait à Paris, pour fabriquer cette eau de vie, et renouveler l’expérience d’un distillateur australien : Peter Bignell de la distillerie Belgrove, avec qui Baptiste a collaboré pour cet esprit. Il n’a pas réfléchi longtemps avant d’accepter. Ainsi, a-t-il récupérer les cuves contenant les vins dégustés puis recrachés par 1300 Parisiens. Et de là est né l’appellation « Embrassez des inconnus ». La distillation étant un processus de purification… il n’y a aucun risque sanitaire. Vous pouvez donc boire ces résidus de festival, titrant 43 degrés, en digestif. Les bouteilles seront prêtes à être vendues d’ici peu ! Les rhums Les rhums sont fabriqués à partir de mélasse de canne à sucre bio. Là où c’est beau et bon, il n’y a pas de colorant, d’additif, de sucre ou quoique ce soit. On est sur du rhum pur, qui a obtenu sa couleur (pour le rhum humble) au travers de son vieillissement. Le rhum blanc est issu d’une double distillation, puis mis en bouteille immédiatement après. Le rhum humble (ambré) a quant à lui vieilli 3 mois en fût d’acacia. Le fût d’acacia permet d’apporter des notes vanillées et caramélisées, ce qui donne un rhum rond et assez doux. Le rhum blanc est, à l’odeur, vanillé et fruité. L’arôme se révèle également fleuri et vanillé. On retrouve également des notes de fruits exotiques. Il y a également quelque chose de boisé. En clair, ce rhum est très riche en goût et s’apprécie vraiment pur. Le rhum Humble a été primé de bronze au Congrès International du rhum de Madrid en mai 2018. L’Esprit de bière Petite dégustation, on trouve un goût très présent de céréales et un peu de levures, en fin de bouche ressent légèrement du chocolat. Mais on ne retrouve pas le goût de la bière pour autant, ce n’est pas de la bière ne vous attendez pas à boire ça, vous seriez déroutés. Au nez, on perçoit un goût de malt. C’est une eau-de-vie donc c&rsqu...
À travers un cadre intimiste aux couleurs chaudes qui caractérisent si bien le Sud, l’enseigne est une très belle découverte à retenir au cœur de Paris. Situé dans le 18e arrondissement, juste au pied de la Butte Montmartre, cet authentique restaurant italien mérite qu’on s’y arrête. Dans un décor où se marient si bien la brocante, le cinéma et la musique, le savoir-faire italien transparait aussi bien dans le service que dans les plats. Il est vrai qu’au Bugigattolo, tout le monde met la main à la pâte ! C’est d’ailleurs dans ce bel esprit de famille que la Nonna, Patricia et les enfants Jean et Enzo souvent présents dans la salle ont habitué le restaurant afin d’y maintenir l’ambiance bon enfant, au grand plaisir des clients ! Vive la dolce vita Comptant déjà de nombreux habitués, ce petit coin sympathique est une excellente adresse où il fait bon s’attarder pour prendre un verre et calmer les petites et grandes faims. Laissez-vous embarquer par sa cuisine traditionnelle aux légères touches de malice, qui met à l’honneur des plats de terroir revisités, avec toujours une pointe de surprise, là où on s’y attend le moins et cela au premier coup de fourchette ! Ses pâtes fraiches et sèches constituent un vrai délice pour les papilles avec, bien sûr, ce fameux croquant « al dente » spécifique aux vraies pâtes italiennes… Les savoureuses pizzas accompagnées d’une petite sauce relevée préparée à la minute ou les délicieux raviolis dont seul le chef a le secret sont aussi à ne pas rater. Il Bugigattolo, c’est surtout une cuisine à base de produits frais, où les plats sont préparés sur place et mitonnés juste comme il faut. Pour offrir le meilleur dans vos assiettes, le restaurant privilégie la cuisine de marché, gage de fraicheur et de qualité. Chaque plat est empreint d’une touche personnelle qui le caractérise et c’est ce qui fait toute la différence ! ...
Thiron-Gardais est une commune française située en région Centre-Val de Loire, connue pour son abbaye et l'ancien collège militaire Royal de Stéphane Bern. C’est dans ce cadre préservé que les deux frères Rémi et Simon ont ouvert l’Auberge de l’Abbaye qui fait à la fois office d’hôtel et de table gourmande. Côté Cuisine : Le chef propose une carte de saison, faite maison dans un savoureux mélange entre simplicité et créativité. Deux menus vous sont proposées tout au long de l’année ainsi qu'une formule midi en semaine. Les boissons sont également à l’honneur avec une carte des vins offrant une belle sélection de vignerons indépendants et producteurs bio. Côté hébergement : Cette belle auberge entièrement restaurée propose sept chambres trois étoiles et tout confort. Une région à découvrir : Situé sur le territoire du parc naturel régional du perche, Thiron-Gardais et ses environs vous propose de vous mettre au « vert » en découvrant le charme des collines du Perche, ses manoirs, son patrimoine historique et culturel. ...
Actuellement installé à Montreuil, Frédéric Marr et son équipe vont investir de nouveaux locaux en plein centre de Paris, non loin de la rue Montorgueil, dès septembre prochain. Fabrique et boutique y seront installées. La façade vitrée acceptera les regards des passants pour contempler à l’envi le travail des meules en pierre ou celui des chocolatiers. Le plafond sera végétalisé pour rappeler les origines naturelles de tous les produits utilisés. Pour la préparation des chocolats Rrraw, toutes les fèves de cacao proviennent de cacaoyers semi-sauvages de l’Amazonie péruvienne, cultivés à 800 mètres d’altitude. Ce qui fait dire à Frédéric Marr que « le cœur de l’Amazonie va battre au centre de Paris ». Un nouveau process de fabrication La vraie saveur du chocolat, sa délicatesse et ses arômes subtils sont révélés grâce au process de fabrication élaboré par Frédéric Marr : Bean to bar* (*de la fève à la tablette) à cru (sans torréfaction ni cuisson) Les fèves de cacao ne subissent aucune torréfaction ni de conchage. Elles sont fermentées puis sèchent au soleil. Elles sont ensuite broyées finement à la meule de pierre. Tous les autres ingrédients entrant dans la composition des chocolats Rrraw sont végétaux et biologiques. Epices moulues, fruits ou plantes déshydratées, sucre de canne intégral, sucre de fleur de coco, miel ou sirop d’agave, tels sont tous les composants soigneusement sélectionnés pour sublimer les produits Rrraw. Ne contenant aucun produit laitier, ni huile, ni œuf, ni lécithine, ni additif, ni arôme artificiel ni conservateur, les chocolats Rrraw peuvent être savourés par tous les consommateurs soucieux d’une alimentation saine et respectueuse de l’environnement. En effet, tous les produits sont certifiés bio, vegan, sans gluten et solidaire. Des chocolats pour un plaisir quotidien Pour vous faire plaisir au quotidien, vous pouvez choisir une des nombreuses truffes de cacao cru comme les truffes chanvre et cacao ou les truffes miel et pollen, une des tablettes de chocolat cru, nature ou aromatisées, des fèves de cacao cru, et encore du chocolat pâtissier, des pépites de chocolat cru ou poudre de cacao pour préparer de délicieux desserts. Chacun trouvera un chocolat qui lui ressemble, fondant ou croquant, doux ou fruité, brut ou enrobé. Tous feront frémir vos papilles grâce à leur excellence nutritionnelle et gustative. Vous pouvez acheter tous ces produits dans certaines épiceries fines, sur le site Internet et bientôt directement à la boutique sur Paris. ...
A Moustiers Sainte Marie, le restaurant Le Jadis se présente comme un endroit de repos gustatif idéal après une journée touristique dans le parc naturel régional du Verdon. La maison privilégie les produits français comme la viande de bœuf, mais surtout locaux comme la chèvre bio de Moustiers et son fromage, l’agneau du pays élevé à proximité. Une cuisine traditionnelle Le restaurant Le Jadis propose une cuisine traditionnelle majoritairement fait-maison qui favorise les produits frais du terroir. Le Chef Romain Colin collabore avec les fournisseurs locaux pour s’approvisionner en chèvre bio, en agneau mais également la truffe lorsque c’est la saison. Très important, toutes les viandes sont exclusivement françaises (porc, bœuf, agneau). Tous ces produits régionaux sont préparés dans le respect des recettes traditionnelles. La carte et les menus proposent de succulentes suggestions. La salade du Verdon, un mélange de fromage bio de Moustiers, jambon cru, miel du producteur et des figues est l’une des signatures du restaurant. Les pieds et paquets, une spécialité marseillaise à base de panses et pieds d’agneau sont aussi proposés. Ces abats sont mijotés dans une sauce à la tomate, au vin blanc et aux herbes de Provence. La cuisson de cette recette doit être longue et à feu doux. Difficile de ne pas mentionner la fameuse côte de bœuf qui est la plus représentative de l’excellent rapport qualité-prix prôné par l’établissement. Les convives peuvent avoir 500 g de viande par personne pour 25 euros. Autre plat phare : la soupe au pistou qui est une soupe de Provence très parfumée et très nourrissante à base de basilic. La majorité des ingrédients sont composés de légumes à savoir les pommes de terre, carottes, haricots, haricots verts, courgettes et poireau. De la tomate est ajoutée avant une cuisson d’une heure. Pendant que le plat mijote, le basilic est préparé avec des gousses d’ailles, de l’huile d’olive, du parmesan et des pâtes. Cette soupe est meilleure lorsqu’elle est servie chaude avec du fromage rappé. Comme la maison veut combler tous ses convives, elle offre aussi des plats végétariens et bio comme les raviolis au tofu basilic, les pâtes bolognaises ou encore les gnocchis au broutin (spécialité fromagère bio à la sarriette et herbes de PROVENCE). Il ne faut pas oublier que Le Jadis est aussi une pizzeria. Les pizzas aux proportions généreuses ont une pâte fine et croustillante. Les ingrédients sont très variés, de quoi largement satisfaire toutes les envies. Un cadre authentique Le restaurant-pizzeria Le Jadis propose un cadre provençal, jovial et cosy. Des murs aux tables, en passant par les portes, tout est coloré. Dans la salle, le set de table a été créé par le faïencier Bruno Louis et la fresque murale qui représente le village donne une touche artistique. Au niveau du bar lounge, les vieux murs de pierres apparentes donnent un ton traditionnel quand les meubles apportent de la modernité. Dans ce village où le soleil est au rendez-vous toute l’année, la terrasse du Jadis est l’endroit idéal pour apprécier la tranquillité de cet environnement de charme. Un environnement préservé Les Gorges du Verdon, le plus beau canyon d’Europe, constituent un des plus beaux sites d’escalade de France grâce à ses falaises. Ils font partie des principales attractions touristiques de la Provence. Ce site grandiose appartenant au parc naturel régional du Verdon offre des panoramas immenses. Aux portes du canyon du Verdon, Moustiers Sainte Marie a gardé le charme des authentiques villages provençaux. Il est classé parmi les plus beaux villages de France et bénéficie du label « Villages et cités de caractère » grâce à son patrimoine architectural et paysager exceptionnel. Ce village est reconnu pour la création de faïence et ses décorations uniques, une dizaine d’atelier lui sont encore dédiés aujourd’hui. ...
Le Château Tour Castillon ouvre les portes de son domaine à tous les amateurs de vins du Médoc. L’occasion de découvrir les créations uniques et originales de cette famille de vignerons depuis plusieurs générations. Château Tour Castillon : le domaine L’histoire du vignoble Peyruse remonte à 1914. À cette date, Théobal Peyruse acheta la propriété de Castillon, située à 60 km au nord de Bordeaux. Classée en appellation Médoc, la vigne s’étend sur 40 hectares. Puis, dans les années 90, ce fut au tour de Pierre Peyruse de prendre les rênes de la propriété avant de les laisser à ses enfants, Sébastien et Laure, en 2019. Ces derniers représentent la quatrième génération en charge du domaine et de l’élaboration du vin. Aujourd’hui, le vignoble est réputé pour ses cuvées nobles, issues de l’assemblage de 5 cépages : merlot, cabernet sauvignon, cabernet franc, petit verdot et carménère. Régulièrement récompensées, les créations de la propriété profitent d’un élevage en fût de chêne pendant 2 ans. Ce qui leur permet de révéler une grande élégance ainsi qu’une grande intensité aromatique. L’oenotourisme au château Tour Castillon Pour apprendre à découvrir les vins du vignoble Peyruse, plusieurs événements sont organisés tout au long de l’année. Ainsi, il est possible de visiter le domaine et de déguster les vins du vignoble du lundi au vendredi. Si vous passez dans le coin, sachez que la visite est gratuite. À savoir : il n’y a qu’en juillet/août qu’elle est sans rendez-vous. Le reste de l’année, il est préférable d’annoncer sa venue. En complément, vous pouvez aussi réserver une balade commentée qui est un moment privilégié pour en apprendre plus sur le vignoble tout en profitant de paysages d’exceptionnels. Cette promenade qui peut se faire en famille débute directement dans la vigne et se termine dans les chais. Commentée par un membre de la famille Peyruse, c’est l’occasion unique de parfaire votre connaissance des vins de la région et de la viticulture en général. Il ne faut pas oublier non plus l’apéro estuaire qui vous invite à déguster du bon vin et apprécier une bonne planche de charcuterie dans une montgolfière ou sur un carrelet de pêche tous les mardis et vendredis de juillet et août. Finalement, si vous aimez la musique, vous devez noter dans vos agendas les dates des différentes soirées Music and Wine qui se déroulent au bord de l’Estuaire tout au long du mois d’août. Un groupe différent se produit sur scène à chaque fois. De quoi ravir les épicuriens à la recherche d’expériences de dégustation uniques mêlant musique, tapas et vins du Médoc. ...
Une histoire, deux familles L’histoire du domaine Grain d’Orient commence dans les années 1980, quand Jean-Marie Alary a l’idée un peu folle de planter les premières parcelles de chardonnay dans un département plutôt habitué à voir grandir des plants de muscat. Une vingtaine d’années plus tard, c’est une réussite et, au milieu des années 2000, il décide de passer les quelque dix hectares du domaine en agriculture biologique. Les premiers flacons arborant fièrement le logo AB sur fond vert sortent de cave en 2012. C’est deux ans plus tard qu’il décide de se séparer de son vignoble et de le transmettre à Aliette et Patrice Bourg, les actuels propriétaires. Atypicité des cépages et particularités du terroir Quand on visite un domaine viticole dans le Roussillon, on s’attend naturellement à voir mûrir les cépages traditionnels des coteaux de cette région. Les pieds de grenache, de carignan ou encore de macabeu, pour ne citer que les plus célèbres, se partagent les nombreux hectares cultivés qui s’offrent à la vue du marcheur qui emprunte les petites routes et chemins de ce joli coin de France. Contrairement à leurs voisins, Aliette et Patrice ont fait le pari de continuer l’histoire du domaine avec son esprit original. Ils entretiennent toujours avec autant de soin les cépages atypiques et le terroir exceptionnel qui leurs ont été légués. « Notre vignoble jouit de conditions vraiment particulières. On n’est pas du tout sur un climat méditerranéen mais d’avantage sous des influences océaniques. Du coup, on a beaucoup plus de pluviométrie qu’ailleurs dans le département et, en plus, on est en altitude. Ces conditions nous offrent une exception systématique dans nos arômes », nous explique Aliette Bourg, qui s’occupe du travail à la cave sur le domaine. Cet ensemble de facteurs fait que les parcelles du domaine Grain d’Orient sont réputées pour être de petites enclaves de fraîcheur. Ce microclimat convient particulièrement à la vivacité des chardonnays, qui ont rapidement fait la renommée du domaine dans la région, et de rouges comme les cabernets sauvignons, merlots ou autres syrahs dont s’occupent les Bourg. Nectars précieux, le domaine ne sort que 25 à 30 000 bouteilles chaque année, dont la moitié en chardonnay. Les vins très droits du domaine offrent une palette courte d’arômes fruitiers en bouche lors du passage à la dégustation. Il faut compter autours d’une dizaine d’euros pour chaque bouteille, avec une entrée de gamme, très abordable pour un vin bio de cette dimension, à moins de neuf euros. On se laissera surprendre par les chardonnays, particulièrement le « Grain de sel » et ses arrière-notes iodées qui sont accompagnées, au nez, de senteurs de pamplemousse et de citron vert. Il affiche une minéralité surprenante lors d’une dégustation de foie gras. Pour une viande braisée, on se penchera plutôt vers un cabernet sauvignon, Cab-Attitude selon l’appellation maison, plus rond et ample en bouche qu’il n’y paraît. Il faut préciser que les ceps sélectionnés pour cette cuvée ont plus de 25 ans. Balades en calèche et visite d’exploitation. La cave du domaine est ouverte tous les après-midi pour les visites et les dégustations. Depuis peu, on se voit aussi proposer des balades en calèche au milieu des parcelles. Les mardi, mercredi et jeudi, sur réservation, on s’embarque alors dans un voyage d’une heure à travers le vignoble où l’experte se mue en conteuse et nous présente la riche histoire viticole du secteur. On découvre le passé coopératif de la région à travers quelques anecdotes bien senties. Bavarde, Aliette nous raconte avec passion l’histoire de la vigne du pied jusqu’au produit final en bouteille. En cave, quelques découvertes surprennent l’amateur : peu de bois pour vinifier, à part une cuvée de blanc élevé à la façon bourguignonne, mais des amphores en terre. « Je préfère explorer ce médium qui, je trouve, respecte beaucoup plus les arômes. Les cépages ont été choisis car ils étaient très bien adaptés au terroi...
La volonté d’honorer une cuisine solennelle et raffinée est au cœur de toutes les prestations de ce traiteur parisien. Livraison des plateaux-repas dignes des plus grands restaurants étoilés ou organisation d’un buffet, cocktail, petit déjeuner ou brunch forment les principales offres destinées aux entreprises et aux particuliers, avides de découvrir les subtilités de la cuisine Grand Siècle. Honneur au Potager du Roi Cuillère d'Argent ne cesse d’innover pour répondre aux exigences de ses clients friands de produits frais, locaux et, surtout, authentiques. Ainsi, dans une volonté de s’inscrire dans une démarche éthique et écoresponsable, l’artisan créateur gastronomique a signé un partenariat avec l'ENSP Potager du Roi. Construit entre 1678 et 1683 par Jean-Baptiste La Quintinie pour le compte de Louis XIV, ce site classé jardin remarquable et monument historique est enrichi d’une grande diversité de fruits et légumes qui subliment les repas concoctés par Cuillère d'Argent. Le service traiteur et le Potager du Roi s’engagent dans une collaboration qui s’efforce à conserver ce site de culture historique. « La Maison mécène le Potager du Roi, accompagne les jardiniers dans l’amélioration du site de culture », explique Gaëlle POGGIALE, présidente de la société. « Deux fois par an, je travaille avec mes chefs artisans et les jardiniers du Potager du Roi sur de nouvelles recettes, toujours basées sur la cuisine Grand Siècle », continue-t-elle. Documentation, recherche historique, briefing sont nécessaires pour finaliser la carte des menus. Un travail de longue haleine que l’équipe réalise néanmoins avec passion. Partager l’art de vivre à la française Cuillère d'Argent a bâti sa réputation autour de ses plateaux-repas élaborés selon un savoir-faire culinaire artisanal. Très appréciés au moment des repas d’affaires, les plateaux-repas Luxe représentent le produit phare de la maison. Plusieurs choix sont proposés par le traiteur parmi lesquels figure le « Romarin du Levant ». Le festin commence par du canard du Sud-Ouest. En plat de résistance, les cuisses de véritable poulet locavore de ferme du Luteau farcies aux champignons feront le bonheur des gourmets. Et pour clôturer le tout, rien de tel qu’une tarte à la chair de poire du Roi-Soleil. Le plateau-repas « Combawa du Potager du Roi », lui, est composé de saumon écossais issu d’une aquaculture responsable, du beurre cru du fromager-crémier Beillevaire, accompagné des végétaux du Potager du Roi. « On a cette volonté de travailler avec des ingrédients vraiment de très belle qualité », explique Gaëlle POGGIALE, en présentant fièrement ses produits. Les plats sont ensuite présentés dans un joli coffret fabriqué à partir d’assiettes en bois clair naturelles et biodégradables et de carton élaboré avec du bois issu d’une démarche responsable de gestion durable de forêt. À l’intérieur, on découvre un set de couverts de style Louis XV avec un verre lustré et élégant, et de la lingette rafraîchissante à la lavande royale. "Nous défendons les valeurs de la fabrication française : le coffret est fabriqué en France, le verre vient du Nord Pas de Calais vient de Cristal d’Arc et les couverts de Normandie" reprend notre interlocutrice. À côté de la préparation et de la livraison des plateaux-repas, Cuillère d'Argent développe aussi une expertise dans l’organisation des réceptions. Des menus pétillants entre tradition et modernité et élaborés toujours selon les préceptes de la cuisine Grand Siècle sont à l’honneur. « Nous privilégions les ingrédients de saison, locaux et aussi de qualité remarquable », ajoute Gaëlle POGGIALE. Petit déjeuner, pause-café, brunch et snack-chic, cocktail déjeunatoire, buffet, repas servis à l’assiette, Cuillère d’Argent témoigne d’une grande polyvalence, au service de particuliers et d'entreprises. ...
La qualité des agneaux produits par les 56 membres de l’association Elovel a été authentifiée à travers l’IGP (indication géographique protégée) en 2008. « Ce signe d’identification européenne est une reconnaissance importante qui promet aux consommateurs une viande de gamme supérieure », se félicite Olivier Maurin, président de l’association. Une procédure de qualité Afin d’atteindre cette excellence, les 56 éleveurs actuellement membres d’Elovel s’engagent à respecter rigoureusement l’intégralité des démarches stipulées dans un cahier des charges. Ils doivent entreprendre leurs activités en suivant des conditions précises, notamment le choix de la race des brebis (BMC ou blanche de Lozère), le territoire d’élevage et d’abattage, qui n’est autre que le territoire de naissance des agneaux (département de la Lozère et communes limitrophes du département : Haute-Loire, Cantal) ou encore les modes d’élevage. « Les brebis doivent être nourries uniquement avec les produits de la ferme, les fourrages et les céréales de l’exploitation. L’agneau doit avoir tété sa mère jusqu’à l’abattage, peser au maximum 19 kg et ne doit dépasser 130 jours », explique Olivier Maurin. Distribué directement dans plusieurs boucheries traditionnelles et des restaurants de haut de gamme, l’agneau de Lozère IGP bénéficie aussi d’une traçabilité et d’une fraicheur exemplaires. Une qualité confirmée, un délice garanti L’association Elovel a pensé à tout et tout le monde ! Elle a élaboré un livre de 12 recettes spécifiques à chaque morceau de l’agneau (avec le vin qui s’y accorde en prime). Les amateurs de cuisine peuvent ainsi jouir de la tendresse et de la saveur de cette viande d’exception. Sinon, ils peuvent aussi s’inspirer des succulentes recettes concoctées par les grands chefs prônant la viande agneau de Lozère IGP. Le chef du restaurant parisien Le Clou de la fourchette Pierre Joseph nous met l’eau à la bouche à travers sa recette d'épaule d'agneau de Lozère aux épices et sa bohémienne d'aubergines. Le carré d’agneau de Lozère rôti avec sa purée d’aubergine fumée, pois chiche et couscous du chef José Manuel Miguel au restaurant Goust, sis la rive droite, est également un pur régal. ...
Tout commence en 1945, année où René Lacave plante ses premières vignes. Par la même occasion, il se spécialise dans le greffage et la multiplication de plants de vigne et devient pépiniériste viticole. Trois générations plus tard, c’est toujours avec la même passion que la famille Lacave travaille ses terres et ses vignes. La gestion du domaine est aujourd’hui confiée à Sonia et à son frère Jérôme. Et leurs parents Francis et Michelle sont là pour apporter leur savoir-faire et leur expérience. Ici, la vigne est une affaire de famille et il n’y a aucune raison que cela change ! Honneur aux cépages locaux Le domaine de Lartigue travaille sur un vignoble d’une superficie de 51 hectares, réparti sur deux sites différents. Une partie profite des coteaux ensoleillés du Bas-Armagnac, reposant sur un sol à dominante boulbène (limon et sable), tandis que l’autre pousse sur des sols argilo-calcaires de l’Armagnac-Ténarèze. « Nous disposons de terroirs qui se prêtent particulièrement bien aux cépages locaux », précise Sonia. En effet, l’encépagement est constitué à 80 % de cépages blancs typiques de la région, tels que le colombard qui procure aux vins des côtes de Gascogne leur côté fruité et aromatique, le baco (cépage hybride unique au monde, né du croisement entre la folle blanche et le noah), l’ugni blanc, le petit manseng, le gros manseng ainsi que le chardonnay, le pinot gris et le sauvignon blanc. Les 20 % restants sont dédiés aux cépages rouges : marselan, merlot, tannat, cabernet-sauvignon et syrah. Du plant de vigne au vin Étant à la fois producteur de plants de vigne et viticulteur-récoltant, le domaine de Lartigue maitrise parfaitement toute la chaine de production. Le travail de la vigne se fait dans le respect des traditions mais aussi de l’environnement. Depuis quelques années, la famille Lacave applique une viticulture raisonnée qui donne naissance à des raisins sains et de qualité, reflétant toute la typicité du terroir. Apport d’engrais organiques, effeuillage, enherbement, techniques de piégeages appuyés par des données météorologiques fiables pour éviter l’usage d’insecticide… Le domaine ne lésine pas sur les moyens afin d’assurer une production qualitative. Certaines parcelles font même l’objet d’une expérimentation pour le moins originale. Afin d’aider les vignes à lutter contre les maladies, on diffuse tout bonnement au niveau de ces parcelles de la musique classique à des horaires bien précis. « Grâce aux effets des vibrations produites par la musique, la vigne développe une résistance face aux maladies comme l’esca qui ravage les vignobles gersois depuis une dizaine d’années », nous révèle-t-on. Côté vinification, la même rigueur et le même souci de la qualité ont poussé le domaine à combiner savoir-faire ancestral et technologie moderne. Avant d’atteindre leur pleine maturité, les baies font systématiquement l’objet d’une analyse gustative poussée. Une fois récoltés, les raisins passent par un schéma classique de vinification : d’abord une macération pelliculaire puis un pressurage pneumatique avant le débourbage, la stabulation à froid (de 10 à 12 jours), la fermentation à basse température afin de préserver la finesse des arômes. Et pour terminer, un élevage sur lies donnant lieu à des vins complexes et bien structurés. Une large gamme de produits Le domaine présente une riche gamme de produits, incluant des vins des côtes de Gascogne, des flocs de Gascogne et des armagnacs qui font la fierté de la maison. Fruités et légers, les vins de Gascogne se déclinent en blanc, rosé et rouge. Moins connu mais tout aussi savoureux, le floc de Gascogne est, quant à lui, élaboré à partir d’un mélange subtil de jus de raisin et d’armagnac. En blanc ou en rosé, celui-ci reste un produit authentique, qui fait l’objet d’une appellation d’origine contrôlée. Enfin, la maison garde le meilleur pour la fin et dévoile ses armagnacs, et surtout une collection exceptionnelle de vieux millésimés...
Situé rue des Messageries, dans le 10e arrondissement de Paris, le Jaipur Café est l’une de ces adresses chics parisiennes qui prônent l’art culinaire. À travers les plats indiens judicieusement épicés, parfumés, subtils et raffinés qu’il propose, cet établissement est une invitation à voyager vers une authentique destination. Des saveurs authentiques, un moment idyllique Côté fourneaux, le Jaipur Café mise sur la qualité et la fraicheur des ingrédients pour assurer un beau mariage du bon et du sain. Désireux de satisfaire toutes les envies, il a dressé un grand nombre de menus. Menu Mixte Tandoor, Gourmand, Jaipur, Wonder Box, Conseille Végétarien et d’autres formules encore sont donc à déguster sur place ou à emporter. En entrée, le chef vous réserve les emblèmes de la cuisine de l’Inde : le poulet tikka, les délicieux samoussas à la viande ou encore les oignons Bahajia, le pakora ; ces derniers feront le bonheur des végétariens. À poursuivre ensuite avec des merveilles qui mettent en valeur les épices de l’Orient : la cardamome, le tamarin, les feuilles de curry, le gingembre, le poivre et le fameux massala. C’est à vous de voir devant quelle viande vous voulez vous extasier : le bœuf Jaipur, l’agneau Shahi Korma, le poulet Punjabi ou le rata mouton. Idem pour les poissons ou les crevettes, vous n’aurez que l’embarras du choix. À moins que vous préfériez vous laisser tenter par le Biryani, un plat de 25 épices, avec ou sans viande désossée, mijoté avec du riz et servi avec une petite sauce séparée. Enfin, ne pas goûter au dessert favori des Maharajah serait bien dommage : le kulfi, une glace indienne à la pistache. Cela n’empêche pas de céder au charme du délicieux gâteau à la carotte qui se trouve être la spécialité du chef ou du Gulab Jamun. Et, surtout, ne laissez pas les noms exotiques vous effrayer car la carte explique de quoi il s’agit. La carte des vins, quant à elle, propose les grands classiques des plus riches vignobles de France mais aussi ceux de l’Inde. Cependant, peu importe la provenance des vins, un bel accord sera assuré grâce à l’éclectisme dont la cave du Jaipur Café fait preuve. Citons le Sancerre AOC Les Chataigniers, le Bourgogne Aligote AOC Noël Briday ou bien encore le Côtes-du-Rhône AOC Château de Ruth. ...
Le restaurant Villa Belle Rive est orchestré de façon magistrale par un jeune maestro, dynamique et passionné. À tout juste 38 ans, Sébastien Thébaud est reconnu pour son savoir-faire et sa passion pour la cuisine. Un chef qui aime surprendre S’initiant très jeune à ce métier, il débute à l’école hôtelière Nicolas-Appert. Une fois le CAP, le BEP et un bac professionnel du lycée hôtelier Valère-Marthe des Sables-d’Olonne en poche, il acquiert des expériences saisonnières dans deux restaurants durant quatre ans. Il continue son aventure et devient commis et maitre cuisinier à Val-d’Isère à 21 ans. Doté d’un esprit de challenge, il ouvre son propre restaurant à l’âge de 24 ans. Dans son établissement L’Escarpolette à Sucé-sur-Erdre, il commence seul en cuisine avant de se constituer une équipe de cinq personnes. Au fil du temps, sa créativité lui a permis de se construire une solide réputation. Les ambitions de ce chef passionné grandissent si bien qu’il décide de s’installer à Sainte-Luce en 2011, en reprenant notamment l’ancien restaurant du chef Delphin, qu’il rebaptise Villa Belle Rive. Sébastien vit sa consécration le jeudi 27 mars 2014. Il reçoit ce jour-là le fameux diplôme de l’innovation en art culinaire délivré par l’institut Édouard-Nignon puis le 6 Novembre 2014 où il gagne le Concours Métro- Gilles Goujon avec son équipe et une Première Toque au Gault et Millau en 2016. Un instant gourmet Villa Belle Rive ouvre ses portes à ceux qui veulent vivre une expérience culinaire mémorable. Avec une vue panoramique sur la Loire, dans un cadre spacieux et lumineux aux couleurs vives à nuance de gris, il offre une cuisine savoureuse, préparée avec soin par ce chef soucieux et attentionné. Celui-ci collabore avec des producteurs de la région qui lui fournissent des produits frais et de qualité. Sébastien a bâti sa renommée sur l’authenticité et l’originalité de sa cuisine. Il sublime les produits du terroir en les rehaussant de diverses sauces tout droit sorties de son imagination. En dégustant l’un des plats phares de la maison, à savoir le sandre au beurre blanc car il tient à respecter les traditions des bords de Loire également, vous aurez amplement un aperçu du talent et de l’inventivité du chef. Son foie gras mi-cuit est également très demandé. Différentes formules proposées aux convives Villa Belle Rive offre tous les jours trois menus gastronomiques et une carte qui sont renouvelés 4 fois par an. Parmi eux figure le menu de midi, le 12 O’clock. Servi spécialement au déjeuner du lundi au vendredi, il offre en plus des suggestions du jour, en entrée de l’avocat en cannelloni farci aux crevettes et effilochées de crabes, le tout agrémenté de sauce cocktail. La pièce du boucher snackée à la plancha est servie en plat principal et agrémentée d’une sauce barbecue ou bien encore un filet de mostelle sur sa bisque de langoustine au curé nantais. Au dessert, le fromage blanc de la Pannetière avec son coulis gourmand et le crumble de P’tit Lu fait bien l’affaire. Les convives peuvent aussi choisir le café gourmand, qui est une déclinaison de gourmandises et son café, ou bien la balade gourmande, composée d’une balade de fromager (trio de fromages sur son lit de verdurette et ses griottines) accompagnée d’un verre de vin ou de porto. ...
Situé en plein cœur de Paris, dans le 20e arrondissement, le restaurant Abyssinia est une invitation à la découverte d’un pays envoûtant qu’est l’Éthiopie. Les gérants, chaleureux et toujours prêts à vous servir, vous invitent à partager des plats exotiques amoureusement mitonnés par Tesfaye Kidane. Pouvant accueillir quarante couverts, la salle est ornée de peintures et de masques africains. Dans des tons de marron et de blanc, elle offre un contraste parfait entre modernité et tradition. Masenqo, krar et kissar (des instruments de musique éthiopiens) peaufinent cette décoration atypique. Voyage hors frontière garanti ! Des plats hautement recommandés… Ici, tout le monde y trouve son compte. Les plats aux noms énigmatiques émerveilleront vos papilles. Les épices, une valeur sûre dans la cuisine éthiopienne, promettent saveur et authenticité. Vous pouvez avoir une confiance aveugle en l’équipe qui vous aiguillera dans vos choix. Parmi les suggestions avancées par la maison, figurent par exemple le samoussa ou l’azifa (purée de pois chiche) en entrée, le Key Wot (ragoût de bœuf) ou le dorowot (poulet mariné) en plat de résistance et le baklava éthiopien (une sorte de mille-feuille trempé dans du miel) en dessert. Veillez à bien vous nettoyer les mains avant, car « ici, on mange avec les doigts », précise Monsieur Kidane, le propriétaire. Le concept est simple et unique : chacun commande son plat puis le tout est rassemblé sur un grand plateau pour cinq personnes dans lequel tout le monde pioche ici et là pour goûter aux plats des autres. Des avis enthousiastes… La maison se préoccupe particulièrement de la satisfaction de ses clients. Ces derniers ressortent de l’établissement avec le sourire aux lèvres et des souvenirs plein la tête. Ceux qui sont déjà venus reviennent avec entrain et conseillent l’enseigne aux amateurs de gastronomie tropicale… « Dans notre restaurant, vous découvrirez un petit bout de l’Éthiopie », déclare notre interlocuteur. ...
Si vous aimez la chaleur conviviale des bistrots de quartier, ceux où l’on sert une cuisine authentique et amoureuse des traditions, le Café des Négociants, situé dans un décor enchanteur à Carouge (jouxtant Genève) est l’adresse parfaite pour vous. Le plus grand plaisir de Philippe Chevrier, chef doublement étoilé qui a repris l’établissement en 2009 est d'y régaler les gourmands avec les plats et les spécialités de son terroir : celui de la Suisse. Le charme à l’ancienne de Carouge Situé 29 rue de la filature, le Café des Négociants vit au rythme de de Carouge, une charmante commune jouxtant Genève qui vous fera chavirer. Carouge c’est avant tout son vieux centre, un véritable petit village bohème dans la ville. Reconnu pour son esprit festif, le quartier offre une architecture plus méditerranéenne que Suisse invitant a flâner au creux des arcades commerçantes, du marché, des échoppes d’artisans. Souvent décrite comme un vent d’Italie a quelques pas de Genève, elle est aussi le cœur culinaire qui appelle toutes les papilles des gourmands. On s’y déplace notamment pour goûter la fameuse entrecôte carougeoise relevée par des sauces morilles, béarnaise ou trois poivres. Celle que le chef cuisinier Romain Loiseau, concocte avec amour dans les cuisines du café des Négociants. Dans cet antre du terroir, on renoue avec la définition romantique et authentique du bistrot de quartier tout en restant sobre. L’idée ? On doit savoir accueillir tout autant que cuisiner. Le café des Négociants est d’ailleurs le plus vieux bistrot du coin. Chaises et tables en bois massif, parquet, mobilier typique et éclairage chaleureux au bar sont de mises. L’ambiance est décontractée et le pédant n’a pas sa place ici. Tous les ingrédients sont là pour tutoyer la simplicité avec classe. Au zinc d’époque s’harmonise alors parfaitement le style épuré de la maison. Quant aux vieilles affiches publicitaires qui peuplent les murs, elles subliment délicieusement cette atmosphère intemporelle qui séduit tant les coureurs de bistrot. Plats généreux, terroir à l’honneur La bonne nouvelle c’est que les assiettes de ce foyer chaleureux sont à la hauteur de son décor. Ici, le produit frais, qui vient souvent du marché est sacré. Les plats canailles et les grands classiques du bistrot vous attendent. En entrée, l’ardoise promet des saveurs alléchantes avec la cassolette d’escargots, le pâté en croûte de volaille fermière aux morilles, la salade du marché ou le marbré de foie gras de canard et sa queue de bœuf au vin rouge. Côté plat, on apprécie les jolies pièces de viandes locales, comme la côte de veau aux petits oignons et a la sauge et les joues de cochon braisées. Mousseline de pommes de terre, frites moelleuses et légumes de saison, viandes mais aussi poissons…Autant de recettes estampillées Négociants et qui à Lyon s’appellerait « bouchon ». L’entrecôte, les cuisses de grenouilles poêlées, les Noix de Saint Jacques rôties signent les grands classiques de la maison. Pour terminer le repas, une belle sélection de sucré est à l'honneur avec une dizaine de desserts à la carte parmi lesquels, le baba au rhum, la tarte renversée aux pommes ou la mousse au chocolat pur Venezuela. A l’image de son créateur, le chef étoilé Philippe Chevrier qui explore l’alchimie de la gastronomie et du terroir, le Café des Négociants propose une cuisine sincère, sans demi-mesure et surtout sans chichis. ...
Présente en France depuis déjà deux siècles, la maison familiale Cuperly est en perpétuel progrès en basant sa production sur la vitiviniculture traditionnelle et raisonnée avec une parfaite maîtrise des techniques de vinification modernes. Situé dans la montagne de Reims, son vignoble s’étend principalement au sein de trois grandes communes plébiscitées pour la qualité de leur sol et de leur climat à produire des vins d’exception, Verzy, Verzenay et Mailly-Champagne. La trentaine de parcelles est destinée à la culture du pinot noir et du chardonnay, les seuls cépages qui entrent dans l’élaboration des champagnes grand cru Cuperly. En tant qu’entreprise familiale, « une partie de nos raisins provient des achats familiaux », nous informe Anne-Sophie Cuperly, gérante. Une gamme éclectique de cuvées S’inscrivant dans une démarche de production durable et de qualité, la maison Cuperly exclut la fermentation malolactique (FML) dans son processus de fabrication afin de garder la fraîcheur de ses produits. En effet, « une partie de nos vins est élevée en fûts de chêne de 300 litres et nous faisons nos liqueurs nous-mêmes à partir des raisins de la production grand cru, pour sublimer nos champagnes et respecter le dosage traditionnel », ajoute notre interlocutrice en toute franchise. Quel que soit l’événement à célébrer, la large palette de cuvées grand cru et carte verte (grande réserve) de la marque raviront tous les palais à l’instar des champagnes grande réserve rosé, blanc de blancs et prestige Millésime 2009. À l’occasion de la Saint-Valentin par exemple, Cuperly propose les collections fleur grande réserve (bouteille rouge) et prestige (bouteille bleue) pour le bonheur des couples. La grande réserve joyeuses fêtes, quant à elle, se déguste volontiers lors des grandes fêtes : Noël, fin d’année, etc. Parmi ces produits, les cuvées prestige ( environ 30 % de chardonnay et 70 % de pinot noir) et le blanc de noirs (100 % pinot noir) constituent respectivement les champagnes emblématiques et typiques de la maison. Une expérience inédite au cœur de la Champagne Tout au long de l’année, des visites guidées au sein de sa propriété pour découvrir tous les processus de fabrication du champagne Cuperly, depuis le chai à la cave à millésimes sont organisées. Quant à la dégustation, la maison dispose d’un espace d’accueil éblouissant et convivial où l’initiale de la marque est mise en avant sur un mur en bouteille de verre éclairé. Par ailleurs, en partenariat avec les offices de tourisme de Châlons-en-Champagne, d’Épernay et de Reims, Champagne Cuperly développe actuellement une offre œnotouristique particulière afin de permettre aux visiteurs de profiter pleinement de leur séjour dans la région du Grand-Est. ...
Située sur les terres gasconnes à Aignan, La ferme aux buffles reflète l’art de vivre typique du Sud-Ouest et séduit par immense parc verdoyant abritant les fameux buffles d’eau également nommés les buffles d’Asie. La propriété possède un restaurant qui propose une expérience gustative aussi insolite qu’inoubliable… Une viande tendre et mœlleuse… La viande de buffle est 70 % moins grasse que les autres viandes rouges et contient aussi moins de cholestérol. Riche en protéine et en fer, elle est tendre et offre une nuance de saveurs très intéressante. Grâce à son élevage, le restaurant La ferme aux buffles veut démocratiser la consommation de cette viande d’exception déclinée à toutes les sauces. Assiettes de charcuterie de buffle, hamburger, daube de buffle à la bière du Gers, fromage de bufflonne… la carte propose un panel de plats qui feront le bonheur des épicuriens. Les vins essentiellement locaux, quant à eux, sauront souligner à merveille la subtilité et l’authenticité de cette viande très particulière. Un établissement familial et chaleureux… Les repas se dégustent dans une salle associant élégance et coquetterie. Les grandes baies vitrées baignent l’endroit dans une lumière éclatante, et offrent une vue à couper le souffle sur la chaîne des Pyrénées. Après s’être délecté des meilleures spécialités de la maison, rendez-vous dans le parc à buffles pour apprendre à connaître ces bovins à la stature impressionnante. La miniferme offre la possibilité aux enfants d’être à la proximité de la nature et des animaux comme les lapins, les chèvres, les cochons… Toutes ces activités permettront à toute la famille de se ressourcer dans ce cadre idyllique le temps d’une escapade gourmande. ...
L’exploitation est implantée dans le village de Nuits-Saint-Georges et s’étend sur la Côte de Nuits et la Côte de Beaune. Des appellations qui sont connues pour l’élaboration de vins rouges de qualité. Aujourd’hui, l’ensemble du domaine Moillard est conduit en viticulture raisonnée, sous l’œil avisé de Jacques Briday, chef de culture. De la vigne au vin, tout se fait dans le respect de la tradition bourguignonne. Une famille, un domaine La famille Moillard et le vin ne font qu’un. Bien avant la Révolution française, cette famille menait déjà une importante activité viticole à Nuits-Saint-Georges. Mais ce n’est qu’en 1850, sous l’impulsion de Symphorien Moillard, que la maison a connu un réel essor. « Il s’agit de l’une des plus anciennes maisons de Bourgogne, dont les valeurs sont l’authenticité, la qualité, l’héritage, la générosité et le savoir-faire », souligne Cathy Stoffel, cheffe de produit. Un adepte de la viticulture raisonnée Sur ce vignoble d’une dizaine d’hectares planté en pinot noir et en chardonnay, Jacques Briday et son équipe appliquent une viticulture raisonnée, tout en adoptant des pratiques culturales respectueuses de la Nature. Ici, chaque parcelle est travaillée selon ses propres besoins. Résultat, des raisins de qualité qui atteignent une maturité optimale et qui seront vendangés manuellement. De longues cuvaisons La maison Moillard se démarque par des techniques de vinification qui nécessitent très peu d’intervention humaine. « Une des particularités du domaine réside dans le fait que la réception en vendange et la vinification se font par système de gravité », explique Baptiste Corrot, œnologue au domaine. Pour élaborer ses vins rouges, la maison procède d’abord à un tri rigoureux des baies avant de les acheminer vers les cuves grâce à des petits bacs. Les jus font l’objet d’une macération post-fermentaire durant plusieurs jours. Au niveau des blancs, les raisins sont délicatement pressés puis débourbés. Suivent une fermentation en cuve thermorégulée ou en fût de chêne (selon les appellations) et un bâtonnage régulier en vue d’apporter plus de complexité aromatique. Des cuvées d’exception Le domaine Moillard produit pas moins de 4 appellations, dont Bourgogne Hautes Côtes de Nuits, Côte de Nuits Villages, Savigny-lès-Beaune et Nuits-Saint-Georges Les Argillats. Parmi les nombreuses cuvées de la maison, la cuvée « Nuits-Saint-Georges Les Argillats » est la plus représentative. Au nez, ce vin dévoile des arômes de fruits rouges mâtinés d'épices. En bouche, celui-ci se révèle riche, dense, rond et suave, porté par des tanins fins et soyeux. ...
Il paraît difficile de passer à côté de cette enseigne tant son architecture interpelle le regard. Aménagé dans une ancienne cour et « greffé » entre deux immeubles, l’établissement est formé par une structure de verre et d’acier avec une devanture entièrement vitrée. À l’intérieur, les convives apprécient une belle hauteur sous plafond qui donne l’impression d’un lieu d’exception. La configuration se prête idéalement au jeu des suspensions luminaires apportant au passage un design très épuré. Les invités baignent dans une ambiance conviviale et décontractée. Pour finir sur une touche insolite, une cuisine partiellement vitrée offrant aux invités le ballet des cuisiniers virevoltant aux fourneaux. Une cuisine italienne de qualité Avec l’arrivée d’une nouvelle direction, il souffle un vent de renouveau à la Brasserie da Matteo ! Et cela se sent surtout en cuisine. « Depuis la reprise de l’établissement, il y a de cela un an, la direction a voulu proposer une cuisine italienne de qualité axée sur la fraîcheur des produits », explique l’équipe. Ainsi, la carte change tous les trois mois en fonction des produits du marché. Pour commencer, les invités auront à choisir entre une entrée chaude ou froide. Chez Matteo, les antipasti sont toujours très appréciés. La tomate et mozzarella di Bufala, le jambon cru de Parme ou encore la salade composée font le bonheur des fins gourmets. En plat principal, le chef suggère un délicieux filet de turbot avec sa sauce au salsifis et fregola sarda, un incontournable de la maison. Pour les plus gourmands, la côte de veau milanaise promet des moments de pur délice. Pour terminer comme il se doit cette escapade culinaire italienne, les douceurs de Matteo régalent petits et grands. Entre le moelleux chocolat avec sa crème de mascarpone vanillée, le cheese-cake au caramel beurre salé ou le tiramisu classique, le choix est vite fait ! Côté vin, l’établissement possède une carte très riche qui met à l’honneur les vins italiens et français. En tout, une centaine de références qui ravira les plus fins connaisseurs. ...
Un mode de production spécifique Une viande gouteuse et tendre, voilà ce qui caractérise la viande de porc du Limousin Label Rouge. Les porcs sont nourris de céréales (au minimum 60% de la ration avec au maximum 20% de maïs)jusqu’à un âge minimum de 182 jours (contre 168 jours pour le porc standard) sur un territoire intégrant 3 départements du Limousin et certains cantons limitrophes. Il doit la qualité de sa viande à cette durée de croissance particulière. Stricte méthode de traçabilité Le porc du Limousin Label Rouge porte dès le sevrage, son numéro d’élevage et sa semaine de naissance. Après l’abattage, chaque pièce est étiquetée d’une vignette de labellisation permettant de distinguer son origine selon les principes de la traçabilité : côtes de porc, épaule, jambon… » relate Jean-Marc ESCURE, directeur de Limousin Promotion. Les caractéristiques d’une viande d’exception D’une belle couleur rose homogène, la viande de porc du Limousin label Rouge présente un gras de bardière blanc et ferme ainsi qu’une viande juteuse, savoureuse et particulièrement tendre. Le Label Rouge est le gage d’une viande au gout authentique et aux saveurs de qualité supérieure. Plus de 30.000 porcs du Limousin sont labellisés et commercialisés dans toute la France chaque année. 190 points de vente incluant grandes surfaces et boucheries artisanales distribuent aujourd’hui du porc du Limousin Label Rouge, une production certifiée et contrôlée « de l’élevage jusqu’à l’abattoir». ...
Cet ancien pavillon de chasse est repris par Félix et Élisabeth Milhard en 1870, qui décident de créer une exploitation viticole sur la propriété et de produire leur propre vin. Après la succession de quatre générations, c’est aujourd’hui Jérémie qui reprend le flambeau. Outre la production de vins, la famille Milhard-Bessard ouvre ses portes pour une visite classique, une visite prestige et une visite atelier. Le domaine bénéficie de nombreux labels qui garantissent la qualité de ses services touristiques. Il est, par exemple, reconnu par le « Best of Wine Tourisme » en 2014. Le domaine La propriété se trouve dans la commune de Petit-Palais-et-Cornemps, à 50 km de Bordeaux et à 12 km du village de Saint-Émilion. Plus précisément, elle est située à la limite de l’appellation Lussac-Saint-Émilion. Les caractéristiques du climat océanique, doux et pluvieux en hiver et frais et humide en été, s’allient avec le sol limoneux-argileux pour un développement optimal des vignes. Les cépages ont en moyenne 45 ans. Ils sont cultivés sur 10 hectares, dont 9 en rouge, composés de 70 % de merlot et 30 % de cabernet franc et 1 en blanc, exclusivement du sémillon. Le respect de l’environnement et des saisons font partie des valeurs de la famille Milhard-Bessard depuis 1870. Les méthodes ancestrales encore utilisées aujourd’hui ne nécessitent aucun produit et désherbant chimique. De simples gestes comme la taille bordelaise avec ébourgeonnage et l’effeuillage manuel à la fin de la floraison et avant les vendanges permettent à la famille Milhard-Bessard de conduire à maturité des raisins naturellement sains Et dans un souci de valoriser l’expression du terroir et de préserver la biodiversité et l’écologie, le Château Vieux Mougnac produit en bio et bénéficie d’une certification Agriculture biologique (AB) depuis 2012. La vinification Les vins sont vinifiés dans des cuves en béton, dont les volumes correspondent aux parcelles. Les températures de fermentation sont contrôlées attentivement lors de l’extraction des arômes et des composants phénoliques naturels. Le pressurage est toujours effectué avec le vieux pressoir hydraulique vertical des années 1940. Les vins vieillissent pendant 2 ans en cuves en béton, sauf les cuvées qui sont élevées 1 an en cuve et ensuite 12 mois en barriques neuves de chêne français. Les vins, quant à eux, sont mis en bouteille au château après clarification et stockés dans leur chai avant d'être commercialisés. ...
Destination idéale pour tutoyer les cimes entre France et Italie, Saint-Véran attire autant l’hiver que l’été. Réputé pour sa beauté et ses 2.040 mètres d’altitude, le village abrite l’hôtel l’Alta Peyra à l’architecture remarquable alliant luxe et authenticité. Tout y est pour passer un moment d’évasion exceptionnel: des chambres chaleureuses, un paysage de rêve, un personnel attentif sans oublier la touche gastronomique proposée par le jeune chef Alexandre Lechêne, issu de l’école Ducasse, et développant sa première grande table avec le Roc Alto. L’élégance à l’honneur Le Roc Alto est situé au dernier étage d'un des chalets qui composent l’Alta Peyra. Tout comme l’hôtel, il allie parfaitement l’élégance à la sobriété. Dès la porte franchie, l’atmosphère sereine et intime de la salle se ressent. La décoration combine des matériaux nobles et naturels qui s’intègrent parfaitement à l’esprit du village de Saint-Véran. Ainsi, le mobilier contemporain de Ligne Roset contraste à la perfection avec le parquet de vieux bois qui couvre le sol. Dans cette ambiance feutrée, l’ancienne cheminée dénichée auprès de l’antiquaire Zunino apporte un brin de romantisme à l’ensemble. Mais le restaurant n’a pas fini de surprendre. Il propose grâce à sa cuisine ouverte aux yeux des convives, un spectacle inédit où le chef et sa brigade en sont les talentueux artistes. Pour couronner le tout, le Roc Alto jouit d’une vue imprenable sur les sommets alpins du Queyras. Une escalade du plaisir gourmand Tout comme le lieu, l’authenticité de la cuisine proposée allie les plus grandes exigences. Des grands classiques méditerranéens en passant par les incontournables spécialités italiennes, le restaurant met à l’honneur la beauté et le goût des produits du terroir. La carte et les menus évoluent au rythme des saisons et des produits du marché. La carte propose trois entrées, quatre plats (poisson ou viande) et trois desserts au choix. Quant aux menus, les convives auront droit à un voyage culinaire décliné en trois étapes pour 58 €, ils se laisseront surprendre par la cuisine du marché et l’inspiration du chef avec le menu « Grands espaces ». Pour 78€, le menu « Les Contrepentes de l’Estoilies » reprend, quant-à-lui, les plats phares de la carte. En entrée, le choix s’annonce cornélien entre le fameux Petit épeautre de Lazer, le caviar des céréales typique de la Haute-Provence ou une nouvelle version du risotto accompagné d’asperges vertes de Roques-Hautes et de son jus. En plats, deux options se présentent : côté viande, la savoureuse côte de cochon des Hautes-Alpes accompagnée de radicchio et oignons rouges braisés au vinaigre balsamique démontre l’alliance maitrisée des saveurs et des textures. Côté poisson, le saumon de Fontaine du Rabious ravira par son goût délicieux, relevé par la sauce d’oignon Topea qui l’accompagne. En dessert, le citron en sucre soufflé accompagné d’agrumes épate les papilles par sa douceur et sa simplicité. Un chef passionné et passionnant Derrière ces œuvres culinaires aux accents méditerranéens se cache un chef aussi créatif que talentueux : Alexandre Lechêne. Après un parcours brillant dans les établissements d’Alain Ducasse, « Le Louis XV » et « La Trattoria » à Monaco, « Aux Lyonnais » à Paris, Alexandre décide de se poser à l’Alta Peyra où il met en exergue son savoir-faire et à sa créativité depuis 2012. Petit à petit, il affine son empreinte culinaire en sélectionnant rigoureusement les meilleurs produits proposés, d’artisans et de petits producteurs de la région, créant ainsi une cuisine sublimée par le travail des herbes de montagnes. Une confiance mutuelle s’est ainsi installée entre Alexandre et ses partenaires sans qui, rien ne serait possible. ...
Comment est née l'aventure E. Jamart ? Karine : Dans les années 30, Émilien Jamart, boulanger, a acquis un bâtiment. C’était une ancienne exploitation viticole, qui avait gardé toute sa configuration, notamment son pressoir. De grandes récoltes se sont succédé. Les vignerons du village ne pouvaient plus monnayer les prestations de pressureur. Ils ont laissé le vin à Émilien Jamart, mon arrière-grand-père, qui s’est retrouvé en possession du stock. Nourri de sa passion du vin, transmise par son beau-père, caviste chez Moët & Chandon, il a vinifié, puis est devenu marchand de vin. Au fur et à mesure, il a acquis des vignes. Et il a créé la société en 1936. Comment se déroule la vinification ? Karine : La vinification se fait en cuve béton carrelé. S’ensuit la fermentation alcoolique et malolactique naturelle, sans passage au froid, pour conserver tous les arômes. À la propriété, nous réalisons toutes les étapes, de l’embouteillage à la conservation dans nos caves. Concernant les cuvées, trois gammes sont disponibles. D’abord, les Intemporelles ! Ces assemblages font la signature de la maison. Ils la caractérisent depuis son origine. Ils vieillissent sur lies au minimum deux ans. Ensuite, nous avons une gamme de vins de prestige, appelés les Exceptionnelles, des millésimes qui sont conservés au minimum cinq ans sur lies. Ils ont le temps de développer tous leurs arômes et toute leur complexité. Trois types de vins dans cette gamme : le blanc de blancs, le blanc de noirs, et également une cuvée, qui est notre cuvée premium, appelée la trilogie, avec un assemblage des trois cépages champenois. Des événements prévus pour cette année 2017 ? Karine : Cette année, nous participons à des salons partout en France. Nous organisons aussi au domaine un week-end portes ouvertes, avec une bourse aux capsules. ...
Située à Mont de Bonneil dans le département de l’Aisne, l’exploitation d’Emmanuel Boucant s’étend sur 7 hectares, plantés majoritairement en Pinot Meunier, mais aussi en Pinot noir et en Chardonnay. Ses vignes bénéficient d’une orientation plein sud pour un maximum d’ensoleillement et d’un sol argilo-calcaire qui apporte une belle minéralité aux vins. Champagne Emmanuel Boucant : une viticulture raisonnée Pour l’entretien de ses vignes, Emmanuel a adopté une viticulture raisonnée tout en respectant la tradition et l’environnement. Il espère que dans 3 ans il pourra se tourner vers des traitements entièrement bio avec l’utilisation de plantes ou d’huiles essentielles, dont il expérimente actuellement l’efficacité sur de petites parcelles. Des champagnes haut de gamme à découvrir Emmanuel Boucant travaille l’assemblage de ses différents cépages pour obtenir des champagnes représentatifs du terroir, avec des arômes délicatement fruités, une odeur toastée et une bonne longueur en bouche. C’est dans cet esprit qu’il a créé par exemple le champagne Bohême, un champagne rosé présentant des notes sucrées d’agrumes, ou le champagne Emmanuel Boucant, un champagne vieilli 5 ans en cave et qui se distingue par des arômes étonnants. Bientôt 2 nouvelles cuvées feront pétiller vos papilles : un champagne blanc issu d’un assemblage 100% Pinot Meunier ainsi qu’un Rosé de saignée, un champagne rosé 100% Pinot Meunier millésimé 2013, fruit d’un travail minutieux. Mais Emmanuel a également d’autres millésimes en stock qui vont venir compléter sa gamme de champagnes. Les champagnes Fantaisie sont tous conçus pour vous accompagner lors de vos événements festifs. ...